Château Cos Labory
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| Château Cos Labory | |
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| Fondation | Fin du XVIIIe siècle |
|---|---|
| Siège social | Saint-Estèphe (Gironde) |
| Pays |  France
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| Production | |
| Appellations | saint-estèphe |
| Région viticole | Médoc, Bordelais |
| Classement | 5e grand cru classé |
| Superficie plantée | 18 ha |
| Sols et terroirs | Graves sur socle marno-calcaire |
| Cépages | 55 % cabernet sauvignon, 35 % merlot, 10 % cabernet franc |
| Volume produit | 120 000 bouteilles/an |
| Autres productions | Charme de Cos Labory (second vin), Le Saint Estèphe de Cos Labory, Château Andron Blanquet (cru bourgeois), |
| Société | |
| Propriétaire | Michel Reybier |
| Personnes clés | Francois Labory, Louis-Gaspard d'Estournel |
| Commerce | |
| Labellisation | HVE |
| Divers | |
| Site web | cos-labory.com |
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Le château Cos Labory est un domaine viticole de 18 hectares situé à Saint-Estèphe en Gironde. Classé cinquième grand cru au classement de 1855, il produit des vins sur l'appellation saint-estèphe.
Histoire[modifier | modifier le code]
Cos Labory fut détaché du domaine château Cos d'Estournel à l'issue de la Révolution française de 1789. Le domaine a appartenu à Francois Labory, qui lui donna son nom. En 1845, Louis-Gaspard d'Estournel récupéra le vignoble mais sera obligé sept ans plus tard, presque ruiné, de le revendre.
En , Michel Reybier rachète à la famille Audoy le Cos Labory, voisin du château Cos d'Estournel qu'il possède également[1],[2].
- Illustrations du château Cos Labory au XIXe siècle
-
En 1838. -
En 1893.
Vignoble[modifier | modifier le code]
Le mot « cos » vient du lieu-dit « Caux » (gascon : colline de cailloux). Cette croupe de gravillons longe la route allant de Château Lafite Rothschild à Cos. Le domaine Cos Labory possède 3 hectares sur ce sol. Il n'y a jamais trop d'eau en hiver en raison de la pente et de la profondeur du sous-sol tertiaire de l'Éocène, mais la densité du caillou aggloméré de sable retient suffisamment d'humidité en été.
L'encépagement du domaine est constitué de 55 % de cabernet sauvignon, 35 % de merlot et 10 % de cabernet franc.
Vins[modifier | modifier le code]
Les raisins connaissent une fermentation de 18 à 25 jours. Depuis la fin des années 1990, le vin bénéficie de la fermentation malolactique en fûts de chêne. Le vin mûrit durant 15 mois dans des barriques en chêne, partiellement neuves (30 à 50 % selon l'année).
Le domaine vinifie, hormis le grand cru Cos Labory, un cru bourgeois, le Château Andron Blanquet.
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Aimie Blanchard, « Vin de Bordeaux : le château Cos Labory racheté par Michel Reybier », sur lefigaro.fr, .
- Jean-Charles Chapuzet, « Cos Labory est pour Michel Reybier », sur Terre de Vins, .
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Michel Dovaz, Encyclopédie des crus classés du Bordelais, Paris, Julliard, (ISBN 978-2-260-00272-7, lire en ligne).
- Jacques Dupont, « Cos Labory, bien enraciné », sur Le Point, .
- « Château Cos-Labory », sur ABC du Vin.
- « Cos Labory », sur lefigaro.fr.
- « Château Cos Labory », sur La Revue du vin de France.
- François Collombet, « Cos-Labory (château) », sur Dico du vin, .
- (en) James Seely, Great Bordeaux wines, London, Pallas Athene, (ISBN 978-1-873429-21-1, lire en ligne).
- (en) Clive Coates, The Wines of Bordeaux: Vintages and Tasting Notes, 1952-2003, University of California Press, (ISBN 978-0-520-23573-1, lire en ligne).
- (en) Robert M. Parker, Bordeaux: A Consumer's Guide to the World's Finest Wines, Simon & Schuster, (ISBN 978-1-4767-2713-4, lire en ligne).
- (en) « Chateau Cos Labory », sur Wine-searcher.
- (en) « Chateau Cos Labory, Complete Guide », sur The Wine Cellar Insider.
