Voinsles

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Voinsles
Voinsles
L'église Saint-Étienne.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Seine-et-Marne
Arrondissement Provins
Intercommunalité Communauté de communes Val Briard
Maire
Mandat
Évelyne Rietsch
2020-2026
Code postal 77540
Code commune 77527
Démographie
Gentilé Vincelais
Population
municipale
577 hab. (2021 en diminution de 4,79 % par rapport à 2015)
Densité 20 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 41′ 29″ nord, 3° 00′ 19″ est
Altitude Min. 86 m
Max. 133 m
Superficie 28,44 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Fontenay-Trésigny
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Liens
Site web mairie-de-voinsles.com

Voinsles [vwɛ̃l] Écouter est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Le village est situé à 5 km à l'est de Rozay-en-Brie, à 30 km au nord-ouest de Provins et à 21 km au nord de Nangis[Carte 1].

Localisation de la commune de Voinsles dans le département de Seine-et-Marne

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Carte des communes limitrophes de Voinsles.

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

La commune est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible[1].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Réseau hydrographique[modifier | modifier le code]

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Carte des réseaux hydrographique et routier de Voinsles.

Le réseau hydrographique de la commune se compose de treize cours d'eau référencés :

  • la rivière l'Yerres, longue de 98,23 km[2], affluent en rive droite de la Seine, forme la limite avec la commune voisine de Lumigny-Nesles-Ormeaux ;
    • un bras de l'Yerres de 0,46 km[3] ;
    • le ru de la Fontaine Saint-Jean, 3,19 km[4], et ;
    • le ru des Fontaines Blanches, 4,94 km[5], affluents de l’Yerres ;
      • le ru de la Tessonnerie, 5,49 km[6], qui conflue avec le ru des Fontaines Blanches ;
    • la Visandre, affluent de l'Yerres en rive gauche, longue de 30,93 km[7], traverse le territoire de la commune ;
      • le ru d'Orlon, 3,1 km[8], et ;
        • le fossé Berthoux (canal non navigable), 1,06 km[9], qui conflue avec le ru d'Orlon ;
      • le fossé Saint-Michel, canal de 1,30 km[10], et ;
      • le ru Marderon, 2,7 km[11], affluents de la Visandre ;
        • un bras de 0,1 km[12] ;
  • le ru de Vallière[13], long de 12,52 km, affluent de l'Yvron ;
    • le ru de Melenfroy, 3,75 km[14], affluent du ru de Vallière.

La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 23,54 km[15].

Gestion des cours d'eau[modifier | modifier le code]

Afin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du , plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles : le SDAGE, à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE, à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Le département de Seine-et-Marne est couvert par six SAGE, au sein du bassin Seine-Normandie[16].

La commune fait partie du SAGE « Yerres », approuvé le . Le territoire de ce SAGE correspond au bassin versant de l’Yerres, d'une superficie de 1 017 km2, parcouru par un réseau hydrographique de 450 kilomètres de long environ, répartis entre le cours de l’Yerres et ses affluents principaux que sont : le ru de l'Étang de Beuvron, la Visandre, l’Yvron, le Bréon, l’Avon, la Marsange, la Barbançonne, le Réveillon[17]. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurés par le syndicat mixte pour l'assainissement et la gestion des eaux du bassin versant de l’Yerres (SYAGE), qualifié de « structure porteuse »[18].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[19]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[20].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 725 mm, avec 11,3 jours de précipitations en janvier et 7,8 jours en juillet[19]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Grandpuits-Bailly-Carrois à 12 km à vol d'oiseau[21], est de 11,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 704,0 mm[22],[23]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[24].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Réseau Natura 2000[modifier | modifier le code]

Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[25].

Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats »[26],[Carte 2] : « L'Yerres de sa source a Chaumes-en-Brie », d'une superficie de 18 ha, un tronçon de 40 km de l'Yerres qui héberge une faune piscicole et une végétation aquatique devenues rares en Ile-de-France[27],[28].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Voinsles est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[29],[30],[31].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[32],[33].

Lieux-dits et écarts[modifier | modifier le code]

La commune compte 79 lieux-dits administratifs[Note 3] répertoriés consultables ici[34] dont deux hameaux, Villeneuve-la-Hurée et Planoy.

On dénombre de nombreuses fermes isolées : Grisien, les Hauts Grès, la Ferme Neuve, la Tessonnerie, Vrignel, Blandureau, le Breuil.

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (82,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (82,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (82,8 %), forêts (15,2 %), zones urbanisées (2 %)[35].

Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[36],[37],[Carte 3]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 4].

Planification[modifier | modifier le code]

La commune disposait en 2019 d'un plan local d'urbanisme en révision[38]. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme[Carte 5].

Logement[modifier | modifier le code]

En 2016, le nombre total de logements dans la commune était de 236 dont 98,3 % de maisons et 1,7 % d'appartements.

Parmi ces logements, 91,1 % étaient des résidences principales, 5,5 % des résidences secondaires et 3,4 % des logements vacants.

