Bergheim

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Bergheim
Bergheim
La Porte Haute de Bergheim.
Blason de Bergheim
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Collectivité territoriale Collectivité européenne d'Alsace
Circonscription départementale Haut-Rhin
Arrondissement Colmar-Ribeauvillé
Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Ribeauvillé
Maire
Mandat
Elisabeth Schneider
2020-2026
Code postal 68750
Code commune 68028
Démographie
Gentilé Bergheimois, Bergheimoises
Population
municipale
2 066 hab. (2021 en diminution de 2,13 % par rapport à 2015)
Densité 108 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 12′ 21″ nord, 7° 21′ 45″ est
Altitude Min. 172 m
Max. 733 m
Superficie 19,16 km2
Type Commune urbaine
Aire d'attraction Colmar
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Sainte-Marie-aux-Mines
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Bergheim
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Bergheim
Géolocalisation sur la carte : Haut-Rhin
Voir sur la carte topographique du Haut-Rhin
Bergheim
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Voir sur la carte administrative du Grand Est
Bergheim
Liens
Site web www.ville-bergheim.fr/

Bergheim [bɛʁɡaim] Écouter est une commune française située dans la circonscription administrative du Haut-Rhin et, depuis le , dans le territoire de la collectivité européenne d'Alsace, en région Grand Est.

Ses habitants sont appelés les Bergheimois et les Bergheimoises.

La commune fait partie de l'association Les Plus Beaux Villages de France. Le , Bergheim a été proclamé Village préféré des Français 2022.

L’habitat se concentre, encore au début du XXIe siècle, essentiellement au-dedans d’un rectangle de 300 m sur 500 m, aux angles arrondis, déterminé par la double enceinte médiévale, laquelle a été conservée jusqu’à nos jours sur quasi toute sa longueur. La ville a somme toute peu débordé de cet étroit périmètre au fil des siècles, allant seulement s’étendre sur quelques centaines de mètres vers l’est, sur le Wolfshoehle, et vers l’ouest, en direction du hameau de Froehn, où se construisent de nouveaux logements et où se sont implantées quelques entreprises.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Bergheim est située dans le canton de Sainte-Marie-aux-Mines, à 17 km au nord de Colmar et à 10 km au sud-ouest de Sélestat, dans la frange vallonnée de la plaine d’Alsace, entre Ribeauvillé, Saint-Hippolyte et Thannenkirch, à quelque deux kilomètres des montagnes vosgiennes, lesquelles ont, notoirement, un début abrupt sur leur versant oriental. Bergheim se situe sur la Route des Vins d'Alsace.

Hydrographie et les eaux souterraines[modifier | modifier le code]

Cours d'eau traversant la commune :

  • La ville est arrosée par le petit ruisseau du Bergenbach, affluent gauche de l’Ill[1].
  • Ruisseau l'Horgiessen[2].
  • Ruisseau le Brunnwasser[3].
  • Ruisseau le Muhlbach[4].

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Cette ancienne cité médiévale est sise dans une contrée riche en vignes, un peu en retrait à l'ouest par rapport à la voie express N83/A35 Strasbourg-Colmar et la ligne de chemin de fer Strasbourg-Bâle.

C'est une des 201 communes[5] du parc naturel régional des Ballons des Vosges.

Photo aérienne de Bergheim (regard tourné vers l’ouest-sud-ouest). On reconnaît bien le plan rectangulaire de la ville ancienne, délimité par la double enceinte médiévale et sa douve (comblée). On distingue l’église paroissiale à l’avant-plan (près de la section orientale de la muraille d’enceinte) et la Grand’Rue, qui traverse le bourg de part en part, et aboutit, à l’extrémité occidentale de la cité, à la Porte Haute, reconnaissable à sa tour carrée à comble pyramidal. Plus loin, c'est-à-dire plus à l’ouest, le quartier neuf de Froen. Tout au loin, à gauche, l’agglomération de Ribeauvillé.

