La Madeleine-sur-Loing

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La Madeleine-sur-Loing
La Madeleine-sur-Loing
La place Centrale et la mairie.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Seine-et-Marne
Arrondissement Fontainebleau
Intercommunalité Communauté de communes Gâtinais-Val de Loing
Maire
Mandat
Jean-Jacques Hyest
2020-2026
Code postal 77570
Code commune 77267
Démographie
Gentilé Magdaléniens
Population
municipale
350 hab. (2021 en stagnation par rapport à 2015)
Densité 57 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 12′ 14″ nord, 2° 42′ 18″ est
Altitude Min. 62 m
Max. 123 m
Superficie 6,16 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Nemours
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Liens
Site web la-madeleine-sur-loing.fr

Madeleine-sur-Loing est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne, en région Île-de-France.

En 2021, elle compte 350 habitants.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

La commune de Madeleine-sur-Loing se trouve dans le département de Seine-et-Marne, en région Île-de-France[1].

Localisation de La Madeleine-sur-Loing dans le département de Seine-et-Marne.

Elle se situe à 40,61 km par la route[Note 1] de Melun[2], préfecture du département, à 24,09 km de Fontainebleau[3], sous-préfecture, et à 8,03 km de Nemours[4], bureau centralisateur du canton de Nemours dont dépend la commune depuis 2015. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Souppes-sur-Loing[1].

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Carte des communes limitrophes de La Madeleine-sur-Loing.

Les communes les plus proches[Note 2] sont[5] : Bagneaux-sur-Loing (3,2 km), Souppes-sur-Loing (3,2 km), Bougligny (3,6 km), Faÿ-lès-Nemours (3,9 km), Poligny (3,9 km), Chenou (5,4 km), Ormesson (5,9 km), Château-Landon (6,0 km).

Communes limitrophes de La Madeleine-sur-Loing
Faÿ-lès-Nemours Bagneaux-sur-Loing
Bougligny La Madeleine-sur-Loing
Souppes-sur-Loing

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune se situe dans le sud du Bassin parisien, plus précisément au nord de la région naturelle du Gâtinais.

Géologiquement intégré au bassin parisien, qui est une région géologique sédimentaire, l'ensemble des terrains affleurants de la commune sont issus de l'ère géologique Cénozoïque (des périodes géologiques s'étageant du Paléogène au Quaternaire) et du Crétacé supérieur[6],[7].

Géologie de la commune de La Madeleine-sur-Loing selon l'échelle des temps géologiques[6],[7].
Ères Périodes géologiques Époques géologiques Nature des sols
Cénozoïque Quaternaire Holocène
LP : Limon des plateaux de composition argilo-marneuse.
Fz : Alluvions récentes : limons, argiles, sables, tourbes localement.
Pléistocène
Néogène Pliocène non présent
Miocène non présent.
Paléogène Oligocène
g1CE : Calcaire d'Étampes, meulières, marnes, calcaires du Gâtinais.
g1GF : Grès de Fontainebleau en place ou remaniés (grésification quaternaire de sables Stampiens dunaires).
g1SF : Sables de Fontainebleau, accessoirement grès en place ou peu remanié (versant).
Éocène
e7C : Calcaire de Champigny, Calcaire de Château-Landon, marnes de Nemours.
e4AP : Argile plastique sables et grès.
Paléocène non présent.
Mésozoïque Crétacé Supérieur
C5Cr-BE : Craie blanche à silex à Belemnitida.
inférieur non présent.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Réseau hydrographique[modifier | modifier le code]

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Carte des réseaux hydrographique et routier de la La Madeleine-sur-Loing.

Le réseau hydrographique de la commune se compose de six cours d'eau référencés :

La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 5,23 km[14].

Gestion des cours d'eau[modifier | modifier le code]

Afin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du , plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles : le SDAGE, à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE, à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Le département de Seine-et-Marne est couvert par six SAGE, au sein du bassin Seine-Normandie[15].

