Brias

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Brias
Brias
La mairie.
Blason de Brias
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Arrondissement Arras
Intercommunalité CC du Ternois
Maire
Mandat
Cédric Demoulin
2020-2026
Code postal 62130
Code commune 62180
Démographie
Gentilé Briasois
Population
municipale
295 hab. (2021 en diminution de 3,28 % par rapport à 2015)
Densité 38 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 24′ 34″ nord, 2° 22′ 56″ est
Altitude Min. 122 m
Max. 166 m
Superficie 7,74 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Saint-Pol-sur-Ternoise
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Pol-sur-Ternoise
Législatives 1re circonscription du Pas-de-Calais
Localisation
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Brias
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Brias
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Brias
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Brias

Brias (Bryas avant 1997) est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les Briasois.

La commune fait partie de la communauté de communes du Ternois qui regroupe 103 communes et compte 37 989 habitants en 2019.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

La commune est limitrophe au sud-ouest de la commune de Saint-Pol-sur-Ternoise (Aire d'attraction de Saint-Pol-sur-Ternoise|aire d'attraction).

Carte
Carte interactive (cliquer sur la carte).

Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de sept communes :

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

La superficie de la commune est de 7,74 km2 ; son altitude varie de 122 à 166 m[1].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie[2].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 868 mm, avec 13,1 jours de précipitations en janvier et 9,7 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Fiefs à 11 km à vol d'oiseau[5], est de 10,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 070,6 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Paysages[modifier | modifier le code]

La commune s'inscrit dans les « paysages du Ternois » tels qu’ils sont définis dans l’atlas de paysages de la région Nord-Pas-de-Calais, conçu par la direction régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL)[Note 1],[9].

Ces paysages, qui concernent 138 communes avec trois pôles d’attraction que sont Hesdin à l'ouest, Saint-Pol-sur-Ternoise à l’est et, dans une moindre mesure, Frévent en lisière sud, sont délimités par deux cours d’eau : la Canche au Sud et la Ternoise au Nord. Ces paysages sont composés de plateaux, de vallées et de bocages. Les plateaux du Ternois montrent une structure tabulaire assez plane et une altitude assez régulière avec des points culminants entre 150 à 160 m.

Le territoire d’une vingtaine de kilomètres du Nord au Sud et d’Est en Ouest, est traversé par la D 939 reliant Saint-Pol-sur-Ternoise à Hesdin, par la D 912 entre Saint-Pol-sur-Ternoise et Frévent et par la ligne ferroviaire de Saint-Pol-sur-Ternoise à Étaples dans la vallée de la Canche. La position excentrée, en l’absence de grands axes autoroutiers ou ferrés structurants, a permis au Ternois de conserver un caractère rural et une certaine qualité de paysage.

Au niveau de l’occupation des sols, les surfaces cultivées sont omniprésentes sur les plateaux, avec majoritairement la culture de la betterave et de la pomme de terre, et représentent près de 72 % de la surface totale de ces paysages du Ternois, les espaces artificialisés, cantonnés dans les fonds de vallée, représentent 13 % et les surfaces boisées, présentes dans les deux principales vallées de la Ternoise et de la Canche, ne représentent que 6 %[10].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique[modifier | modifier le code]

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal comprend une ZNIEFF de type 1[Note 2] : le bois de Saint-Michel-sur-Ternoise. Cette ZNIEFF est occupée dans sa partie centrale par un massif forestier typique des bois artésiens avec hêtraie, érablaie et frênaie[11].

Carte de la ZNIEFF sur la commune.

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Brias est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[12],[13],[14].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Pol-sur-Ternoise, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 72 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[15],[16].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (91,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (96,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (77,6 %), prairies (7 %), zones agricoles hétérogènes (6,8 %), zones urbanisées (4,9 %), forêts (3,6 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Voies de communication[modifier | modifier le code]

La commune est desservie par les routes départementales D 916, reliant Hazebrouck à Doullens, et D 930 reliant Bruay-la-Buissière à Saint-Pol-sur-Ternoise[18].

