Statue-menhir du Bon Espoir
Cet article est une ébauche concernant le mégalithisme et le Tarn.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants.
| Statue-menhir du Bon Espoir | |
| Présentation | |
|---|---|
| Type | Statue-menhir |
| Période | Néolithique |
| Faciès culturel | Groupe rouergat |
| Visite | propriété privée |
| Caractéristiques | |
| Dimensions | 0,93 m x 0,76 m x 0,14 m |
| Matériaux | grès |
| Géographie | |
| Pays | |
| Région | Occitanie |
| Département | Tarn |
| Commune | Viane |
modifier  |
|
La statue-menhir du Bon Espoir est une statue-menhir appartenant au groupe rouergat découverte à Viane, dans le département du Tarn en France.
Description[modifier | modifier le code]
La pierre a été découverte en 1954 lors d'un labour par Gilbert Avizou[1] et reconnue comme étant une statue-menhir par Marie Maraval en 1980[2]. Elle est constituée d'une dalle en grès permien de couleur rouge, roche dont le gisement le plus proche est situé à environ 5 km au nord-est Elle mesure 0,93 m de hauteur sur 0,76 m de large et épaisse de 0,14 m[3]. La base est tronquée mais il pourrait s'agir d'une cassure d'origine naturelle ; elle est endommagée en plusieurs endroits par des traces de chocs et de griffures consécutives à ses déplacements successifs et à de très mauvaises conditions de stockage[3].
La dalle a été gravée sur les deux faces, les décors sont érodés. C'est une statue féminine. Côté antérieur, les seins sont positionnés de part et d'autre du nez en forme de « V », les bras sont repliés, les jambes et les pieds sont absents[1]. Côté postérieur, les crochets-omoplates entourent les cheveux regroupés en une longue natte passant sous la ceinture. Le personnage porte un collier à quatre[3] ou cinq rangs[1], le dernier rang soutenant une pendeloque double. La ceinture serre un vêtement, à plis peu visibles, des deux côtés de la pierre. Elle comporte un décor à motif de chevrons uniquement dans le dos[1].
La statue est conservée par le propriétaire[2].
Notes et références[modifier | modifier le code]
Annexes[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Marc Jarry, « Étude documentaire de statues-menhirs du département du Tarn en vue de mesures de protection et de conservation », dans Actes du 2e colloque international sur la statuaire mégalithique. Saint-Pons de Thomières, septembre 1997, Albi, Revue de la fédération archéologique de l'Hérault, , 401 p. (ISSN 0221-4792), p. 363-375
- Jean Lautier (Fédération Tarnaise de Spéléo-Archéologie), Les Mégalithes du département du Tarn, Ferrières, Frèrerie de Ferrières, , 97 p. (ISSN 0221-3346), p. 56
- Michel Maillé (préf. Jean Guilaine), Hommes et femmes de pierre - Statues-menhirs du Rouergue et du Haut-Languedoc, Toulouse, Archives d'Écologie Préhistorique, , 538 p. (ISBN 9782358420044), p. 274-275