La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s'élevait à 91 % contre 6,1 % de locataires et 2,8 % logés gratuitement[39] -[Note 4].

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

On y accède par la N 4 qui coupe la commune en deux.

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est mentionné sous les formes villa Venule en 1218 ; Venulum en 1257 ; Voile en 1260 ; Veolla en 1271 ; Venula en 1271, Voyne en 1332 ; Voinle en 1467[40] ; Voinsles et le Breuil en 1801[41].

Du latin venula « petit filet d'eau »[40] ou « petit village aux rues étroites ».

Histoire[modifier | modifier le code]

On trouve son nom cité en 1218. Le chemin de Rozoy à Sésane ou grande route de Sésane passait par Voinsles venant de Rozoy (ancien nom de Rozay-en-Brie) et allant vers Vaudoy-en-Brie (la route qui prendra le nom de nationale 4 venant de Paris s'arrêtait à Rozoy).

Jusqu'en 1285 le village était situé dans une « marche séparante » dans laquelle les habitants dépendaient du puissant comte de Champagne et du roi, chacun ayant des droits de justice. Il faudra attendre le mariage de Philippe IV avec Jeanne de Navarre pour que Voinsles soit rattachée à la couronne.

La commune de Voinsles s'est agrandie en 1842 des anciennes communes de Vileneuve-la-Hurée et de Planoy[41]. Villeneuve-la-Hurée, située sur un éperon, était certainement un point fortifié. Il ne reste à Planoy que quelques maisons et une grande ferme. Son église disparue était dédiée à saint Leu et saint Gilles.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

La commune de Voinsles fait partie de la Communauté de communes du Val Briard depuis le .

Elle faisait précédemment partie de la communauté de communes les Sources de l'Yerres.

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
avant 1995 ? Christian Piot    
         
1998 mars 2008 Laurence L'Herminier    
mars 2008 2020 Olivier Husson PS Juriste
2020 En cours Évelyne Rietsch[42]    

Équipements et services[modifier | modifier le code]

Eau et assainissement[modifier | modifier le code]

L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [43],[44].

Assainissement des eaux usées[modifier | modifier le code]

En 2020, la commune de Voinsles ne dispose pas d'assainissement collectif[45],[46].

L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[47]. La communauté de communes Val Briard (CCVB) assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[45],[48].

Eau potable[modifier | modifier le code]

En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par la commune qui en a délégué la gestion à l'entreprise Suez, dont le contrat expire le [45],[49],[50].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[51]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[52].

En 2021, la commune comptait 577 habitants[Note 5], en diminution de 4,79 % par rapport à 2015 (Seine-et-Marne : +3,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
303309313279245297370440475
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
492481483451466461470491464
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
444487512415423429400371424
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
359331298375415500537539577
2014 2019 2021 - - - - - -
610576577------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[41] puis Insee à partir de 2006[53].)
Histogramme de l'évolution démographique

Événements[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]

En 2018, le nombre de ménages fiscaux de la commune était de 212, représentant 591 personnes et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 27 120 euros[54].

Emploi[modifier | modifier le code]

En 2017 , le nombre total d’emplois dans la zone était de 66, occupant 307 actifs résidants. Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 76,6 % contre un taux de chômage de 4,7 %. Les 18,6 % d’inactifs se répartissent de la façon suivante : 10,2 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 4,7 % de retraités ou préretraités et 3,7 % pour les autres inactifs[55].

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

En 2018, le nombre d'établissements actifs était de 33 dont 2 dans l’industrie manufacturière, industries extractives et autres, 6 dans la construction, 5 dans le commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration, 1 dans l’information et communication, 1 dans les activités financières et d'assurance, 2 dans les activités immobilières, 10 dans les activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien, 1 dans l’administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale et 5 étaient relatifs aux autres activités de services[56].

En 2019, 6 entreprises ont été créées sur le territoire de la commune, dont 4 individuelles.

Au 1er janvier 2020, la commune ne disposait pas d’hôtel et de terrain de camping[57].

Agriculture[modifier | modifier le code]

Voinsles est dans la petite région agricole dénommée la « Brie centrale », une partie de la Brie autour de Mormant[Carte 6]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 6] de l'agriculture sur la commune est la culture de céréales et d'oléoprotéagineux (COP)[58].

Si la productivité agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de 2 000 ha par an dans les années 1980, moins dans les années 2000) et de réduction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les années 2010[59]. Cette tendance n'est pas confirmée au niveau de la commune qui voit le nombre d'exploitations augmenter et passer de 13 en 1988 à 14 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 145 ha en 1988 à 153 ha en 2010[58]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Voinsles, observées sur une période de 22 ans :

Évolution de l’agriculture à Voinsles entre 1988 et 2010.
1988 2000 2010
Dimension économique[58],[Note 7]
Nombre d’exploitations (u) 13 14 14
Travail (UTA) 35 24 20
Surface agricole utilisée (ha) 1 882 1 902 2 142
Cultures[60]
Terres labourables (ha) 1 856 1 895 2 093
Céréales (ha) 1 218 1 263 1 281
dont blé tendre (ha) 819 889 s
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) 308 216 149
Tournesol (ha) 193 s s
Colza et navette (ha) 27 139 274
Élevage[58]
Cheptel (UGBTA[Note 8]) 181 62 93

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

L'église Saint-Étienne.
L'église Saint-Étienne - cloche de l'église sonnant la demie :
Église Saint-Martin de Villeneuve-la-Hurée
Église Saint-Martin de Villeneuve-la-Hurée.