Hydrogéologie et climatologie : Système d’information pour la gestion de l’Aquifère rhénan, par le BRGM :

Territoire communal : Occupation du sol (Corinne Land Cover); Cours d'eau (BD Carthage),
Géologie : Carte géologique; Coupes géologiques et techniques,
Hydrogéologie : Masses d'eau souterraine; BD Lisa; Cartes piézométriques.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[6]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Vosges » et « Alsace »[7].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 646 mm, avec 8,9 jours de précipitations en janvier et 9,3 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 11,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 664,4 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 38,9 °C, atteinte le ; la température minimale est de −16,9 °C, atteinte le [Note 1],[8],[9].

Statistiques 1991-2020 et records BERGHEIM-INRA (68) - alt : 309m, lat : 48°12'58"N, lon : 7°20'44"E
Records établis sur la période du 01-05-1987 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) −0,3 0,2 3,5 6,7 10,5 13,7 15,4 15,2 11,5 7,7 3,3 0,6 7,3
Température moyenne (°C) 2,3 3,4 7,3 11,3 15,2 18,6 20,4 20,2 16,1 11,5 6,1 3,1 11,3
Température maximale moyenne (°C) 4,9 6,6 11,2 15,8 19,9 23,5 25,4 25,2 20,7 15,2 8,9 5,6 15,2
Record de froid (°C)
date du record
−15,8
02.01.1997
−15,3
07.02.1991
−11,1
01.03.05
−2,5
04.04.22
1,6
15.05.1995
4,5
02.06.06
7,6
13.07.1993
7
31.08.1995
2,3
30.09.1995
−3,3
29.10.12
−8,8
23.11.1998
−16,9
20.12.09
−16,9
2009
Record de chaleur (°C)
date du record
17,2
01.01.23
20,8
25.02.21
25,4
31.03.21
29,5
22.04.18
32,4
20.05.22
36,9
30.06.19
37,3
25.07.19
38,9
13.08.03
32,7
12.09.23
29,7
13.10.23
23
07.11.15
20,1
16.12.1989
38,9
2003
Précipitations (mm) 48,2 42,8 41 43,6 70,6 68,6 68,1 63,3 50,3 62,8 51,6 53,5 664,4
Source : « Fiche 68028001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
4,9
−0,3
48,2
 
 
 
6,6
0,2
42,8
 
 
 
11,2
3,5
41
 
 
 
15,8
6,7
43,6
 
 
 
19,9
10,5
70,6
 
 
 
23,5
13,7
68,6
 
 
 
25,4
15,4
68,1
 
 
 
25,2
15,2
63,3
 
 
 
20,7
11,5
50,3
 
 
 
15,2
7,7
62,8
 
 
 
8,9
3,3
51,6
 
 
 
5,6
0,6
53,5
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[10]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Bergheim est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[12],[13],[14].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Colmar, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 95 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[15],[16].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (60 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (61,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (33,1 %), terres arables (32,5 %), cultures permanentes (23,5 %), zones urbanisées (4,1 %), zones agricoles hétérogènes (3,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,6 %), prairies (0,1 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Attestée sous la forme Berchem en 465, Bercheim en 1302, Berckheim en 1510, Bercken en 1576[18].

Du germanique berg (montagne), repris du celtique et du pré-celtique, et du germanique heim (village)[19].

Bergheim peut se traduire par la « maison du mont »[20].

Histoire[modifier | modifier le code]

Préhistoire[modifier | modifier le code]

On a retrouvé à Bergheim 58 silos de l'époque néolithique, dont 14 contenaient des restes humains[21]. Dans le silo 157 ont été retrouvés huit corps, et des bras gauches sectionnés qui n'appartenaient pas aux mêmes individus[22], témoignant d'un événement violent survenu vers 4200 av. J.-C.

Construit sur un ancien camp romain[modifier | modifier le code]

La ville de Bergheim a été identifiée à l’emplacement d’un ancien camp romain. En 1848, on a découvert d'anciennes mosaïques de cette époque, qui ont été partiellement reconstituées.

