Saint-Geniès-de-Comolas

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Saint-Geniès-de-Comolas
Saint-Geniès-de-Comolas
Hôtel de ville et église
Blason de Saint-Geniès-de-Comolas
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Gard
Arrondissement Nîmes
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Gard Rhodanien
Maire
Mandat
Olivier Jouve
2020-2026
Code postal 30150
Code commune 30254
Démographie
Gentilé Saint-Genièrois
Population
municipale
2 010 hab. (2021 en augmentation de 5,4 % par rapport à 2015)
Densité 243 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 04′ 00″ nord, 4° 43′ 21″ est
Altitude 45 m
Min. 25 m
Max. 176 m
Superficie 8,26 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Saint-Laurent-des-Arbres
(banlieue)
Aire d'attraction Avignon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Roquemaure
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Liens
Site web st-genies-de-comolas.fr

Saint-Geniès-de-Comolas [sɛ̃ ʒənjɛs də kɔmɔlas] est une commune française située dans le département du Gard et la région Occitanie.

Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Nizon.

Saint-Geniès-de-Comolas est une commune urbaine qui compte 2 010 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l'unité urbaine de Saint-Laurent-des-Arbres et fait partie de l'aire d'attraction d'Avignon. Ses habitants sont appelés les Saint-Geniérois ou Saint-Geniéroises.

Géographie[modifier | modifier le code]

Commune du Rhône gardois, Saint-Geniès-de-Comolas est située dans l'arrière pays Avignonais à proximité du vignoble de Tavel et du Rhône. Elle est limitrophe de Saint-Laurent-des-Arbres à l'ouest, Laudun-l'Ardoise au nord, Montfaucon au nord-est, Roquemaure au sud-est.

Accès[modifier | modifier le code]

Elle est desservie par la route nationale RN580 (devenue RD980) qui relie Avignon à Bagnols-sur-Cèze et par la route départementale RD101 qui relie Saint-Laurent-des-Arbres à Roquemaure. Nîmes se trouve à 40 km, Avignon à 20 km.

Orographie[modifier | modifier le code]

La commune s'étend sur des coteaux arborés ou cultivés (vigne).

Géologie[modifier | modifier le code]

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 14,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 718 mm, avec 5,5 jours de précipitations en janvier et 2,9 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Pujaut à 8 km à vol d'oiseau[3], est de 14,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 672,8 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[7],[8],[9].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Saint-Geniès-de-Comolas est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[10],[I 1],[11]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Laurent-des-Arbres, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[I 2] et 5 041 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[I 3],[I 4].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Avignon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 48 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[I 5],[I 6].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (80,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (79,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (70,2 %), zones urbanisées (10,6 %), zones agricoles hétérogènes (10,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,8 %), forêts (2,6 %), mines, décharges et chantiers (2,5 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Saint-Geniès-de-Comolas est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et le risque nucléaire[13]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[14].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) d'Avignon – plaine du Tricastin – Basse vallée de la Durance, regroupant 90 communes du bassin de vie d'Avignon, Orange et de la basse vallée de la Durance, un des 31 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Rhône-Méditerranée[15]. Il a été retenu au regard des risques de débordements du Rhône, de la Durance, de la Cèze, du Lez (84), de l'Ardèche, de l'Eygues, du Rieu (Foyro), de la Meyne, de l'Ouvèze, des Sorgues, des rivières du Sud-Ouest du mont Ventoux, de la Nesque, du Calavon et de l'Èze. Les crues récentes significatives sont celles d'octobre 1993 (Rhône-Lez), de janvier et novembre 1994 (Rhône, Durance, Calavon, Ouvèze), de décembre 1997, de novembre 2000, de mai 2008 (Durance), de décembre 2003 (Rhône, Calavon), de septembre 1992 (Ouvèze), de septembre 2002 et de 2003 (Aygue, Rieu Foyro), de septembre 1958, de septembre 1992 (Ardèche), de septembre 1993 (Èze). Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[16],[17]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1991, 1993, 2002, 2003, 2004 et 2008[18],[13].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Geniès-de-Comolas.

La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[19]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 96,6 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 761 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 761 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[20],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[21].

Risques technologiques[modifier | modifier le code]

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[22].

