Raffinose

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D-Raffinose
Image illustrative de l’article Raffinose
Identification
Nom UICPA (2R,3R,4S,5S,6R)-2-[(2S,3S,4S,5R)-3,4-dihydroxy-2,5-bis(hydroxyméthyl)oxolan-2-yl]oxy-6-[ (2S,3R,4S,5R,6R)-3,4,5-trihydroxy-6-(hydroxyméthyl)oxan-2-yl]oxyméthyl]oxane-3,4,5-triol
Synonymes

mélitose
mélitriose
gossypose
α-D-galactosylsucrose

No CAS 512-69-6 (anhydre)
17629-30-0 (pentahydrate)
No ECHA 100.007.407
No CE 208-146-9
PubChem 439242
SMILES
Apparence Poudre blanche cristalline
Propriétés chimiques
Formule C18H32O16  [Isomères]
Masse molaire[1] 504,437 1 ± 0,021 4 g/mol
C 42,86 %, H 6,39 %, O 50,75 %,
Propriétés physiques
fusion 80 °C [2]
Solubilité Soluble
Masse volumique 1,465 g·cm-3

Unités du SI et CNTP, sauf indication contraire.

Le raffinose est un triholoside (oligoside) composé d'une unité de galactose, d'une unité de glucose et une unité fructose. Ou plus simplement c'est une unité de galactose attachée à une unité de saccharose par son glucose.

On trouve le raffinose dans un nombre important de légumes comme, les haricots, choux communs, choux de Bruxelles, brocoli, asperge et autres plantes à grains (comme les graines de soja)[3].

Le raffinose n'est pas un sucre réducteur, les carbones hémiacétaliques sont impliqués dans la liaison osidique. L'hydrolyse du raffinose par une α-galactosidase donne du saccharose et du galactose.

Les humains et autres animaux monogastriques (cochon et poule) ne possèdent pas l'enzyme α-galactosidase, ainsi cet oligoside n'est-il pas digéré par l'estomac et l'intestin grêle. Par contre il est partiellement fermenté par les bactéries présentes dans le gros intestin ce qui produit du dioxyde de carbone, du méthane et de l'hydrogène, conduisant à la formation de flatulence généralement associée à la consommation de haricots et autres légumes[3].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Masse molaire calculée d’après « Atomic weights of the elements 2007 », sur www.chem.qmul.ac.uk.
  2. Raffinose, 5-Hydrate, Fiche de sécurité, consultée le 25 juin 2009
  3. a et b (en) [PDF] T Nakakuki (2002) Present status and future of functional oligosaccharide development in Japan. Pure and Applied Chemistry 2002, 74, 1245-1251.