Un village changeant plusieurs fois de propriétaire[modifier | modifier le code]

Grand'Rue, aboutissant à la Porte Haute (allem. Obertor), qui se dresse sur la flanc occidental de l'enceinte et dont on voit ici la façade arrière.

Aucun lieu en Alsace n'a aussi souvent changé de maître que le bourg de Bergheim. Au VIIe siècle, un nommé Hagio en fit don à l'abbaye de Moyenmoutier, en Lorraine. Othon Ier le donna à Conrad, père de Hermann, duc d'Alsace. Les religieux de Moyenmoutier entrèrent en possession de Bergheim[23] en 964 par le recours de Gerhard, évêque de Toul, mais le duc Hermann s'en empara de nouveau en 978 et le concéda à un certain Lugold. Sous l'empereur Henri II, il devint la propriété des évêques de Toul, et, en 1132, le pape Innocent II confirma cette possession. En 1225, l'évêque Eudes conféra son droit sur Bergheim à Mathieu, duc de Lorraine. Mathieu céda à son tour, en 1246, Bergheim, à titre de fief, à Philippe de Gilbeviller, et à la mort de celui-ci à Hugues, comte de Lützelstein. En 1285, Cuno de Berckheim (famille de Mittelbergheim issue de la branche d'Andlau) est l'un des 500 chevaliers invités du comte de Chiny et participe aux fêtes, joutes et tournoi qui se donnent à Chauvency-le-Château près de Montmédy. Il y était venu avec d'autres Alsaciens, dont Conrad Warnier ou Werhner de Hattstatt. Le trouvère Jacques Bretel, chargé de faire le reportage de ces journées, raconte la joute qui opposa alors Cuno de Berckheim au seigneur de Faucogney.

En 1287, Bergheim était entre les mains des Rappolstein. En 1301, Albert Ier, roi des Romains, l'engagea à Burcard de Geroldseck. Henri II de Ribeaupierre le reprit sur ce dernier, l'entoura de fortifications et l'offrit à l'empereur Henri VII, dont il le reçut en fief, en 1312[24].

Bergheim fut finalement élevée au rang de ville libre sous la tutelle de Henri de Ribeaupierre. C’est en 1313 que Bergheim obtint le privilège de frapper la monnaie, le droit de refuge et le droit de perception de droits de douane. Des vestiges historiques abondants de cette époque sont bien conservés de nos jours.

En 1470, le village est assiégé par les troupes de Charles le Téméraire[24].

1582 - 1683 : Les procès de sorcellerie[modifier | modifier le code]

De nombreux procès pour sorcellerie à Bergheim sont documentés pour la période située entre 1582 et 1683, dans un contexte de chasse aux sorcières sévissant également en Alsace à Molsheim, Sélestat, Haguenau, Ensisheim, Benfeld, Saverne, Ban de la Roche[25].

De 1582 à 1630, les procès jugés sur le bailliage de Bergheim sont allemands, les derniers procès (1646, Ribeauvillé et 1683) sont français.

Sur toute cette période, quarante femmes seront brûlées vives, dont vingt-deux en l'espace de cinq mois pour la seule année 1630.

Malgré l'ordonnance royale de 1682 décriminalisant la sorcellerie, le dernier procès de 1683 à Bergheim verra encore la condamnation à mort pour sorcellerie d' Ursule Semler, 73 ans[26].

La ville de Bergheim a choisi de consacrer son musée municipal, un bâtiment historique datant de 1550, à l’histoire de ces nombreux procès de sorcellerie jugés à Bergheim entre 1582 et 1683 en s'appuyant exclusivement sur des faits historiquement avérés.

Le projet est confié à la Société d’Histoire de Bergheim et le lieu inauguré en 1997 sous le nom de « Maison des sorcières »[27]. Le musée, géré par l'association Culture et Patrimoine de Bergheim, présente à travers une exposition sur trois étages, les procès pour sorcellerie de Bergheim ainsi que l'histoire de la sorcellerie en Alsace, la question de la représentation de la femme, la tolérance et la crainte de l'inconnu.