La commune étant située dans le périmètre de sûreté autour du site nucléaire de Marcoule, elle est exposée au risque nucléaire. En cas d'incident ou d'accident nucléaire, des consignes de confinement ou d'évacuation peuvent être données et les habitants peuvent être amenés à ingérer, sur ordre du préfet, les comprimés d'iode[23].

Histoire[modifier | modifier le code]

Antiquité gallo-romaine[modifier | modifier le code]

Plusieurs sites Gallo-Romains mis en évidence par le Groupe Archéologique de la Vallée de la Tave, (Garrigue, Treille, Moras, Nison, Trimaille, Les Euzières, Roqueplane, grotte de l'amphithéatre, grotte du Lierre), Avec tegulas, imbrices, dolia, sigillée sud gauloise, céramique non tournée, amphores italiques, plusieurs tombes à inhumations, céramique kaolinitique réductrice (formes Cathma 6 et 7) céramiques non tournées, amphores étrusques.

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Saint Geniès, en Languedoc faisait partie de l'enclave de la Provence, l'église et le château de Saint Génies appartenaient à la mense épiscopale d'Avignon, en vertu d'une donation faite à l'évêque Fulcherius en 911 par Louis III l'Aveugle, roi et empereur d'Italie.

Durant les guerres et les incursions des Grandes Compagnies, l'église avait été transformée en forteresse, dans l'enceinte même du château, par le Pape Jean XXII (1317).

Époque moderne[modifier | modifier le code]

Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement les noms de Montclos et de Mont-Comolas[24].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom vient probablement de Saint Geniès qui fut décapité près d'Arles pour avoir refusé de transcrire l'Edit de persécution des chrétiens de l'empereur Dioclétien en 303. Le nom de Comolas pourrait provenir du latin cumulus (tas, colline), en raison de la présence de quelques collines et d'une longue barre de pierres appelé «montagne» et qui culmine à 176 mètres d'altitude.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Saint-Geniès-de-Comolas Blason
D'hermine au chef losangé d'argent et d'azur.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
avant 1988 ? Armand Lacroix    
mars 1989 mars 2001 Maurice Chaussy Apparenté PCF  
mars 2001 mars 2008 Gérard Garcia DVG  
mars 2008 en cours Olivier Jouve[25] UMP-LR Fonctionnaire

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[27].

En 2021, la commune comptait 2 010 habitants[Note 3], en augmentation de 5,4 % par rapport à 2015 (Gard : +2,49 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
637630688823840845870892870
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
870914858780745743723713703
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
651676634589564575591520508
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
8969901 0401 1391 4131 5821 7881 8211 843
2014 2019 2021 - - - - - -
1 8741 9972 010------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[24] puis Insee à partir de 2006[28].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus[modifier | modifier le code]

En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 793 ménages fiscaux[Note 4], regroupant 1 987 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 980 [I 7] (20 020  dans le département[I 8]).

Emploi[modifier | modifier le code]

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 9] 8 % 11,7 % 9,6 %
Département[I 10] 10,6 % 12 % 12 %
France entière[I 11] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 1 271 personnes, parmi lesquelles on compte 77,8 % d'actifs (68,2 % ayant un emploi et 9,6 % de chômeurs) et 22,2 % d'inactifs[Note 5],[I 9]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction d'Avignon, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 12]. Elle compte 175 emplois en 2018, contre 177 en 2013 et 175 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 876, soit un indicateur de concentration d'emploi de 20 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 63 %[I 13].

Sur ces 876 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 121 travaillent dans la commune, soit 14 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 91,5 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,5 % les transports en commun, 4,2 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 2,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].

Activités hors agriculture[modifier | modifier le code]

Secteurs d'activités[modifier | modifier le code]

112 établissements[Note 6] sont implantés à Saint-Geniès-de-Comolas au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 7],[I 16].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 112
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
9 8 % (7,9 %)
Construction 33 29,5 % (15,5 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
25 22,3 % (30 %)
Information et communication 6 5,4 % (2,2 %)
Activités immobilières 3 2,7 % (4,1 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
14 12,5 % (14,9 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
13 11,6 % (13,5 %)
Autres activités de services 9 8 % (8,8 %)

Le secteur de la construction est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 29,5 % du nombre total d'établissements de la commune (33 sur les 112 entreprises implantées à Saint-Geniès-de-Comolas), contre 15,5 % au niveau départemental[I 17].

