Barlin

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Barlin
Barlin
La mairie, l'église et le monument aux morts.
Blason de Barlin
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Arrondissement Béthune
Intercommunalité CA de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane
Maire
Mandat
Julien Dagbert
2020-2026
Code postal 62620
Code commune 62083
Démographie
Gentilé Barlinois
Population
municipale
7 366 hab. (2021 en diminution de 4,81 % par rapport à 2015)
Densité 1 192 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 27′ 21″ nord, 2° 37′ 10″ est
Altitude Min. 51 m
Max. 131 m
Superficie 6,18 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Béthune
(banlieue)
Aire d'attraction Nœux-les-Mines
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Nœux-les-Mines
Législatives 10e circonscription du Pas-de-Calais
Localisation
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Barlin
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Barlin
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Barlin
Liens
Site web https://www.barlin.fr/

Barlin est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les Barlinois.

La commune fait partie de la communauté d'agglomération de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane qui regroupe 100 communes et compte 276 238 habitants en 2019.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Barlin est une commune du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais dans le Pas-de-Calais située à 6 km au sud-est de Bruay-la-Buissière, 8 km au sud-ouest de Béthune, 32 km au sud-ouest de Lille et à 24 km de la frontière entre la Belgique et la France.

Carte

Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de six communes :

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

La superficie de la commune est de 6,18 km2 ; l'altitude varie entre 51 à 131 mètres[1].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie[2].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 945 mm, avec 12,7 jours de précipitations en janvier et 8,9 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Lillers à 15 km à vol d'oiseau[5], est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 731,5 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique[modifier | modifier le code]

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal comprend une ZNIEFF de type 1[Note 1] : le coteau et la forêt domaniale d'Olhain, d’une superficie de 614 ha et d'une altitude variant de 103 à 180 mètres. Cette ZNIEFF est située au niveau de la première ligne de crête de la partie nord des collines de l'Artois[9].

Carte de la ZNIEFF sur la commune.

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Barlin est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[10],[11],[12]. Elle appartient à l'unité urbaine de Béthune, une agglomération inter-départementale regroupant 94 communes[13] et 356 052 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[14],[15].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nœux-les-Mines, dont elle est une commune du pôle principal[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 8 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[16],[17].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (48,4 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (42,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (48,3 %), zones urbanisées (44,4 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (4 %), forêts (3,3 %)[18]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Logement[modifier | modifier le code]

En 2016, le nombre total de logements dans la commune était de 3 391, alors qu'il était de 3 166 en 1999[a 1].

Parmi ces logements, 94,4 % étaient des résidences principales, 0,2 % des résidences secondaires et 5,4 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 89,4 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 10,6 % des appartements[a 2].

La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 38,5 %, en légère hausse par rapport à 1999 (36,5 %). La part de logements HLM loués vides (logements sociaux) était de 46,3 % contre 26,8 % en 1999[a 3].

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Voies de communication[modifier | modifier le code]

La commune est traversée par la RD 179 et est tangentée au sud par la RD 301 (Rocade minière).

Transport ferroviaire[modifier | modifier le code]

La commune est desservie par le bus à haut niveau de service (BHNS) du réseau d'autobus de Lens-Béthune appelé Tadao.

Un projet de réouverture de la ligne ferroviaire Bruay-Lens est défendu[réf. nécessaire], qui placerait Barlin en connexion au nœud géographique régional en la reliant à Lille via Lens.

La commune était située sur la ligne de Bully - Grenay à Brias, une ancienne ligne de chemin de fer qui reliait, de 1875 à 1990, Bully-les-Mines à Brias.

Politique de développement durable[modifier | modifier le code]

La commune a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2005[19].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous les formes Ballin en 1141, Barling en 1253[20], Bellin en 1438 (archives du Nord, B. 1604) et Barlaing en 1556[réf. nécessaire].

