Montclus (Gard)

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Montclus
Montclus (Gard)
Blason de Montclus
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Gard
Arrondissement Nîmes
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Gard Rhodanien
Maire
Mandat
Benoit Trichot
2020-2026
Code postal 30630
Code commune 30175
Démographie
Gentilé Montclusiens, Montclusiennes
Population
municipale
181 hab. (2021 en diminution de 11,27 % par rapport à 2015)
Densité 8,3 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 15′ 41″ nord, 4° 25′ 14″ est
Altitude Min. 76 m
Max. 329 m
Superficie 21,88 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Pont-Saint-Esprit
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Montclus
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Montclus
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Montclus

Montclus est une commune française située dans le nord-est du département du Gard en région Occitanie.

Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par la Cèze, Valat de Boudouyre et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : trois sites Natura 2000 (la « forêt de Valbonne », « la Cèze et ses gorges » et les « garrigues de Lussan ») et cinq zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Montclus est une commune rurale qui compte 181 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 766 habitants en 1846. Ses habitants sont appelés les Montclusiens ou Montclusiennes.

Le patrimoine architectural de la commune comprend deux immeubles protégés au titre des monuments historiques : le château, classé en 1977, et le mas du Grand Galès, inscrit en 1990.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Le village de Montclus est situé au nord-est du département du Gard et est limitrophe de celui de l'Ardèche.

Lieux-dits, hameaux et écarts[modifier | modifier le code]

  • Bernas
  • Monteil
  • Lende
  • Le Martel

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Hydrographie et relief[modifier | modifier le code]

La commune se trouve à la sortie des gorges de la Cèze, dans un paysage de garrigue et de vignobles.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat de montagne et le climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 926 mm, avec 6,7 jours de précipitations en janvier et 3,4 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 13,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 951,2 mm[3],[4]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[5].

Statistiques 1991-2020 et records MONTCLUS (30) - alt. : 120 m, lat : 44°16'04"N, lon : 4°25'49"E
Records établis sur la période du 01-01-1978 au 02-01-2022
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 0 0,2 2,8 5,5 9,1 12,8 14,9 14,7 11,4 8,6 4 0,9 7,1
Température moyenne (°C) 5,2 6,2 9,7 12,5 16,4 20,5 23,2 22,9 18,6 14,3 9,1 5,8 13,7
Température maximale moyenne (°C) 10,3 12,2 16,6 19,6 23,7 28,3 31,6 31,2 25,8 20 14,2 10,7 20,4
Record de froid (°C)
date du record
−14
16.01.1985
−10,9
28.02.18
−13,1
02.03.05
−5,5
08.04.21
−2
06.05.1991
3
06.06.1989
6
13.07.1993
5
30.08.1986
1
25.09.1990
−4
31.10.1997
−9
28.11.1985
−11,4
30.12.05
−14
1985
Record de chaleur (°C)
date du record
23,9
30.01.13
25,9
23.02.20
28
21.03.1990
31,2
21.04.18
36,3
30.05.01
43,8
27.06.19
41,3
24.07.19
42,9
04.08.17
37,7
04.09.16
32
01.10.11
24,6
07.11.13
21
17.12.1985
43,8
2019
Précipitations (mm) 76,8 48,8 54,9 75,4 75,2 49,9 44,4 59,8 132,4 131,6 134,1 67,9 951,2
Source : « Fiche 30175001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/11/2023 dans l'état de la base


Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Réseau Natura 2000[modifier | modifier le code]

Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 1]. Deux sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la directive habitats[7] :

  • « la Cèze et ses gorges », d'une superficie de 3 550 ha, un territoire dont les principaux habitats naturels sont des formations méditerranéennes (Asplenion, Quercion ilicis) dans les gorges, avec notamment des descentes remarquables d'espèces montagnardes[8] ;
  • la « forêt de Valbonne », d'une superficie de 5 052 ha, un milieu boisé avec des formations forestières remarquables. On y recense plus d'une dizaine d'espèces d'orchidées, de nombreux reptiles et amphibiens, oiseaux etc., ainsi qu'une végétation très diversifiée[9] ;

et un au titre de la directive oiseaux[7] :

