La Valette-du-Var

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La Valette-du-Var
La Valette-du-Var
Vue de la commune au premier plan
Blason de La Valette-du-Var
Blason
La Valette-du-Var
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Var
Arrondissement Toulon
Intercommunalité Métropole Toulon Provence Méditerranée
Maire
Mandat
Thierry Albertini
2020-2026
Code postal 83160
Code commune 83144
Démographie
Gentilé Valettois
Population
municipale
23 955 hab. (2021 en augmentation de 2,6 % par rapport à 2015)
Densité 1 545 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 08′ 18″ nord, 5° 58′ 59″ est
Altitude Min. 37 m
Max. 701 m
Superficie 15,5 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Toulon
(banlieue)
Aire d'attraction Toulon
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Toulon-3
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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La Valette-du-Var
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La Valette-du-Var
Liens
Site web lavalette83.fr

La Valette-du-Var est une commune française située dans le département du Var en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. En provençal, son nom est La Valeto.

Ses habitants sont appelés les Valettois en français, lei Valeten (valentenco au féminin) en provençal.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Située dans le Sud-Est de la France, dans le département du Var, La Valette-du-Var fait partie de l'aire urbaine de Toulon qui est limitrophe sur son côté. La ville est située à 8 km de Toulon, 72 km de Marseille et 90 km d'Aix-en-Provence.

Vue panoramique
Vue panoramique

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

La ville s'étend dans une petite vallée fertile, aujourd'hui très urbanisée, au pied des monts Faron et Coudon.

Ce sont des massifs calcaires provençaux, à rattacher de loin à l'orogenèse pyrénéenne, caractérisés par des pentes fortes, des crêtes rocheuses, des forêts et garrigues difficilement pénétrables, et très sèches. La Valette est en outre séparée, au sud, de la Garde, par les hauteurs gréseuses de la montagne de Le Thouar qui se trouve à une altitude de 132 mètres.

Sismicité[modifier | modifier le code]

La commune se trouve dans une zone de sismicité 2 (faible)[1].

Hydrographie et les eaux souterraines[modifier | modifier le code]

Cours d'eau sur la commune ou à son aval[2] :

  • trois sources, six forages, huit puits ;
  • ruisseau des Paluds[3] ;
  • l'Eygoutier[4] ;
  • amont du Las[5].

Établissement des eaux (usine d'eau potable de La Valette)[6].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[7]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[8].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 14,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 765 mm, avec 5,3 jours de précipitations en janvier et 1,2 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Toulon », sur la commune de Toulon à 5 km à vol d'oiseau[9], est de 16,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 633,4 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40,1 °C, atteinte le ; la température minimale est de −9 °C, atteinte le [Note 1],[10],[11].

Statistiques 1991-2020 et records TOULON (83) - alt : 3m, lat : 43°06'56"N, lon : 5°54'02"E
Records établis sur la période du 01-04-1936 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 6,6 6,3 8,4 10,5 13,9 17,5 19,9 20,2 17,1 14,1 10,1 7,5 12,7
Température moyenne (°C) 9,9 10,1 12,4 14,7 18,3 22,2 24,7 25 21,5 17,8 13,5 10,7 16,7
Température maximale moyenne (°C) 13,2 13,8 16,4 18,8 22,6 26,8 29,5 29,8 25,9 21,4 16,8 13,9 20,7
Record de froid (°C)
date du record
−7,2
12.01.1987
−9
02.02.1956
−4,3
06.03.1971
0,3
03.04.22
4,6
01.05.1960
9
04.06.1984
12,8
17.07.00
12,3
31.08.1986
8,4
27.09.1972
3,2
30.10.1950
−0,9
27.11.1945
−4,5
29.12.1944
−9
1956
Record de chaleur (°C)
date du record
20,9
19.01.07
23,2
17.02.22
26,4
02.03.08
28,1
23.04.09
34,7
27.05.22
36
27.06.19
40,1
07.07.1982
37
03.08.1975
34,9
05.09.16
29,3
11.10.1985
24,2
03.11.1977
21,9
13.12.1961
40,1
1982
Précipitations (mm) 70,5 46,8 39 55,4 40,2 27 6,2 13,4 69,9 105,8 93,4 65,8 633,4
Source : « Fiche 83137001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
13,2
6,6
70,5
 
 
 
13,8
6,3
46,8
 
 
 
16,4
8,4
39
 
 
 
18,8
10,5
55,4
 
 
 
22,6
13,9
40,2
 
 
 
26,8
17,5
27
 
 
 
29,5
19,9
6,2
 
 
 
29,8
20,2
13,4
 
 
 
25,9
17,1
69,9
 
 
 
21,4
14,1
105,8
 
 
 
16,8
10,1
93,4
 
 
 
13,9
7,5
65,8
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[12]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[13].