Histoire[modifier | modifier le code]

Au XIIe siècle, le territoire de Barlin se divisait en plusieurs seigneuries qui dépendaient du château de Saint-Pol-sur-Ternoise, d'Arras ou de Béthune. .

Le 7 septembre 1579, la ville d'Hénin-Liétard est érigée en comté, avec adjonction de la baillie et fief de Gouy-Servain, au bénéfice d'Oudard de Bournonville, chevalier, baron de Barlin et Houllefort, seigneur de Capres, Divion, Ranchicourt, Tournes, Bandas, du Maisnil, gentilhomme de la bouche du roi (maître d'hôtel du roi), chef d'une bande d'hommes d'armes, gouverneur et capitaine des ville et cité d'Arras, capitaine d'une compagnie de chevau-légers[21].

Au milieu du XIXe siècle, l'activité charbonnière a commencé à Barlin et la ville a alors connu un essor démographique très important.

La commune est desservie par une gare sur la ligne de Bully - Grenay à Brias, qui est déclarée d'utilité publique en 1876 et classée dans le réseau d'intérêt général par une loi de 1884. La gare n'accueille plus de trafic voyageur depuis 1958 et le trafic fret, qui permettait la desserte de la zone industrielle de Ruitz et des Ciments Français de la Loisne, cesse en 1990. La gare est démolie à la fin des années 1970[22]

Le 16 avril 1917, un coup de grisou à la fosse 9 de Barlin fait 42 morts[23].

Pendant la Première Guerre mondiale, des troupes ont pris leur cantonnement en janvier 1915 sur Barlin[24], ou encore en avril 1915[25].

La commune est décorée de la Croix de guerre 1914-1918 le [26].

En 1922, Désiré Hermary, ancien maire, critique la décision de son successeur d'ouvrir une maison de tolérance à Barlin[27].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

La mairie.

Découpage territorial[modifier | modifier le code]

La commune se trouve, depuis 1926, dans l'arrondissement de Béthune du département du Pas-de-Calais.

Commune et intercommunalités[modifier | modifier le code]

Barlin était membre de la communauté d'agglomération de l'Artois, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, cette intercommunalité a fusionné avec ses voisines pour former, le , la communauté d'agglomération de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane dont est désormais membre la commune.

Circonscriptions administratives[modifier | modifier le code]

La commune faisait partie de 1801 à 1962 du canton de Houdain , année où elle intègre le du canton de Bruay-en-Artois. Elle devient en 1984 le chef-lieu du canton de Barlin[1]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Nœux-les-Mines.

Circonscriptions électorales[modifier | modifier le code]

Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la dixième circonscription du Pas-de-Calais.

Élections municipales et communautaires[modifier | modifier le code]

Lors du premier tour des élections municipales de 2014 dans le Pas-de-Calais, la liste PS menée par le maire sortant Michel Dagbert obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 1 836 voix (52,56 %, 22 conseillers municipaux élus dont 3 communautaires), devançant très largement les listes menées respectivement par[28] :
- Jean-Michel Cavigneaux (DVG, 964 voix, 27,59 %, 4 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire) ;
- Philippe Reszel (DVG, 693 voix, 19,83 %, 3 conseillers municipaux élus).
Lors de ce scrutin, 37,64 % des électeurs se sont abstenus.

Lors du premier tour des élections municipales de 2020 dans le Pas-de-Calais, la liste PS menée par le maire sortant Julien Dagbert — qui avait succédé à Gérard Paillard après sa démission en 2018, et qui lui-même avait succédé au maire réélu de 2014 Michel Dagbert — obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 1 732 voix (65,71 %, 24 conseillers municipaux élus dont 3 communautaires), devançant très largement les listes menées respectivement par[29],[30] : - Rémy Majorczyk[31] (SE, 700 voix, 26,56 %, 4 conseillers municipaux élus) ;
- Patricia Ricart (SE, 204 voix, 7,74 %, 1 conseiller municipal élu).
Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France , 53,51 % des électeurs se sont abstenus.