La Société d’Histoire de Bergheim a publié en 2021 le catalogue bilingue de l'exposition sous le titre Les procès de sorcellerie à Bergheim = Die Hexenverfolgung in Berheim : 1582-1683[28].

Les guerres mondiales[modifier | modifier le code]

Un bombardier US B17 s’est écrasé à Bergheim le [29] après avoir été pris en chasse par un Messerschmitt[30].

Huit personnes nées à Bergheim ont été déportées[31],[32].

C'est au « Grasberg » que reposent 5 308 soldats allemands morts pendant la Deuxième Guerre mondiale[33],[34].

Héraldique[modifier | modifier le code]

Cuno de Berckheim porte d'or à croix de gueules au tournoi de Chauvency.
Ernoult de Bergheim (voir l'armorial du tournoi de Chauvency).

Blason de Bergheim

Les armes de Bergheim se blasonnent ainsi :
« D'argent à deux tour carrées pavillonnées de gueules maçonnées de sable et enfermées dans une enceinte ronde de murailles crénelées aussi de gueules, maçonnée et ouverte de deux portes de sable, un mont de trois coupeaux de sinople posé entre les tours, celui du milieu sommé d'un écusson d'azur à trois fleurs de lys d'or. »[35]

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Budget et fiscalité 2021[modifier | modifier le code]

Bergheim vue depuis les coteaux de l'Altenberg. Ville ancienne à gauche, s'échelonnant entre l'église paroissiale et le beffroi de la Porte-Haute ; à l'avant-plan à droite, immeubles neufs du Froen.

En 2021, le budget de la commune était constitué ainsi[36] :

  • total des produits de fonctionnement : 2 525 000 , soit 1 178  par habitant ;
  • total des charges de fonctionnement : 2 007 000 , soit 936  par habitant ;
  • total des ressources d'investissement : 1 361 000 , soit 634  par habitant ;
  • total des emplois d'investissement : 1 896 000 , soit 884  par habitant ;
  • endettement : 253 000 , soit 118  par habitant.

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d'habitation : 13,11 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties : 21,60 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 36,77 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2020 : médiane en 2020 du revenu disponible, par unité de consommation : 24 130 [37].

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs[38]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1945 Charles Lorentz    
Pierre Walter DVD Médecin
Conseiller général du canton de Ribeauvillé (1964 → 1988)
Jean-Paul Steib   Directeur d'école, maire honoraire
Pierre Bihl UMP-LR Cadre bancaire retraité, maire honoraire (2021)
Conseiller général du canton de Ribeauvillé (2008 → 2015)
Conseiller départemental du canton de Sainte-Marie-aux-Mines (2015 → )
Vice-président du conseil départemental du Haut-Rhin (2015 → )
2e vice-président de la CC du Pays de Ribeauvillé (? → 2020)
En cours Élisabeth Schneider[39]   3e vice-présidente de la CC du Pays de Ribeauvillé (2020 → )

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[40]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[41].

En 2021, la commune comptait 2 066 habitants[Note 4], en diminution de 2,13 % par rapport à 2015 (Haut-Rhin : +0,59 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
2 5462 7693 0813 1943 5183 6593 4493 4913 596
1856 1861 1866 1871 1875 1880 1885 1890 1895
3 1263 2003 0893 0742 7372 7712 5862 5052 484
1900 1905 1910 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2 4242 2091 9561 7141 6951 7041 7141 7171 727
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
1 7081 7531 7031 7741 8021 8301 8501 8371 906
2014 2019 2021 - - - - - -
2 0302 0702 066------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[42] puis Insee à partir de 2006[43].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Cependant, l'aspect actuel de la nef est déterminé surtout par un remaniement dans le sens baroque effectué en 1718, lors duquel le vaisseau central fut couvert d'un plafond et séparé des bas-côtés par des arcs en plein-cintre s’appuyant sur des colonnes toscanes. La chapelle des Quatorze Saints Auxiliateurs, de style néogothique, qui renferme d'intéressantes œuvres d'art tant peintes que sculptées, fut ajoutée au flanc sud en 1819. La sacristie sud, de style néo-gothique également, date de la fin du XIXe siècle. Les grandes orgues, de type Rinkenbach, sont de 1903 ; le bâti néobaroque qui les abrite date de 1879, mais incorpore des sculptures originales de 1740[70],[71],[72]. Le Buffet d'Orgue a été construit en 1740 par Jean Jodoc Von Esch. La dernière restauration de l'instrument a été effectuée par Michel Gaillard en 2006.