  • les « garrigues de Lussan », d'une superficie de 29 150 ha. Ce site abritait en 1999 un site de nidfication d'un couple de vautour percnoptère. Ce site constitue un lien essentiel dans la petite population méditerranéenne résiduelle du Sud-Est de la France (comprenant une vingtaine de couples seulement), situé entre les noyaux d'Ardèche et Drôme-Isère, au nord, des gorges du Gardon, au sud, du Lubéron et des Alpilles, à l'est, du haut montpelliérais et des Gorges Tarn-Jonte[10].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique[modifier | modifier le code]

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 2] est recensée sur la commune[11] : les « gorges de la Cèze à Montclus » (381 ha)[12] et quatre ZNIEFF de type 2[Note 3],[11] :

  • les « gorges de la Cèze » (2 609 ha), couvrant 7 communes du département[13] ;
  • le « massif du Bagnolais » (7 716 ha), couvrant 18 communes du département[14] ;
  • le « plateau de Lussan et Massifs Boisés » (37 159 ha), couvrant 40 communes du département[15];
  • les « plateaux calcaires méridionaux du Bas Vivarais » (8 289 ha), couvrant 7 communes du département[16].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Montclus est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[17],[I 1],[18]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2],[I 3].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (76,9 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (75,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (48,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (28,2 %), cultures permanentes (13,1 %), zones agricoles hétérogènes (10 %)[19]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Montclus est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage[20]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[21].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau et par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau, notamment la Cèze. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1988, 1994, 1998, 2002 et 2018[22],[20].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Montclus.

La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[23]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 62,2 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 170 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 155 sont en aléa moyen ou fort, soit 91 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[24],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[25].

Risques technologiques[modifier | modifier le code]

La commune est en outre située en aval du barrage de Sénéchas, un ouvrage de classe A[Note 5] doté d'un PPI. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[27].

Toponymie[modifier | modifier le code]

De l'occitan Mont-Clus, du bas latin Mons Clusus[28].

Histoire[modifier | modifier le code]

Préhistoire[modifier | modifier le code]

En 1957, des fouilles archéologiques effectuées à proximité du village ont permis de mettre en évidence la présence de l'homme à Montclus depuis les temps préhistoriques : découverte d'une stratification allant de 8000 à 2000 av. J.-C. et présence de tribus de pêcheurs sédentaires.

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Le village médiéval existait avant le XIIIe siècle. Il reste les vestiges d'un ancien monastère bénédictin troglodytique, une vaste salle creusée dans le roc, au lieu-dit Les Beaumes qui servit plus tard de chapelle aux Templiers aux XIIe et XIIIe siècles.

En 1263 fut fondé à Montclus un prieuré du nom de Mons Serratus[29], cité en 1265 dans le Gallia Christiana[30]. Les mentions de Castrum de Monte Cluso, en 1275 dans la généalogie des Châteauneuf-Randon[30] et en 1376 Castrum Montis Clusis dans le cartulaire de la seigneurie d'Alais[30], indiquent la position du village qui lui a valu son nom, en haut une colline entourée de montagnes. En 1275 fut construit un château dont il ne reste qu'un donjon carré et massif d’une grande hauteur. Plus tard a été construit le pont du Moulin enjambant la Cèze qui, dit-on, roulait des paillettes d’or.

En 1320, 337 juifs de la ville sont massacrés lors du passage de la croisade des Pastoureaux[31]. Cette information est fausse. D'après l'article : Miret y Sans Joaquín. Le massacre des Juifs de Montclus en 1320 (épisode de l'entrée des Pastoureaux dans l'Aragon). In: Revue des études juives, tome 53, n°106, avril-juin 1907. pp. 255–266;

trouvé sur le site : https://www.persee.fr/doc/rjuiv_0484-8616_1907_num_53_106_4813

il ne s'agit pas de la commune de Montclus située dans le Gard mais d'un Montclus situé dans la Province d' ARAGON en ESPAGNE, village disparu de nos jours. Ce livre donne de nombreux détails tant sur l'importance de cette communauté juive que sur l'épisode en lui même

Époque moderne[modifier | modifier le code]

Révolution française et Empire[modifier | modifier le code]

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

En 2011, le village a été le lieu de tournage du film Le Bon Samaritain réalisé par Bruno Garcia. Les acteurs principaux sont : Michel Galabru, Bernadette Lafont et Laurent Gamelon.