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

Viticulture[modifier | modifier le code]

Jeunes vignes à Saint-Geniès-de-Comolas

Après la crise du phylloxéra, Henri de Régis, propriétaire du château de Ségriès, pour mettre en valeur ses terres, décida, en 1925, de replanter un vignoble. Dans la décennie suivante, il entreprit de suivre l'exemple du combat que menait sur la rive gauche du Rhône le baron Pierre Le Roy de Boiseaumarié. Avec quelques amis convaincus, il décida de faire classer le terroir de Lirac en appellation d’origine contrôlée (A.O.C.). La demande en fut faite auprès d'un tribunal.

Le projet se concrétisa après la seconde guerre. Le , l’appellation fit l’objet d’une reconnaissance judiciaire par le Tribunal d’Uzès. Après deux années d’enquêtes complémentaires sur le terrain (terroir, types de vins, etc.) les experts de l’INAO achevèrent la délimitation de l’aire d’appellation sur les communes de Lirac, Roquemaure, Saint-Laurent-des-Arbres et Saint-Geniès-de-Comolas. Ce qui aboutit à la reconnaissance de l’AOC Lirac définie par le décret du . La nouvelle appellation devenait le premier cru des côtes-du-rhône à produire des vins de trois couleurs : rouge, rosé, blanc.

Agriculture[modifier | modifier le code]

1988 2000 2010 2020
Exploitations 58 43 31 7
SAU[Note 8] (ha) 587 453 367 87

La commune est dans la vallée du Rhône, une petite région agricole occupant la frange est du département du Gard[29]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 9] sur la commune est la viticulture[Carte 4]. Sept exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 10] (58 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 87 ha[31],[Carte 5],[Carte 6].

Huile d'olive de Provence AOC[modifier | modifier le code]

L'huile d'olive de Provence est protégée par une appellation d'origine contrôlée (AOC) à la suite d'une enquête diligentée par l'INAO, dont les conclusions ont été déposées auprès de la commission le , réunie à Arles. La signature du décret parut au Journal officiel le [32]

Pour pouvoir postuler à l'AOC, l'huile d'olive de Provence doit être élaborée à base des variétés aglandau, bouteillan, cayon, salonenque ainsi que celles dénommées localement brun, cayet, petit ribier et belgentiéroise. Il faut au moins deux de ces variétés principales présentes au sein de l'oliveraie[32],[33].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Saint-Geniès-de-Comolas dans la littérature[modifier | modifier le code]

Saint-Geniès-de-Comolas est citée dans le poème d’Aragon, Le Conscrit des cent villages, écrit comme acte de Résistance intellectuelle de manière clandestine au printemps 1943, pendant la Seconde Guerre mondiale[38].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Maurice Charretier, ministre, député et sénateur du Vaucluse, né à Saint-Geniès.
  • Durant la 2nde Guerre Mondiale, au moment de l'Exode, Rose Vinoy y fut réfugiée avec sa fille Françoise, âgée de 6 mois, mère de l'écrivain Laurent Bourdelas.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Anastasy Régis, Saint Laurent des Arbres et Saint Geniès de Comolas, Éd. Alan Sutton, nov. 2010.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  4. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  5. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  6. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  7. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  8. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  9. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  10. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[30].
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
  3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. « Commune urbaine - définition » (consulté le ).
  2. « Unité urbaine 2020 de Saint-Laurent-des-Arbres » (consulté le ).
  3. « Base des unités urbaines 2020 », (consulté le ).
  4. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », (consulté le ).
  5. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
  6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  7. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Saint-Geniès-de-Comolas » (consulté le ).
  8. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Gard » (consulté le ).
  9. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Saint-Geniès-de-Comolas » (consulté le ).
  10. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Gard » (consulté le ).
  11. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  12. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  13. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Saint-Geniès-de-Comolas » (consulté le ).
  14. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  15. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  16. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Saint-Geniès-de-Comolas » (consulté le ).
  17. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Gard » (consulté le ).

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  3. « Orthodromie entre Saint-Geniès-de-Comolas et Pujaut », sur fr.distance.to (consulté le ).
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