Patrimoine religieux[modifier | modifier le code]

  • L'église de Voinsles, dont certains éléments du chœur seraient du XIIIe siècle, a vu son clocher rehaussé en 1775 et son bas-côté reconstruit en 1857. Elle est placée sous le vocable de Saint-Étienne et a un second patron, saint Mathurin.
De nombreuses pièces son classées à titre d'objet : console en marbre et bois peint (XVIIIe siècle), maître-autel en bois polychrome (XVIIIe siècle), dalle funéraire de 1552. Autrefois un parc et un château jouxtaient l'église.
  • L'église de Villeneuve-la-Hurée, dédiée au culte de saint Martin, a été restaurée au XIXe siècle. Elle possède une chaire en bois du XVIIIe siècle[61].

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Dans cette commune naquit en Lucien Carcat, qui fut déporté à Büchenwald en 1942 pour ses actes de résistance dans la commune de Coulommiers. Il n'en revint malheureusement pas. Lui qui était ingénieur des travaux publics de l'État, et qui aimait la science, serait fier de savoir qu'en ayant souffert et laissé sa vie dans le tunnel de Dora, il a ainsi participé à la conquête de la Lune. En effet, les V2, construits dans ce tunnel sont les ancêtres de la fusée qui amena la mission Apollo 11 sur la Lune.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Collectif d’historiens, Le patrimoine des communes de la Seine-et-Marne - tome 2, Paris, Éditions Flohic, , 1507 p. (ISBN 2-84234-100-7), « Voinsles », p. 1360–1363

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...
  4. En raison des arrondis, la somme des pourcentages n’est pas toujours égale à 100 %.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  6. L'orientation technico-économique d'une exploitation est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  7. L'indicateur s signifie que la donnée n'est pas diffusée par respect du secret statistique.
  8. L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d’espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).
  • Cartes
  1. « Localisation de Voinsles, » sur Géoportail (consulté le 29 mars 2020)..
  2. « Sites Natura2000 de Voinsles » sur Géoportail (consulté le 15 janvier 2021)..
  3. « Voinsles - Occupation simplifiée 2017 », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consulté le ).
  4. IAU Île-de-France, « Évolution de l'occupation des sols de la commune vue par photo aérienne (1949-2018) », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consulté le ).
  5. « Géoportail de l’urbanisme », sur https://www.geoportail-urbanisme.gouv.fr/ (consulté le ).
  6. [PDF]« Carte des petites régions agricoles en Seine-et-Marne. », sur driaaf.ile-de-france.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Plan séisme consulté le 2 mars 2019 ».
  2. Sandre, « Fiche cours d'eau - L’Yerres (F4--0210) ».
  3. Sandre, « Fiche cours d'eau - Bras de l'Yerres (F47-0421) ».
  4. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ru de la Fontaine Saint-Jean (F4708000) ».
  5. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ru des Fontaines Blanches (F4723000) ».
  6. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ru de la Tessonnerie (F4723500) ».
  7. Sandre, « Fiche cours d'eau - Le ruisseau de la Visandre (F4710600) ».
  8. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ru d'Orlon (F4717000) ».
  9. Sandre, « Fiche cours d'eau - Fossé Berthoux (F4717600) ».
  10. Sandre, « Fiche cours d'eau - Fossé Saint-Michel (F4718000) ».
  11. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ru Marderon (F4719000) ».
  12. Sandre, « Fiche cours d'eau - Bras du Marderon (F4717001) ».
  13. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ru de Vallière (F4737000) ».
  14. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ru de Melenfroy (F4737500) ».
  15. 77527 Site SIGES – Seine-Normandie (Système d’information pour la gestion des eaux souterraines en Seine-Normandie), consulté le 2 mars 2019
  16. « SAGE dans le département de Seine-et-Marne », sur le site de la préfecture de Seine-et-Marne (consulté le ).
  17. « SAGE Yerres - Documents », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le ).
  18. site officiel du Syndicat mixte pour l'assainissement et la gestion des eaux du bassin versant de l’Yerres (SYAGE)
  19. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  20. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  21. « Orthodromie entre Voinsles et Grandpuits-Bailly-Carrois », sur fr.distance.to (consulté le ).
  22. « Station Météo-France « Nangis » (commune de Grandpuits-Bailly-Carrois) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  23. « Station Météo-France « Nangis » (commune de Grandpuits-Bailly-Carrois) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  24. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  25. « Réseau européen Natura 2000 », sur le site du Ministère de la transition écologique et solidaire (consulté le ).
  26. « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Voinsles », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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  29. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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