Transport ferroviaire[modifier | modifier le code]

La commune se trouve à 5 km de la gare de Saint-Pol-sur-Ternoise, située sur les lignes de Lille-Flandres à Saint-Pol-sur-Ternoise, d'Arras à Saint-Pol-sur-Ternoise et de Saint-Pol-sur-Ternoise à Étaples, desservie par des trains TER Hauts-de-France[19].

La commune était située sur la ligne de Bully - Grenay à Brias, une ancienne ligne de chemin de fer qui reliait, de 1875 à 1990, Bully-les-Mines à Brias.

Énergie[modifier | modifier le code]

Deux éoliennes d'une hauteur de 120 m sont installées à la limite avec Valhuon.

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous les formes Briastrum (1096), Briast (1190), Bria (1246), Briias (1250), Briastre (1352), Bryach (1528), Briat-Britel (1720)[20], Bryas (1793 et 1801) et Brias depuis 1997[1].

Histoire[modifier | modifier le code]

L'ancienne gare.

Brias fut fondée en 1212 par Gilles de la Tourette alias « Croix de vie »[Note 5][réf. nécessaire].

Brias est le berceau de la famille de Bryas, qui gardera cette terre en seigneurie et fut également connue au Cateau-en-Cambrésis. Le 30 mai 1649, la terre de Brias est érigée en comté (titre de comte), en faveur de Charles de Brias[21].

La commune fut le terminus de la ligne de Bully - Grenay à Brias, principalement affectée au transport du charbon, qui a été déclarée d'utilité publique en 1876, et a perdu son trafic passagers dans les années 1950. Le fret a cessé toute activité en 1990[22].

Pendant la Première Guerre mondiale, Brias est à l'arrière du front qui se situe vers Arras. Des troupes retirées de la première ligne viennent séjourner parfois dans les villages de l'arrière. C'est le cas pour Brias en novembre 1914[23] ou encore en avril 1915[24].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Découpage territorial[modifier | modifier le code]

La commune se trouve dans l'arrondissement de Saint-Pol de 1801 à 1925, puis, depuis 1926, dans l'arrondissement d'Arras du département du Pas-de-Calais[1].

Commune et intercommunalités[modifier | modifier le code]

La commune faisait partie de la communauté de communes du Saint-Polois créée fin 1995.

Dans le cadre de la réforme des collectivités territoriales françaises, par la loi de réforme des collectivités territoriales du 16 décembre 2010[25] (dite loi RCT) destinée à permettre notamment l'intégration de la totalité des communes dans un EPCI à fiscalité propre, la suppression des enclaves et discontinuités territoriales et les modalités de rationalisation des périmètres des établissements publics de coopération intercommunale et des syndicats mixtes existants, cette intercommunalité fusionne avec sa voisine, la communauté de communes du pays d'Heuchin, formant le la communauté de communes des Vertes Collines du Saint-Polois.

Un nouveau mouvement de regroupement intercommunal intervient dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants[26]. À l'initiative des intercommunalités concernées[27], la Commission départementale de coopération intercommunale (CDCI) adopte le 26 février 2016 le principe de la fusion de :

La communauté de communes du Ternois, qui résulte de cette fusion et dont la commune fait désormais partie, est créée par un arrêté préfectoral qui a pris effet le [31].

Circonscriptions administratives[modifier | modifier le code]

La commune fait partie depuis 1801 du canton de Saint-Pol-sur-Ternoise[1]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la composition de ce canton est modifié et regroupe désormais 88 communes, dont Brias.

Circonscriptions électorales[modifier | modifier le code]

Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la première circonscription du Pas-de-Calais.

Élections municipales et communautaires[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs[32]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1971 1995 Paul-Henri Clay[33]    
1995 2008 Noël Brodel    
2008 2020 Régis Mehl DVG Retraité[34]
Réélu pour le mandat 2014-2020[35],[36]
3 juillet 2020 En cours
(au 3 février 2020)
Cédric Demoulin   Agriculteur[37],[38]

Équipements et services publics[modifier | modifier le code]

Justice, sécurité, secours et défense[modifier | modifier le code]

La commune dépend du tribunal judiciaire d'Arras, du conseil de prud'hommes d'Arras, de la cour d'appel de Douai, du tribunal de commerce d'Arras, du tribunal administratif de Lille, de la cour administrative d'appel de Douai et du tribunal pour enfants d'Arras[39].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Les habitants de la commune sont appelés les Briasois[40].