La commune fait partie du SAGE « Nappe de Beauce et milieux aquatiques associés », approuvé le . Le territoire de ce SAGE couvre deux régions, six départements et compte 681 communes, pour une superficie de 9 722 km2[16]. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurés par le Syndicat mixte du pays Beauce Gâtinais en Pithiverais, qualifié de « structure porteuse »[17].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[18]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[19].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 736 mm, avec 11,3 jours de précipitations en janvier et 7,6 jours en juillet[18]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Nemours à 7 km à vol d'oiseau[20], est de 12,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 690,3 mm[21],[22]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[23].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Espaces protégés[modifier | modifier le code]

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[24],[25].

La réserve de biosphère « Fontainebleau et Gâtinais », créée en 1998 et d'une superficie totale de 150 544 ha, est un espace protégé présent sur la commune. Cette réserve de biosphère, d'une grande biodiversité, comprend trois grands ensembles : une grande moitié ouest à dominante agricole, l’emblématique forêt de Fontainebleau au centre, et le Val de Seine à l’est. La structure de coordination est l'Association de la Réserve de biosphère de Fontainebleau et du Gâtinais, qui comprend un conseil scientifique et un Conseil Education, unique parmi les Réserves de biosphère françaises[26],[27],[28].

Réseau Natura 2000[modifier | modifier le code]

Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[29].

Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats »[30],[Carte 1] :

  • les « Rivières du Loing et du Lunain », d'une superficie de 400 ha, deux vallées de qualité remarquable pour la région Île-de-France accueillant des populations piscicoles diversifiées dont le Chabot, la Lamproie de Planer, la Loche de Rivière et la Bouvière[31],[32].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique[modifier | modifier le code]

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal de Madeleine-sur-Loing comprend une ZNIEFF de type 1[Note 3],[33],[Carte 2], le « Marais de la Madeleine » (22,49 ha), couvrant 2 communes du département[34]. , et une ZNIEFF de type 2[Note 4],[33], la « vallée du Loing entre Nemours et Dordives » (1 059,63 ha), couvrant 7 communes dont 1 dans le Loiret et 6 en Seine-et-Marne[35].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

La Madeleine-sur-Loing est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[36],[37],[38].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire regroupe 1 929 communes[39],[40].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (77,27 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (77,36 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (68,29 %), forêts (22,64 %), zones agricoles hétérogènes (8,98 %), zones urbanisées (0,09 %)[41].

Occupation des sols en 1990 et 2018[41].
Type d’occupation 1990 2018 Bilan
Territoires artificialisés
(zones urbanisées, zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication, mines, décharges et chantiers, espaces verts artificialisés ou non agricoles)
0,00 ha 0,00 % 0,54 ha 0,09 % 0,54 ha en augmentation
Territoires agricoles
(terres arables, cultures permanentes, prairies, zones agricoles hétérogènes)
476,79 ha 77,36 % 476,26 ha 77,27 % −0,54 ha en diminution
Forêts et milieux semi-naturels
(forêts, milieux à végétation arbustive et/ou herbacée, espaces ouverts sans ou avec peu de végétation)
139,54 ha 22,64 % 139,54 ha 22,64 % 0 ha en stagnation

Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[42],[43],[Carte 3]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 4].

Planification[modifier | modifier le code]

La loi SRU du a incité les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle et à un horizon de 20 ans et s'imposant aux documents d'urbanisme locaux, les PLU (Plan local d'urbanisme). La commune est dans le territoire du SCOT Nemours Gâtinais, approuvé le et porté par le syndicat mixte d’études et de programmation (SMEP) Nemours-Gâtinais[44].

La commune disposait en 2019 d'un plan local d'urbanisme en révision[45]. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme[Carte 5].

Lieux-dits et écarts[modifier | modifier le code]

Carte du cadastre de la commune de La_Madeleine-sur-Loing.

La commune compte 51 lieux-dits administratifs[Note 7] répertoriés consultables ici[46] (source : le fichier Fantoir) dont la Groue, le Colombier.

Logement[modifier | modifier le code]

En 2017, le nombre total de logements dans la commune était de 185 dont 99,3 % de maisons[Note 8].

Parmi ces logements, 85,5 % étaient des résidences principales, 8 % des résidences secondaires et 6,5 % des logements vacants.