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Voies de communications et transports[modifier | modifier le code]

Minibus pour les appel-bus.
Aéroport de Toulon-Hyères.
Bateau-bus "Lou Roucaou" Réseau Mistral, Petite Rade de Toulon.

Voies routières[modifier | modifier le code]

  • Ville desservie par la RN 97 et l'autoroute A57.

Transports en commun[modifier | modifier le code]

Bus 55 et 191B (aujourd'hui 191) à l'arrêt Campus La Garde/La Valette.

La commune est desservie par le réseau mistral, réseau de transport de la métropole. La commune est desservie par les lignes U, 1, 31, 55, 103, 129, 191, auxquelles s'ajoutent la ligne 19 en nocturne et l'appel-bus 121.

Commune desservie par le réseau régional de transports en commun Zou ! (Réseau Mistral). Les collectivités territoriales ont en effet mis en œuvre un « service de transports à la demande » (TAD), réseau régional Zou ![14].

Lignes SNCF[modifier | modifier le code]

Transports aériens[modifier | modifier le code]

Les aéroports les plus proches sont :

Ports[modifier | modifier le code]

Toponymie[modifier | modifier le code]

La toponymie de La Valette, comme partout en Provence, est surtout une adaptation de sa toponymie en langue provençale. La toponymie des rues de La Valette[15] et quelques vestiges de cette époque (char de Verdun) gardent en mémoire le passé militaire de la commune[16]. Il y a également une tombe avec inscrit l'Appel du 18 juin. On peut aussi ajouter le jardin remarquable de Baudouvin qui est le jardin le plus visité de la ville.

Histoire[modifier | modifier le code]

Préhistoire et Antiquité[modifier | modifier le code]

Déjà, au chalcolithique puis à l'âge du bronze, les grottes des monts sont occupées. Puis, une tribu ligure y construisit des oppida, avant les invasions romaines. Ces petits villages fortifiés abritent des cases et des troupeaux. Ils surplombent la plaine.

Les Romains, selon la tradition des érudits locaux, auraient fondé la localité de Vallis Laeta (Vallée heureuse) ; mais peut-être n'était-ce qu'un ensemble de grosses villas agricoles, dont certaines étaient spécialisées dans la production d'huile d'olive.

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Au Moyen Âge, un castrum est construit. Celui-ci est fortifié, un château s'élevant à proximité de l'église Saint-Jean, de style roman, elle-même couronnée de créneaux.

  • XIVe siècle, la Valette appartient à la famille provençale des Glandevès.

La mort de la reine Jeanne Ire ouvre une crise de succession à la tête du comté de Provence, les villes de l’Union d'Aix (1382-1387) soutenant Charles de Duras contre Louis Ier d'Anjou. Le seigneur de La Valette, Gauthier d’Ulmet[17], se rallie aux Angevins en 1385, après la mort de Louis Ier[18].

La ville de la Valette est également appelée la Pigne parce qu'on dit qu'au XVe siècle alors que la peste sévissait, les Valettois auraient aidé les habitants de Pignans (petit village varois)[19]. Ce village aurait alors cédé l'une des trois pignes de son blason à La Valette[20], qui l'arbore sur le sien[21].

Temps modernes[modifier | modifier le code]

En 1531, le second du corsaire Barberousse, Sinan le Judeo, voulut piller Toulon. Les portes de la ville étant closes, il se détourna sur le hameau de la Valette, pillant « meubles, vivres, bestial, femmes et enfants »[22].

1720, la peste fait rage. Les trois quarts de la population sont décimés par la maladie[23].

XVIIe et XVIIIe siècles, les invasions dirigées sur Toulon échouant à chaque fois, les adversaires, déçus, pillent et brûlent la Valette qui était sur leur chemin.