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[41]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[42].

En 2021, la commune comptait 295 habitants[Note 6], en diminution de 3,28 % par rapport à 2015 (Pas-de-Calais : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
302306345323364315344338318
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
334356361366407410385393386
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
391405406397356366363316337
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
315269264278264235281318292
2021 - - - - - - - -
295--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[1] puis Insee à partir de 2006[43].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 38,0 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 20,3 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 144 hommes pour 147 femmes, soit un taux de 50,52 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,5 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[44]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,4 
90 ou +
2,0 
2,1 
75-89 ans
3,4 
13,9 
60-74 ans
17,6 
18,7 
45-59 ans
16,2 
23,6 
30-44 ans
25,0 
11,8 
15-29 ans
20,3 
28,5 
0-14 ans
15,5 
Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2020 en pourcentage[45]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,6 
5,5 
75-89 ans
8,9 
16,4 
60-74 ans
17,8 
20,3 
45-59 ans
19,3 
19,1 
30-44 ans
18,2 
18,1 
15-29 ans
16,2 
20,2 
0-14 ans
18,1 

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

Une brocante est organisée par l’association Brias Loisirs. la 8e édition a eu lieu le [46]

Économie[modifier | modifier le code]

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

La façade du château.
Citée dès le Haut Moyen Âge, la famille de Bryas a possédé la terre sans interruption. Le château primitif s’élevait près de l’actuelle chapelle funéraire. Détruit sur l’ordre d’Henri II, lorsque l’Artois était espagnol, il fut reconstruit par la suite sur le même emplacement.
À la fin de l’Ancien Régime, le comte de Bryas décida la construction du château actuel sur des plans grandioses et dans un style qui rappelle la manière de Contant d’lvry. Les gros murs n’étaient pas achevés quand la Révolution interrompit les travaux, qui ne furent repris que sous l’Empire, et terminés en 1820.
Situé en 1914-18 à proximité du front, le château abrita le quartier général du maréchal Foch pendant la bataille d’Artois[47]. Y vinrent également le roi Albert Ier, le roi George V et les rois de Serbie et de Monténégro.
En 1940-1944, c’est Hermann Göring qui vint inspecter le centre de la Luftwaffe installé dans le château. Les installations ont été bombardées par l'aviation américaine, notamment le 17 août 1943[48].Le parc est encore encombré de nombreux abris bétonnés construits à cette époque, et quasiment indestructibles.
L'église et, dressé dans l'axe de son portail, le monument aux morts.
L'église Saint-Martin a été rebâtie en 1883 à l'emplacement de l'ancien château, détruit pendant la Révolution française, dans le style ogival par l'architecte Edmond Duthoit. Cette relative jeunesse explique son style sensiblement différent de ce que l'on peut rencontrer dans la région. Cette église fut la chapelle du Comte de Brias et a été cédée à la commune en 2011 par la fille du dernier comte de Bryas[49]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Brias Blason
D'argent à la fasce de sable, surmontée de trois cormorans du même, becqués et membrés de gueules, rangés en fasce[51].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. La DREAL distingue, dans la région Nord-Pas-de-Calais, quatre grandes familles de paysages : ceux du Haut Pays, Bas Pays, Littoraux et d’interface. Ces grandes familles de paysages comprennent 21 grands paysages régionaux.
  2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Ce Gilles de la Tourette, du XIIIe, n'a rien à voir avec la « Maladie de Gilles de La Tourette », un syndrome très spécifique appelé trouble obsessionnel compulsif (ou T.O.C.) qui ne sera décrit qu'en 1885 par un spécialiste du même nom, Gilles de La Tourette (peut-être un lointain descendant).
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  7. "Remonter le temps" est un outil de comparaison de l’évolution de l’occupation des sols dans le temps sous forme de cartes ou photos aériennes : carte de Cassini (XVIIIe siècle), carte d'état-major (1820-1866) et période actuelle (1950 à aujourd'hui). Pour comparer deux autres cartes, sélectionner les cartes en haut de la page.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d et e Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  2. « Données de la commune », sur le site du service d'administration nationale des données et référentiels sur l'eau (Sandre) (consulté le ).