Bergheim est aujourd'hui le siège d'une communauté de paroisses regroupant 8 paroisses : Bergheim, Guémar, Illhaeusern, Ostheim, Rodern, Rorschwihr, Saint Hippolyte et Thannenkirch. Ce regroupement porte le nom de « Communauté de paroisses du Bon Pasteur, entre Ill et Taennchel » et peut être découvert via son site Internet www.paroisses-bergheim.fr.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Martin Drolling, peintre né à Bergheim en 1752 et décédé à Paris en 1817. Il travaillait pour de nombreuses manufactures de porcelaine et devint, à partir de 1808, conseiller de celle de Sèvres.
Son fils Michel Martin dirigeait un atelier d'artistes peintres à Paris. Jean-Jacques Henner y était l'un de ses élèves.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Ruisseau le Bergenbach
  2. Ruisseau l'Horgiessen
  3. Ruisseau le Brunnwasser
  4. Ruisseau le Muhlbach
  5. Liste des 201 communes réparties sur quatre départements : les Vosges, le Haut-Rhin, le Territoire de Belfort et la Haute-Saône., 3e Charte du Parc 2012-2027
  6. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  7. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Bergheim-Inra » - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  9. « Station Météo-France « Bergheim-Inra » - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  10. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  11. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  12. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  13. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  14. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  15. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Colmar », sur insee.fr (consulté le ).
  16. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  17. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  18. Correspondance des toponymies lorraines en français et en allemand
  19. Michel Priziac - Les noms racontent la nature, Kidour-éditions, 2007, page 15, (ISBN 978-2-917574-27-0).
  20. Jean Coste - Dictionnaire des noms propres : Toponymes et patronymes de France - (ISBN 2200356927).
  21. ANTEA-Archéologie, Bergheim "Saulager", 2012
  22. France Culture, Le salon noir, Le mystère de la fosse 157 de Bergheim, 10 juin 2014
  23. Les seigneurs de Geroldseck
  24. a et b Jean-Michel,. Rudrauf et Nicolas Mengus, Châteaux forts et fortifications médiévales d'Alsace dictionnaire d'histoire et d'architecture, La Nuée Bleue, cop. 2013 (ISBN 978-2-7165-0828-5 et 2-7165-0828-3, OCLC 863479791, lire en ligne)
  25. Jacques Roehrig, L’holocauste des sorcières d’Alsace, Un effroyable massacre au cœur de l’Europe humaniste, Nuée bleue, 2011, cit. Dossier pédagogique La chasse aux sorcières, Archives du Haut-Rhin, 2011, p. 17.
  26. Les procès de Bergheim, p. 75-86, Les procès de sorcellerie à Bergheim = Die Hexenverfolgung in Berheim : 1582-1683, Société d'histoire de Bergheim, bf éditions, 2021.
  27. Maison des Sorcières, Ville de Bergheim.
  28. Société d'histoire de Bergheim, Les procès de sorcellerie à Bergheim = Die Hexenverfolgung in Berheim : 1582-1683, bf éditions, 2021.
  29. Stèle inaugurée le 20 mai 2009
  30. la Forteresse B17 "Sweater Out" de la 8e U.S Air Force - 457e Groupe de Bombardement, abattue par la chasse allemande
  31. Les personnes nées à Bergheim, mortes en déportation
  32. Bergheim en 1939-1945
  33. Nécropole allemande de Bergheim
  34. Cérémonie du Jour de Deuil national allemand
  35. Archives Départementales du Haut-Rhin
  36. Les comptes de la commune
  37. Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
  38. « Accueil - Mnesys », sur www.archives.haut-rhin.fr (consulté le ).
  39. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
  40. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  41. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  42. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  43. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  44. Source : [1], site Internet Villes et Villages Fleuris, page consultée le 11 mai 2008.