Révolution française[modifier | modifier le code]

Peu avant la Révolution française, l’agitation monte. Outre les problèmes fiscaux présents depuis plusieurs années, la récolte de 1788 avait été mauvaise et l’hiver 1788-1789 très froid. L’élection des États généraux de 1789 avait été préparée par celles des États de Provence de 1788 et de , ce qui avait contribué à faire ressortir les oppositions politiques de classe et à provoquer une certaine agitation[24]. C’est au moment de la rédaction des cahiers de doléances, fin mars, qu’une vague insurrectionnelle secoue la Provence. Une émeute se produit à La Valette le [25] : en effet, en application du règlement du , les non-propriétaires et les travailleurs sans résidence fixe ne purent voter. L’émeute du 25 se dresse contre cette injustice, fait rédiger un nouveau cahier de doléances, et élire de nouveaux députés[26] ; ensuite, le piquet est suspendu[27]. Dans un premier temps, la réaction consiste dans le rassemblement d’effectifs de la maréchaussée sur place. Puis des poursuites judiciaires sont diligentées, mais les condamnations ne sont pas exécutées, la prise de la Bastille comme les troubles de la Grande peur provoquant, par mesure d’apaisement, une amnistie début août[28].

La Valette est enfin impliquée dans les événements liés au siège de Toulon ; s'y installe momentanément la famille du général Bonaparte[29].

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

Le 5e régiment de Chasseurs d'Afrique (RCA) a procédé à la libération de la Valette-du-Var entre le 21 et le 23 août 1944[30]. Un monument et des plaques commémoratives ainsi qu'un M4 Sherman "Verdun" sont présentés en témoignage.

La guerre d'Algérie est suivie d'une augmentation rapide de la population, avec une forte communauté de rapatriés ; plus tard, les immeubles des quartiers Sud (la Coupiane) sont construits.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Angelin Segond[37] SFIO Ouvrier à l'Arsenal maritime
Les données manquantes sont à compléter.
Lucien Bourgeois DVD puis
UNR
Secrétaire comptable à l'Arsenal de Toulon
Député du Var (3e circ.) (1962 → 1967)
Conseiller général de Toulon-4 (1955 → 1968)
Henri Auzende[38] CIR Professeur de lycée, ancien officier supérieur du génie
Délégation spéciale    
[39] Jacques Roux[40] DVD puis
RPR
Pharmacien
Conseiller général de La Valette-du-Var (1985 → 1998)
[41]
(démission)
Christiane Hummel UDF puis
UMP-LR
Universitaire retraitée, chimiste
Sénatrice du Var (2004 → 2017)
Conseillère générale de La Valette-du-Var (1998 → 2004)
Vice-présidente du conseil général (2001 → 2004)
1re vice-présidente de Toulon Provence Méditerranée (2014 → 2020)
[42] En cours Thierry Albertini LR Kinésithérapeute, ancien adjoint au maire
Conseiller départemental de Toulon-3 (2015 →)
8e vice-président de Toulon Provence Méditerranée (2020 → )

Budget et fiscalité 2020[modifier | modifier le code]

En 2020, le budget de la commune était constitué ainsi[43] :

  • total des produits de fonctionnement : 28 625 000 , soit 1 186  par habitant ;
  • total des charges de fonctionnement : 27 011 000 , soit 1 119  par habitant ;
  • total des ressources d’investissement : 9 353 000 , soit 388  par habitant ;
  • total des emplois d’investissement : 9 285 000 , soit 385  par habitant.
  • endettement : 28 405 000 , soit 1 177  par habitant.

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d’habitation : 15,92 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties : 27,94 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 70,68 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2018 : Médiane en 20185 du revenu disponible, par unité de consommation : 22 330 [44].

En 2020, l'impôt sur le revenu net moyen par foyer imposé était de 2 963 € contre une moyenne nationale de 3 910 €[45].

Politique environnementale[modifier | modifier le code]

La commune bénéficie de la Station d'épuration de Toulon Ouest - Pont de la Clue de 107 000 Équivalent-habitant[46].

En 2010, la commune de La Valette-du-Var a été récompensée par le label « Ville Internet @@@ »[47].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

La Valette-du-Var est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[48],[49],[50]. Elle appartient à l'unité urbaine de Toulon, une agglomération inter-départementale regroupant 27 communes[51] et 575 347 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Toulon est la neuvième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris, Lyon, Marseille-Aix-en-Provence, Lille (partie française), Toulouse, Bordeaux, Nice et Nantes[52],[53].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulon, dont elle est une commune du pôle principal[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 35 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[54],[55].

La commune dispose d'un plan local d'urbanisme[56],[57]

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (50,9 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (48,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (38,7 %), forêts (23 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (21,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (12,2 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (4,4 %), zones agricoles hétérogènes (0,2 %)[58]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Jumelages[modifier | modifier le code]

La Valette-du-Var est jumelée avec six villes [59].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[60],[Note 4].