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  5. « Orthodromie entre Brias et Fiefs », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Fiefs » (commune de Fiefs) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Station Météo-France « Fiefs » (commune de Fiefs) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  9. DREAL, « atlas des paysages de la région Nord - Pas-de-Calais : Synthèse des grandes familles de paysages et des paysages régionaux qui la composent » [txt], sur hauts-de-france.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  10. DREAL, « atlas des paysages de la région Nord - Pas-de-Calais : Paysages du Ternois », sur hauts-de-france.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  11. « ZNIEFF 310030047 - Bois de Saint-Michel-sur-Ternoise », sur Le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  12. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  13. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  14. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  15. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Saint-Pol-sur-Ternoise », sur insee.fr (consulté le ).
  16. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  17. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  18. « La commune sur le site OpenStreetMap », sur le site OpenStreetMap (consulté le ).
  19. « Distance entre la commune et la gare de Saint-Pol-sur-Ternoise », sur le site OpenStreetMap (consulté le ).
  20. Auguste de Loisne, Dictionnaire topographique du département du Pas-de-Calais : comprenant les noms de lieu anciens et modernes, Paris, Imprimerie nationale de Paris, , 499 p. (lire en ligne sur Gallica), p. 74.
  21. Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 281, lire en ligne.
  22. Christine Cerdeiro, « Le train repassera-t-il un jour par le Bruaysis ? »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur lavenirdelartois.fr, L'Avenir de l'Artois, .
  23. « Visionneuse - Mémoire des Hommes », sur memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le ).
  24. « Visionneuse - Mémoire des Hommes », sur memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le ).
  25. no 2010-1563 du 16 décembre 2010 de réforme des collectivités territoriales sur Légifrance, et notamment son article 35.
  26. Section III de l'article L. 5210-1-1 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance
  27. « Vertes collines du Saint-Polois: la fusion avec ses voisines est déjà sur de bons rails : C’est l’actualité du moment : dans la plupart des communautés de communes, les élus s’arrachent les cheveux pour se mettre dans les clous de la loi NOTRe (elle les oblige à fusionner pour créer des intercommunalités de plus de 15 000 habitants). Mais dans le Ternois, les Vertes collines du Saint-Polois et ses trois voisins (Pernois, Auxilois, Région de Frévent) font office de très bon élève et en sont déjà à discuter des modalités de l’« après-fusion », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne).
  28. Les populations mentionnées dans les actes concernant les intercommunalités sont des populations totales, au sens de l'INSEE, c'est-à-dire regroupant la population municipale, c'est-à-dire les personnes ayant leur résidence habituelle sur le territoire de la commune à laquelle s'ajoute la population comptée à part, qui regroupe principalement les personnes vivant dans certaines collectivités (internats, casernes, hôpitaux, couvents, prisons…). Dans les tableaux de population présents dans les articles de wikipédia ne sont habituellement mentionnées que les populations municipales, ce qui explique l'écart entre les chiffres donnés dans le SDCI et ceux des tableaux démographiques
  29. « Arrêté préfectoral du 30 mars 2017 portant schéma départemental de coopération intercommunale du Pas-de-Calais » [PDF], SDCI, Préfecture du Pas-de-Calais (consulté le ).
  30. « Dix-neuf atouts pour la carte intercommunale », L'actualité de L'Institution, Conseil départemental du Pas-de-Calais, (consulté le ).
  31. « Arrêté interpréfectoral du 30 août 2016 portant création d'une communauté de communes issue de la fusion des communautés de communes de l'Auxilois, de la région de Frévent, du Pernois et des Vertes Collines du Saint-Polois », Recueil des actes administratifs de la Préfecture de la Somme, nos 2016-069,‎ , p. 37-39 (lire en ligne).
  32. « Les maires de Brias », sur francegenweb.org (consulté le ).
  33. « Brias : Paul-Henri Clay veille une bonne fois pour toutes sur la salle des fêtes : La salle des fêtes de Brias porte désormais le nom de l’ancien maire de la commune, Paul-Henri Clay. Une plaque a ainsi été dévoilé samedi matin devant un nombreux parterre d’élus et d’habitants. L’occasion de rendre hommage à l’ancien magistrat. », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
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