  45. « Vestiges des anciennes fortifications », notice no PA00085343, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  46. « Fortification d'agglomération », notice no IA68006831, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  47. « Porte de ville, Porte Haute », notice no IA68006832, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  48. « Association CHAM | présentation, historique, chantiers de bénévoles », sur cham-asso (consulté le )
  49. « Ancienne commanderie de Templiers, dite Le Tempelhof », notice no PA68000027, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  50. « Commanderie de templiers, puis d'hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem, puis ferme de vigneron », notice no IA68006906, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  51. « Château de Reichenberg », notice no PA00135156, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  52. « Château-fort de Reichenberg », notice no IA68006907, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  53. L'hôtel de Ville
  54. « Ancienne maison d'école », notice no PA00085346, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  55. Maison des sorcières / Haxahus, Association culture et patrimoine de Bergheim, 5 Rue de l'Église, 68750 Bergheim.
  56. Armand Peter et Francis Lorentz, 1992 : Société d’Histoire de Bergheim, Les sociétés d'histoire de l'Alsace et leurs fédérations, Les sociétés des années 80 à nos jours, Revue d'Alsace, 135, 2009,  p. 402-405.
  57. 40 procès en sorcellerie dans une exposition, L'Alsace, 20 juillet 2021.
  58. Martin Antoine, À Bergheim, la maison des sorcières se veut le témoin d’un passé douloureux, Le Parisien, 24 août 2022.
  59. Le vieux tilleul
  60. Le cadran solaire astronomique
  61. La Fontaine du Maire Witzig
  62. « Fontaine », notice no PA00085342, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  63. « Fontaine E », notice no IA68006905, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  64. La Fontaine rue des Vignerons
  65. Le lavoir extra-muros
  66. « Ossuaire, école, musée », notice no IA68006096, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  67. « Eglise catholique de l'Assomption de la Bienheureuse Vierge Marie », notice no PA00085341, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  68. « Eglise paroissiale de l'Assomption », notice no IA68006093, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  69. L'église de l'Assomption de la Bienheureuse Vierge Marie
  70. « orgue de tribune : buffet d'orgue », notice no PM68000874, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  71. « orgue de tribune », notice no PM68000873, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  72. Bergheim, orgues de l’église de la Vierge Marie
  73. « Maison 6 place du Docteur-Pierre-Walter », notice no IA68006841, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  74. « Maison, 8 place du Docteur Pierre-Walter », notice no IA68006842, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  75. « Ferme 2, 4 rue du Haut-Koenigsbourg », notice no IA68006873, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  76. « Maison 62 rue des Vignerons », notice no IA68006897, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  77. Notice no PA00085757, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture Synagogue 3e quart XIXe siècle.
  78. Notice no IA68006097, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture Synagogue, Hartmann Auguste (architecte)
  79. « Synagogue », notice no PA00085757, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  80. La synagogue de Bergheim
  81. Notice no IA68006098, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture Cimetière
  82. « Chapelle de cimetière », notice no IA68006099, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  83. Cimetière militaire allemand notice sur www.ville-bergheim.fr, site de la ville de Bergheim.
  84. Le monument aux morts
  85. Monument aux morts
  86. Conflits commémorés 1914-18 et 1939-45
  87. Héroïsme d’un jeune Alsacien : Le monument du fusillé de Bergheim, Conflits commémorés 1914-18
  88. La mémoire des « fusillés pour l'exemple » et des « mutins de 1917 »
  89. "Les anciens de Tambow et internés en Russie de Bergheim à la mémoire de leurs camarades"