En septembre 2015, Monclus a vécu l'ouverture de l'école associative du Tourrihou, dans les locaux de l'ancienne école communale fermée depuis 42 ans. Cette nouvelle école s'inspire de plusieurs pédagogies basées sur l'épanouissement de l'enfant (Freinet, Steiner, Collot, Montessori...).

En 2019, se tourne à Monclus le dernier film de Nicolas Vanier Poly avec entre autres Patrick Timsit, Julie Gayet et François Cluzet. Le film sort le 23 octobre 2020 au cinéma.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Vue de Montclus

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1995 2001 Bernard Trichot    
2001 2008 Étienne Canonge DVD  
2008 2014 Daniel Bakelem PS  
2014 En cours Benoît Trichot EELV Professeur

Jumelages[modifier | modifier le code]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[33].

En 2021, la commune comptait 181 habitants[Note 6], en diminution de 11,27 % par rapport à 2015 (Gard : +2,49 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
445418502630650700695766727
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
710625618632617600567575502
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
514502390281261226217200179
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
156124115139135134161159146
2014 2019 2021 - - - - - -
194194181------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[34] puis Insee à partir de 2006[35].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

École maternelle et primaire du Tourrihou privée, laïque, hors contrat, gérée par l'association GRANDIR ENSEMBLE.

Santé[modifier | modifier le code]

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

Cultes[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus[modifier | modifier le code]

En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 88 ménages fiscaux[Note 7], regroupant 178 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 16 650 [I 4] (20 020  dans le département[I 5]).

Emploi[modifier | modifier le code]

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 6] 9,1 % 17,9 % 16,5 %
Département[I 7] 10,6 % 12 % 12 %
France entière[I 8] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 106 personnes, parmi lesquelles on compte 78,6 % d'actifs (62,1 % ayant un emploi et 16,5 % de chômeurs) et 21,4 % d'inactifs[Note 8],[I 6]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département, alors qu'il était inférieur à celui du département en 2008.

La commune est hors attraction des villes[Carte 3],[I 9]. Elle compte 27 emplois en 2018, contre 25 en 2013 et 23 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 66, soit un indicateur de concentration d'emploi de 40,3 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 50,6 %[I 10].

Sur ces 66 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 19 travaillent dans la commune, soit 28 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 84,4 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,6 % les transports en commun, 3,2 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 10,9 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].

Activités hors agriculture[modifier | modifier le code]

25 établissements[Note 9] sont implantés à Montclus au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 10],[I 13]. Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 36 % du nombre total d'établissements de la commune (9 sur les 25 entreprises implantées à Montclus), contre 30 % au niveau départemental[I 14].

Agriculture[modifier | modifier le code]

1988 2000 2010 2020
Exploitations 19 14 10 5
SAU[Note 11] (ha) 253 77 39 136

La commune est dans les Garrigues, une petite région agricole occupant le centre du département du Gard[36]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 12] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 4]. Cinq exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 13] (19 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 136 ha[38],[Carte 5],[Carte 6].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Le château au milieu des maisons du village.

Édifices civils[modifier | modifier le code]

Édifices religieux[modifier | modifier le code]

Église Notre-Dame-de-l'Assomption.

Patrimoine culturel[modifier | modifier le code]

En juillet 2012, Montclus devient le troisième village du Gard labellisé par l'association Les Plus Beaux Villages de France.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Montclus Blason
De vair, à un pal losangé d'or et de sinople[30].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[6].
  2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  5. Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[26].
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  7. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  8. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  9. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  10. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  11. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  12. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  13. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[37].
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
  2. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
  3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  4. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Montclus » (consulté le ).
  5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Gard » (consulté le ).
  6. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Montclus » (consulté le ).
  7. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Gard » (consulté le ).
  8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  9. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  10. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Montclus » (consulté le ).
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Autres sources[modifier | modifier le code]

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