La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s'élevait à 90,6 % contre 6,9 % de locataires et 2,5 % logés gratuitement[47].

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Voies de communication[modifier | modifier le code]

La ligne de chemin de fer de Moret - Veneux-les-Sablons à Lyon-Perrache traverse du nord au sud le territoire de la commune.

Une seule route départementale relie La Madeleine-sur-Loing aux communes voisines : la D 40, à Bagneaux-sur-Loing, au nord ; à Souppes-sur-Loing, au sud.

Le canal du Loing traverse l'extrémité est de la commune du sud au nord.

Transports[modifier | modifier le code]

La Madeleine-sur-Loing est desservie par deux lignes du réseau de bus Vallée du Loing - Nemours :

  • la ligne 11B, qui relie Château-Landon à Nemours ;
  • la ligne 12, qui relie Château-Landon à Nemours.

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est mentionné sous les formes La Magdelene en 1489[48] ; La Madeleine de Corbeval en 1790[49] ; La Madeleine-sur-Loing (Décret du ).

Une madeleine, est un vieil hospice chrétien proche d'une voie ou d'une route ancienne qui a pu évoluer à l'époque médiévale en maladrerie, léproserie, hôpital, chapelle… souvent à l'origine de toponymes actuels.

Loing désigne la rivière traversant les départements de l'Yonne, du Loiret et de Seine-et-Marne.

Histoire[modifier | modifier le code]

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mars 1983 3 octobre 2015 Jean-Jacques Hyest
Démissionnaire
UMP Administrateur territorial
Membre du Conseil constitutionnel (2015 → 2019)
sénateur de Seine-et-Marne (1995 → 2015)
Député de Seine-et-Marne (3e circ.) (1986 → 1995)
Conseiller général de Château-Landon (1982 → 2015)
Président de la CC Gâtinais-val de Loing (2010 → 2015)
2015 mai 2020 Nicole Blouzat[50]   Retraitée
mai 2020 En cours Jean-Jacques Hyest[51] LR  

Politique environnementale[modifier | modifier le code]

Équipements et services[modifier | modifier le code]

Eau et assainissement[modifier | modifier le code]

L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [52],[53].

Assainissement des eaux usées[modifier | modifier le code]

En 2020, la commune de La Madeleine-sur-Loing ne dispose pas d'assainissement collectif[54],[55].

L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[56]. La commune assure le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[54],[57].

Eau potable[modifier | modifier le code]

En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par la commune qui en a délégué la gestion à la SAUR, dont le contrat expire le [54],[58],[59].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Les habitants sont appelés les Magdaléniens et Magdaléniennes[60].

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[61]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[62].

En 2021, la commune comptait 350 habitants[Note 9], en stagnation par rapport à 2015 (Seine-et-Marne : +3,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
134146178150161195205210226
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
229220234232235210226246282
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
310289252215207204208186197
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
221254286261287354368376342
2014 2019 2021 - - - - - -
350360350------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[63] puis Insee à partir de 2006[64].)
Histogramme de l'évolution démographique

Événements[modifier | modifier le code]

  • Vide-grenier avec artisans fin septembre.

Économie[modifier | modifier le code]

Secteurs d'activité[modifier | modifier le code]

Agriculture[modifier | modifier le code]

La Madeleine-sur-Loing est dans la petite région agricole dénommée le « Gâtinais », à l'extrême sud-ouest du département, s'étendant sur un large territoire entre la Seine et la Loire sur les départements du Loiret, de Seine-et-Marne, de l'Essonne et de l'Yonne[Carte 6]. En 2010, aucune orientation technico-économique[Note 10] de l'agriculture ne se dégage sur la commune[65].

