Couvent des Ursulines de Mont-de-Marsan

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Couvent des Ursulines
de Mont-de-Marsan
Présentation
Destination initiale
Construction
1658
Localisation
Pays
France
Région
Département
Commune
Coordonnées
Carte

Le couvent des Ursulines était un établissement religieux catholique de l'Ancien Régime situé à Mont-de-Marsan. Il n'en reste aucun vestige de nos jours.

Présentation[modifier | modifier le code]

Le couvent se situait[n 1] au nord de l'actuelle rue Armand-Dulamon et rue Victor-Hugo et au sud de la rue Maubec. Il est également connu sous le nom de couvent de sainte-Ursule, congrégation d'enseignantes établie à Mont-de-Marsan en 1658. Les filles de la noblesse et de la haute bourgeoisie y sont admises moyennant une certaine dot[2].

Historique[modifier | modifier le code]

Gilles Boutault, évêque d'Aire, fonde un couvent à la demande du maire et des jurats de Mont-de-Marsan. L'établissement accueille les religieuses de l'Ordre de Sainte-Ursule ou Ursulines, congrégation qui s'est donnée pour mission première l'instruction et l'éducation des jeunes filles, gratuitement pour les plus défavorisées. Le couvent comporte un pensionnat, des salles de cours et une chapelle[3]. Les quatre première religieuses viennent du couvent de Saint-Sever[4].

Le couvent des Ursulines de Mont-de-Marsan devient bien national à la Révolution française et les religieuses en sont chassées en octobre 1792. Le couvent accueille alors des troupes volontaires des 2e et 3e bataillons des Landes, sert d'hospice militaire et des prisonniers espagnols y sont détenus[5]. Il est presque entièrement rasé au cours du Premier Empire. L'ingénieur urbaniste David-François Panay crée une nouvelle voie, la rue Sainte-Ursule (devenue plus tard la rue Duplantier, de nos jours la rue du 8-Mai-1945), qui coupe en deux le site de l'ancien couvent et la rue Maubec, dans le sens nord sud[6].

Les espaces fonciers dégagés permettent la construction en 1809 de nouveaux bâtiments administratifs :

En 1915, les Ursulines reviennent à Mont-de-Marsan et s'installent pour quelques décennies au 406 chemin de Thore, lieu-dit Cabanac, à Saint-Jean-d'Août[7].

Galerie[modifier | modifier le code]

Bâtiments occupant le site de l'ancien couvent des Ursulines :

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Voir le plan de situation réalisé par Claude Dépruneaux, « Mont-de-Marsan XVIIe siècle : enceintes de la ville », sur Archives départementales des Landes, (consulté le )
  2. Voir le « plan général de la ville de Mont-de-Marsan », sur Archives départementales des Landes, (consulté le )
  3. En 1860, le mairie Antoine Lacaze offrira le donjon Lacataye qui sera réaménagé en caserne et qui prendra le nom de « caserne Lacaze », jusqu'à l'ouverture de la caserne Bosquet en 1876

Références[modifier | modifier le code]

  1. Coordonnées trouvées sur Google Maps
  2. Jacqueline Baylac, Mont-de-Marsan, châteaux, moulins et Grande Rue : Des maisons et des hommes, Bulletin n°21 des Amis des archives des Landes (AAA) et de l'Association landaise de recherches et de sauvegarde (ALDRES), 2010-2011, 185 p., p. 135
  3. Alain Lafourcade, Mont-de-Marsan de A à Z, Alan Sutton, , 144 p. (ISBN 9782813802057), p. 83
  4. Pascal Larrazet, Service Communication, « Mont-de-Marsan, ville de religions », sur www.montdemarsan.fr (consulté le ).
  5. Nicolas Nauze, Mont-de-Marsan, Atlas historique des villes de France : Naissance d'un chef-lieu, Ausonius éditions, , 304 p. (ISBN 9782356132222), p228
  6. a et b Les écuries de l'ancienne gendarmerie, panneau de présentation réalisé par la Ville de Mont-de-Marsan et les Monuments Historiques, consulté sur site le 22 décembre 2021
  7. Alain Lafourcade, Mont-de-Marsan, la ville aux 1000 rues : Dictionnaire historique, AAL-ALDRES, , 211 p. (ISBN 9791069901117), p. 173

Voir aussi[modifier | modifier le code]