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Michel Dagbert lors du départ de la 3e étape des Quatre Jours de Dunkerque 2015 à Barlin.
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1945 1947 Alfred Monsauret[32] PCF Marchand de meubles
1947 1976 Raymond Derancy[34],[35] SFIO
puis PS
Ouvrier, puis contrôleur des Houillères nationales
Député du Pas-de-Calais (10e circ) (1959 → 1967)
Conseiller général de Bruay-en-Artois (1964 → 1970)
1976 2002 Joseph Brabant[36] PS Proviseur de lycée d'enseignement professionnel
Conseiller général de Barlin (1985 → 2002)
Président du district de l'Artois (1981 → 2002)
Décédé en fonction
2002 juillet 2014[37] Michel Dagbert PS[38] Conseiller général de Barlin (2002 → 2015)
Président du conseil; général puis départemental (2014 → 2017)
Démissionnaire après son élection comme président du conseil général[39].
juillet 2014[40] janvier 2018[41] Gérard Paillard PS Agent de maîtrise retraité, beau-frère de Joseph Brabant
Démissionnaire
janvier 2018[42] En cours
(au 12 juin 2021)
Julien Dagbert PS Ancien secrétaire de la mairie d'Haillicourt
Fils de Michel Dagbert
Vice-président de la CA de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane (2020 → )
Réélu pour le mandat 2020-2026[43]

Jumelages[modifier | modifier le code]

Carte
Jumelages et partenariats de Barlin.Voir et modifier les données sur Wikidata
Jumelages et partenariats de Barlin.Voir et modifier les données sur Wikidata
VillePaysPériode
Marklowice[44]Polognedepuis

Équipements et services publics[modifier | modifier le code]

Enseignement[modifier | modifier le code]

Barlin est située dans l'académie de Lille.

En 2013, elle administre quatre écoles maternelles et cinq écoles élémentaires communales[45].

Toujours en 2013, le département gère un collège : le collège Jean-Moulin[46].

Sports et loisirs[modifier | modifier le code]

Le cercle laïque de Barlin regroupe diverses activités sportives : le basketball, le tennis, le volley-ball, le cyclisme, le javelot tir sur cible, le football, le futsal, le handball. De plus, la commune possède une piscine municipale, Le Nautilud, dans laquelle il existe une école de natation.

Le club de basket-ball est nommé C.L.B Basket-ball. Il a été fondé en 1948. Il est passé d'une dizaine de licenciés dans les années 1990 à près de 180 aujourd'hui[Quand ?].

Les entraînements se déroulent au COSEC Joseph Brahant et à la Salle Jules Mercier.

Durant l'année 2016-2017, le club contient une équipe de baby U7 (5/6ans), U9 (7/8ans), U11 (9/10ans), U13 garçons (11/12ans), U13 filles (11/12ans), U15 mixte ufolep (13/14/15ans), senior A (20ans et plus) et senior B (20ans et plus, -20ans possible avec surclassement).

Au début des années 1970, sous l’impulsion de F. Wojtaszak, le club de basket du Cercle Laïque connut un nouvel essor grâce à l'arrivée de nombreux licenciés.

La construction de la salle des sports Jules Mercier permit aux jeunes de pratiquer une activité sportive dans de meilleures conditions.

Quelques années auparavant, les basketteurs jouaient dans la cour de l'école Pasteur où il fallait parfois balayer le terrain ou jeter du sel pour dégeler la surface de jeu.

Les années suivantes, il y a eu encore pas mal de nouveautés comme l'ascension fulgurante de l'ancienne joueuse barlinoise Claire Stievenard, licenciée au club de 2000 à 2004.

Beau parcours pour une ancienne « baby basketteuse » de Barlin qui doit être entraîneuse maintenant.