Si la productivité agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de 2 000 ha par an dans les années 1980, moins dans les années 2000) et de réduction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les années 2010[66]. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune où le nombre d’exploitations est passé de 4 en 1988 à 0 en 2010[65]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Madeleine-sur-Loing, observées sur une période de 22 ans :

Évolution de l’agriculture à la La Madeleine-sur-Loing entre 1988 et 2010.
1988 2000 2010
Dimension économique[65],[Note 11]
Nombre d’exploitations (u) 4 1 0
Travail (UTA) 5 1 0
Surface agricole utilisée (ha) 232 151 0
Cultures[67]
Terres labourables (ha) 232 s 0
Céréales (ha) 187 s
dont blé tendre (ha) 80 s
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) 34
Tournesol (ha) 12
Colza et navette (ha) 16 s
Élevage[65]
Cheptel (UGBTA[Note 12]) 0 0

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

L'église Sainte-Marie-Madeleine.

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Église Sainte-Marie-Madeleine (inscrite au titre des monuments historiques, XIIIe siècle).
  • Croix hosannière au cimetière (inscrite au titre des monuments historiques).
  • Tour d'un château fort, dans un bois.
  • Manoir de Beaumoulin.
  • Canal du Loing.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

L'architecte Pierre Dufau, grand prix de Rome, a rénové et habité le manoir de Beaumoulin.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Collectif d’historiens, Le patrimoine des communes de la Seine-et-Marne - tome 1, Paris, Éditions Flohic, , 1507 p. (ISBN 2-84234-100-7), « La Madeleine-sur-Loing », p. 214–215

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
  2. Les distances sont mesurées entre chef-lieux de communes à vol d'oiseau.
  3. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  4. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  7. Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...
  8. En raison des arrondis, la somme des pourcentages n’est pas toujours égale à 100 %.
  9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  10. L'orientation technico-économique d'une exploitation est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  11. L'indicateur s signifie que la donnée n'est pas diffusée par respect du secret statistique.
  12. L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d’espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).
  • Cartes
  1. « Sites Natura2000 de Madeleine-sur-Loing » sur Géoportail (consulté le 15 janvier 2021)..
  2. « Zones ZNIEFF de Madeleine-sur-Loing » sur Géoportail (consulté le 15 janvier 2021)..
  3. « La Madeleine-sur-Loing - Occupation simplifiée 2017 », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consulté le ).
  4. IAU Île-de-France, « Évolution de l'occupation des sols de la commune vue par photo aérienne (1949-2018) », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consulté le ).
  5. « Géoportail de l’urbanisme », sur geoportail-urbanisme.gouv.fr (consulté le ).
  6. [PDF]« Carte des petites régions agricoles en Seine-et-Marne », sur driaaf.ile-de-france.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

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  2. Stephan Georg, « Distance entre La Madeleine-sur-Loing et Melun », sur fr.distance.to (consulté le ).
  3. Stephan Georg, « Distance entre La Madeleine-sur-Loing et Fontainebleau », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. Stephan Georg, « Distance entre La Madeleine-sur-Loing et Nemours », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Communes les plus proches de La Madeleine-sur-Loing », sur villorama.com (consulté le ).
  6. a et b « InfoTerre », sur le site du Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) (consulté le ).
  7. a et b « Carte géologique harmonisée du département de la Seine-et-Marne » [PDF], sur le site du Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) (consulté le ).
  8. Sandre, « Fiche cours d'eau - Le canal du Loing (F4--3692) ».
  9. Sandre, « Fiche cours d'eau - Le Loing (F4--0200) ».
  10. Sandre, « Fiche cours d'eau - Bras du Loing (F4375701) ».
  11. Sandre, « Fiche cours d'eau - Bras du Loing (F4375601) ».
  12. Sandre, « Fiche cours d'eau - Bras du Loing (F4376001) ».
  13. Sandre, « Fiche cours d'eau - Bras du Loing (F4376101) ».
  14. 77267 Site SIGES – Seine-Normandie (Système d’information pour la gestion des eaux souterraines en Seine-Normandie), consulté le 4 février 2019
  15. « SAGE dans le département de Seine-et-Marne », sur le site de la préfecture de Seine-et-Marne (consulté le ).
  16. « SAGE Nappe de Beauce et milieux aquatiques associés - Documents », sur gesteau.fr (consulté le ).
  17. « le Schéma d'aménagement et de gestion des Eaux de la nappe de Beauce », sur sage-beauce.fr (consulté le ).
  18. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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