Beurré d'Amanlis

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La Beurré d'Amanlis est une variété française de poire.


Synonymes[modifier | modifier le code]

  • Delbart, Delbert ou d'Albert[1].
  • Hubart.
  • Kaissoise.
  • Thiessoise.
  • Amanlis Butterbirne,
  • Wilhelmine[2].

Origine[modifier | modifier le code]

Pour certains, le pied-mère de Beurré d'Amanlis a été trouvé à Amanlis, près de Rennes. Pour d'autres, désavoués par Auguste Royer, c'est une création de Van Mons datée de 1823, la Wilhelmine[3].

Description[modifier | modifier le code]

Arbre[modifier | modifier le code]

Rameaux : gros, longs, parfois très arqués ou coudés, d'un rouge grisâtre, abondamment ponctués.

Yeux : sphériques, peu écartés du rameau.

Culture : l'arbre, greffé sur cognassier est très fertile, pousse vigoureusement, mais ne se forme bien en pyramide qu'avec beaucoup de soins.

Sur franc, après avoir été accolé d'un tuteur en pépinière, cultivé sur tige, il devient très fertile après quelques années de plantation.

Les fruits doivent être entrecueillis en raison de leur chute facile.

Traiter préventivement l'arbre et les jeunes fruits pour lutter contre la tavelure du poirier qui attaque assez fortement cette variété.

Fruit d'amateur et de commerce[4].

Fruit[modifier | modifier le code]

Assez gros, plus ou moins allongé ou ventru, affectant le plus souvent la forme Bon Chrétien.

Épiderme. Mince, d'un vert pâle, bien ponctué de gris, parfois rouge sombre à l'insolation.

Pédicelle. Assez court, de force normale, un peu arqué, implanté dans une petite cavité irrégularisée par une protubérance, ordinairement très marquée.

Œil. Assez grand, clos ou mi clos, irrégulier, pou enfoncé.

Chair. Blanche citrine, verte sous la peau, mi fine, fondante, juteuse. plus ou moins parfumée, souvent un peu acidulée.

Qualité : de bonne à assez bonne.

Maturité : septembre[4].

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • De Liron d'Airoles[5], Les poiriers les plus précieux.
  • Alexandre Bivort, Annales de pomologie belge, 1859.
  • André Leroy, Dictionnaire de pomologie, Poires, tome 1.
  • Alphonse Mas, Poires d'Automne, 1867.
  • Barthélemy Charles Joseph Dumortier et M. W. Brown, Pomone Tournaisienne : Société Royale D'Horticulture et d'Agriculture de Tournay, Tournai, Casterman (Vve H.), , 251 p. (lire en ligne), p. 1-251
  • Société pomologique de France, Le verger français, catalogue descriptif des fruits adoptés par le congrès pomologique, tome 1[6], impr.B.Arnaud, Lyon-Paris, 1947, 576 pp., avec schémas et photos en N&B, tome 2[7], Extraits inédits[8].
  • Le Poirier, de Masseron et Trillot au CTIFL (1993) - 224 pages.
  • Les Bonnes poires, de Charles Baltet (1859) - 272 pages.

Revues et publications

  • Collectif, « Revue horticole », Librairie agricole de la maison rustique, Paris, 1886, page 236.
  • Collectif, « Guide pratique de l'amateur de fruits », Établissement horticole Simon Louis Frères, Nancy, 1895, page 61.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Victor Borie, Revue horticole : Journal d'horticulture pratique, 26, rue Jacob, Paris, Librairie agricole de la maison rustique, , 672 p. (lire en ligne), p. 131
  2. Lire sur Pomologie.com.
  3. André Leroy, Dictionnaire de pomologie, 1867, Poires, tome 1, p. 296.
  4. a et b Le verger grançais, tome 1, 1947.
  5. Lire sa biographie en ligne.
  6. Tome 1, lire en ligne.
  7. Lire en ligne.
  8. Lire en ligne les extraits de 1938 à 1964.