La commune est traversée par un chemin de randonnée PR qui la relie au GR de Pays du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais.

Justice, sécurité, secours et défense[modifier | modifier le code]

La commune dépend du tribunal judiciaire de Béthune, du conseil de prud'hommes de Béthune, de la cour d'appel de Douai, du tribunal de commerce d'Arras, du tribunal administratif de Lille, de la cour administrative d'appel de Douai et du tribunal pour enfants de Béthune[48].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Les habitants sont appelés les Barlinois[49].

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[50]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[51].

En 2021, la commune comptait 7 366 habitants[Note 4], en diminution de 4,81 % par rapport à 2015 (Pas-de-Calais : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
459440435513516506513493474
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
4685065125246316729701 2002 536
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
3 0374 2155 6168 65610 01910 41010 0649 7789 186
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
9 5018 9078 0077 8317 9487 9257 7547 6547 549
2014 2019 2021 - - - - - -
7 6727 5447 366------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[1] puis Insee à partir de 2006[52].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 37,9 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 24,8 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 3 612 hommes pour 3 991 femmes, soit un taux de 52,49 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,5 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[53]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,2 
90 ou +
1,3 
4,7 
75-89 ans
9,4 
16,1 
60-74 ans
17,7 
19,5 
45-59 ans
18,7 
19,2 
30-44 ans
17,1 
19,6 
15-29 ans
17,2 
20,7 
0-14 ans
18,6 
Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2020 en pourcentage[54]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,6 
5,5 
75-89 ans
8,9 
16,4 
60-74 ans
17,8 
20,3 
45-59 ans
19,3 
19,1 
30-44 ans
18,2 
18,1 
15-29 ans
16,2 
20,2 
0-14 ans
18,1 

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]

En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 20 816 , ce qui plaçait Barlin au 29 413e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[55].

Emploi[modifier | modifier le code]

En 2009, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 4 874 personnes, parmi lesquelles on comptait 63,1 % d'actifs dont 52,5 % ayant un emploi et 10,6 % de chômeurs[a 4].

On comptait 11 241 emplois dans la zone d'emploi, contre 1 319 en 1999. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone d'emploi étant de 2 569, l'indicateur de concentration d'emploi[Note 5] est de 48,3 %, ce qui signifie que la zone d'emploi offre un peu moins d'un emploi pour deux habitants actifs[a 5].

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

Au 31 décembre 2010, Barlin comptait 229 établissements : 8 dans l’agriculture-sylviculture-pêche, 8 dans l'industrie, 20 dans la construction, 142 dans le commerce-transports-services divers et 51 étaient relatifs au secteur administratif[a 6].

En 2011, 29 entreprises ont été créées à Barlin[a 7], dont 14 par des autoentrepreneurs[a 8].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Patrimoine mondial[modifier | modifier le code]

Depuis le , la valeur universelle et historique du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais est reconnue et inscrite sur la liste du patrimoine mondial l’UNESCO. Parmi les 353 sites, répartis sur 109 lieux inclus dans le périmètre du bassin minier, le site no 89 est constitué de la cité-jardin Jeanne d'Arc et de son école, d'un cavalier minier, à Barlin, et de la cité pavillonnaire de la Loisne et de la cité-jardin no 9 à Barlin et Hersin-Coupigny, ces éléments ont été bâtis pour la fosse no 9 - 9 bis des mines de Nœux ; le site no 91 est constitué de la fosse no 7 - 7 bis des mines de Nœux à Barlin et de sa cité pavillonnaire no 7, à Barlin et Maisnil-lès-Ruitz[56],[57].

Autres lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Monument historique[modifier | modifier le code]

La Fosse n° 7 - 7 bis des mines de Nœux, en partie, soit l'ancien bâtiment des pendus-bains-douches, en totalité et les façades et toitures des anciens ateliers font l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le [58].