En 2021, la commune comptait 23 955 habitants[Note 5], en augmentation de 2,6 % par rapport à 2015 (Var : +4,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
2 3112 1522 2062 0152 4502 2672 2312 2752 337
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 1272 1012 1252 1802 1272 1862 1962 2622 470
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2 6232 8372 8532 8473 1083 4554 0115 0555 194
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
6 94911 19414 74518 29620 68721 73922 06720 85123 775
2021 - - - - - - - -
23 955--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[61] puis Insee à partir de 2006[62].)
Histogramme de l'évolution démographique

Établissements scolaires[modifier | modifier le code]

Établissements privés[modifier | modifier le code]

  • École paroissiale Sainte Marie, 101 avenue Charles Verdun, correspondant au projet Palentio de développement des écoles hors contrat en milieu paroissial, hors contrat[63]
  • École de la Réussite, laique privée
  • École privée élémentaire Montessori arbre de Vie[64]

Établissements publics[modifier | modifier le code]

Établissements d'enseignements[65] :

  • École maternelle François-Villon[66]
  • École maternelle Anatole-France[67]
  • École maternelle Paul-Arène[68]
  • École maternelle Célestin-Freinet[69]
  • École maternelle Thyde-Monnier[70]
  • École maternelle Frédéric-Mistral[71]
  • École élémentaire Pierre-de-Ronsard
  • École élémentaire Jules-Ferry
  • École élémentaire François-Fabié
  • École élémentaire Jean-Giono
  • École élémentaire Marcel-Pagnol
  • Collège Alphonse-Daudet, collège public[72]
  • Collège Henri-Bosco, collège public[73]
  • Lycée du Coudon à La garde,
  • Lycées à Toulon.

Sports[modifier | modifier le code]

La Valette est également le club varois où les installations footballistiques sont les mieux aménagées et les plus importantes.

Rugby Club La Valette Le Revest La Garde Le Pradet, rassemblant une section masculine et une section féminine.

Santé[modifier | modifier le code]

Professionnels et établissements de santé[74]:

Cultes[modifier | modifier le code]

Économies[modifier | modifier le code]

Le domaine d'Orvès.

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

Agriculture[modifier | modifier le code]

Du XIXe siècle jusqu'à la fin de la Seconde Guerre mondiale, la Valette ne vit que d'agriculture, et ne se modernisera qu'une dizaine d'années après la guerre.

La Valette possédait de nombreux moulins à huile. Un seul est encore en activité. Il se trouve à la sortie de la ville.

Tourisme[modifier | modifier le code]

  • Hôtels, locations saisonnières.
  • Restaurants[82].
  • Le Conservatoire variétal de l'olivier du Coudon[83].

Commerces[modifier | modifier le code]

  • La commune dispose de plus de 200 commerces et services de proximité.
  • La zone d'aménagement concerté Valgora constitue le plus important parc tertiaire du département et compte une bonne centaine d’entreprises exerçant dans des secteurs économiques de pointe.
  • La boulangerie Sainte-Christine, connue par la plupart des Valettois comme étant « La Boulangerie Jaune »[84].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Clocher de l'église Saint-Jean-devant-la-Porte-latine.
Jardin remarquable de Baudouvin.
Le Mont Coudon.

Patrimoine religieux[modifier | modifier le code]

Patrimoine de pays[modifier | modifier le code]

  • La Valette est dotée d'un grand nombre de fontaines[94]. Le "Sentier au fil de l'eau", route pédestre, permet de toutes les voir[95].
  • Sculpture de Gérard Ramon, "La Tempête", inaugurée le à l'occasion du bicentenaire de la Révolution Française[96].
  • Sculpture de César, "La Main", à l'entrée du collège Henri Bosco[97].

Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]

  • Le Coudon, massif forestier culminant à 702 mètres d'altitude. Sommet accessible par la route ou à pied (informations à la mairie ; Association des Amis du Coudon). Point de vue sur les massifs varois.
  • Domaine d'Orvès[98], jardin remarquable[99].
  • Domaine de Baudouvin, jardin remarquable[100].

Lieux de loisirs[modifier | modifier le code]

  • Espace culturel Albert-Camus, regroupant le théâtre Marelios[101], le cinéma Henri-Verneuil[102] et la médiathèque Albert-Camus[103]
  • Bibliothèque George-Sand
  • Galerie d'art Le Moulin[104], consacrée aux arts plastiques et contemporains
  • Espace culturel Pierre Bel

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Armes de La Valette-du-Var

Les armes de La Valette-du-Var se blasonnent ainsi[105] :

d'azur à une pomme de pin d'or la tige en haut

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

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Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]