Rue du 8-Mai-1945 (Mont-de-Marsan)

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Rue du 8-Mai-1945
Image illustrative de l’article Rue du 8-Mai-1945 (Mont-de-Marsan)
Section de la rue du 8-Mai-1945, venant de la rue Victor-Hugo et de la rue Armand-Dulamon.
Situation
Coordonnées 43° 53′ 36″ nord, 0° 30′ 07″ ouest
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Ville Mont-de-Marsan
Quartier(s) centre-ville
Début rue Victor-Hugo
Fin pont du Lycée
Morphologie
Type rue
Longueur 97 m
Histoire
Anciens noms rue des Ursulines
rue des Casernes (1806)
rue Duplantier (1811)
Monuments Anciennes écuries de la gendarmerie de Mont-de-Marsan
Protection Logo monument historique Inscrit MH (1984)

Carte

La rue du 8-Mai-1945 est une voie de circulation de la commune de Mont-de-Marsan, dans le département français des Landes.

Présentation[modifier | modifier le code]

Cette artère, ouverte à la circulation automobile, se situe dans le centre historique de Mont-de-Marsan. Elle relie la rue Armand-Dulamon et la rue Victor-Hugo au sud au pont du Lycée franchissant la Douze au nord et donnant accès à la place Francis-Planté. Elle est traversée par la rue Maubec[1].

Nom[modifier | modifier le code]

Elle est dénommée rue du 8-Mai-1945 depuis le 8 mars 1966 à la demande d'anciens combattants, déportés et victimes de guerre, en souvenir de la date de l'acte de capitulation du Troisième Reich mettant fin à la Seconde Guerre mondiale[1].

À sa création, elle est dénommée rue des Ursulines, puis rue des Casernes en 1806, avant de recevoir, par décision du conseil municipal du 2 janvier 1811, le nom de rue Duplantier, qu'elle conservera pendant 155 ans[1] (elle figure sous ce dernier nom sur le plan général de la ville de Mont-de-Marsan de 1845)[n 1].

Histoire[modifier | modifier le code]

L'emprise de cette voie de circulation traverse le site de l'ancien couvent des Ursulines, abandonné au moment de la Révolution française par les religieuses qui en sont chassées en octobre 1792. Après avoir servi de caserne, d'hôpital militaire et de prison pédant la période révolutionnaire, l'établissement religieux est entièrement rasé au début du Premier Empire[2]. La voie nouvellement créée est alors une impasse qui coupe la rue Maubec en deux[n 2]. Elle sera prolongée côté nord par une passerelle piétonne en bois édifiée en 1819 donnant accès à la commune alors autonome de Nonères, située sur la rive droite de la Douze. La passerelle sera remplacée par le pont du Lycée en 1870[1].

Outre le percement de la rue, l'espace libéré par la démolition de l'ancien couvent des Ursulines permet la construction de nouveaux bâtiments administratifs et militaires, sous l'impulsion de Jean-Marie Valentin-Duplantier (second préfet des Landes, de 1802 à 1810), de part et d'autre de la chaussée qui prendra son nom. Côté est, c'est le cas des anciens palais de justice de Mont-de-Marsan et caserne d'Infanterie (avant la construction de la caserne Bosquet) et coté ouest, des anciennes maison d'arrêt de Mont-de-Marsan et caserne de gendarmerie de Mont-de-Marsan[1].

Le 6 octobre 1913, le cortège conduisant Raymond Poincaré emprunte la rue lors des fêtes présidentielles[3].

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire[modifier | modifier le code]

Les écuries[4] de l'ancienne gendarmerie sont inscrites au titre des monuments historiques par arrêté du [5].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Voir le « plan général de la ville de Mont-de-Marsan », sur Archives départementales des Landes, (consulté le )
  2. Voir le plan du cadastre napoléonien : M. Brun, géomètre du cadastre, « Tableau d'assemblage du plan cadastral parcellaire de la commune de Mont-de-Marsan », sur Archives départementales des Landes, (consulté le )

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d et e Alain Lafourcade, Mont-de-Marsan, la ville aux 1000 rues : Dictionnaire historique, AAL-ALDRES, , 374 p. (ISBN 9791069901117), p. 173
  2. Nicolas Nauze, Mont-de-Marsan, Atlas historique des villes de France : Naissance d'un chef-lieu, Ausonius éditions, , 304 p. (ISBN 9782356132222), p228
  3. Le Républicain Landais, « M. Poincaré dans les Landes », sur Archives départementales des Landes, (consulté le )
  4. (cad. AB 125)
  5. « Inscription des écuries de la gendarmerie », notice no PA00083977, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture. Consulté le 24 juillet 2010

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Louis Papy et Michel Papy, Histoire de Mont-de-Marsan des origines à 1800, éditions interuniversitaires (Mont-de-Marsan), , 479 p.
  • Gabriel Cabannes, Mont-de-Marsan et ses rues, éditions Jean Lacoste, , 236 p.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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