Autres lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Barlin Blason
Écartelé: aux 1er et 4e de gueules à la frette d'or, aux 2e et 3e fascé d'argent et de gueules de huit pièces au sautoir de sable brochant sur le tout[60].
Ornements extérieurs
Croix de guerre 1914-1918
Détails
Ce sont celles de la famille de Gosson.
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Ouvrages consultables aux archives départementales du Pas-de-Calais[61] :

  • Leclercq Gérard, Barlin, Hersin-Coupigny, Sains-en-Gohelle et les alentours, Joué-lès-Tours, Alan Sutton, 2007.
  • Notes historiques sur le vieux Barlin et sur le château d'Olhain, 1947.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  5. L'indicateur de concentration d'emploi est égal au nombre d'emplois dans la zone pour 100 actifs ayant un emploi résidant dans la zone, selon la définition de l'Insee.
  6. "Remonter le temps" est un outil de comparaison de l’évolution de l’occupation des sols dans le temps sous forme de cartes ou photos aériennes : carte de Cassini (XVIIIe siècle), carte d'état-major (1820-1866) et période actuelle (1950 à aujourd'hui). Pour comparer deux autres cartes, sélectionner les cartes en haut de la page.

Dossier relatif à la commune[modifier | modifier le code]

[lire en ligne]

  1. LOG T1M - Évolution du nombre de logements par catégorie.
  2. LOG T2 - Catégories et types de logements.
  3. LOG T7 - Résidences principales selon le statut d'occupation.
  4. EMP T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité.
  5. EMP T5 - Emploi et activité.
  6. CEN T1 - Établissements actifs par secteur d'activité au 31 décembre 2010.
  7. DEN T1 - Créations d'entreprises par secteur d'activité en 2011.
  8. DEN T2 - Créations d'entreprises individuelles par secteur d'activité en 2011.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

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  36. « Hommage à Joseph Brabant, maire de Barlin de 1976 à 2002 : Un hommage à Joseph Brabant a été rendu jeudi, au columbarium du cimetière », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Son fils unique Marc, Michel Dagbert, maire, Serge Janquin, député, ont tour à tour pris la parole à la mémoire de celui qui a été « au service de la population barloinoise » durant 49 ans, 23 ans comme premier adjoint (de 1953 à 1976), et 26 ans comme maire (de 1976 à 2002) ».
  37. « Barlin : Michel Dagbert passe la main, Gérard Paillard élu maire : Moi, je viens toujours une demi-heure à l’avance pour avoir une bonne place… » Mardi soir, il fait beau et il y a match mais, à l’heure de la « volta », les Barlinois préfèrent se poser en famille au conseil municipal plutôt qu’en terrasse », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Pour la première fois depuis douze ans, il ne préside pas la séance : élu président du conseil général du Pas-de-Calais lundi 23 juin, il a de fait démissionné de son mandat de maire ».
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  40. Ruben Muller, « Gérard Paillard, maire de Barlin : « Pas un cheveu de ma tête n’aurait pensé que j’aurais pu être maire » : Quand il a ceint l’écharpe de premier adjoint en mars, « il n’était pas prévu que je sois maire ». Trois mois plus tard, Gérard Paillard, 68 ans, adjoint aux travaux pendant près de vingt ans, a pourtant succédé à Michel Dagbert, promu président du conseil général du Pas-de-Calais. Il enfile ainsi un costume longtemps porté par son beau-frère, un certain Joseph Brabant. », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
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  42. Ruben Muller, « Élu maire, Julien Dagbert, fils de Michel, a deux ans pour se faire un prénom : l y a dix jours, Gérard Paillard a annoncé sa démission lors de la cérémonie des vœux. Dimanche, les conseillers municipaux ont élu maire un des leurs, Julien Dagbert. Le candidat du groupe majoritaire a recueilli 21 voix contre 4 à David Carton (Dynamisme et démocratie) et 3 à Jean-Paul Courchelle (D’abord l’humain). », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
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