Norrent-Fontes

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Norrent-Fontes
Norrent-Fontes
Église Saint-Vaast.
Blason de Norrent-Fontes
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Arrondissement Béthune
Intercommunalité CA de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane
Maire
Mandat
Bertrand Cocq
2020-2026
Code postal 62120
Code commune 62620
Démographie
Gentilé Norrent-Fontois
Population
municipale
1 362 hab. (2021 en diminution de 6,71 % par rapport à 2015)
Densité 239 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 35′ 19″ nord, 2° 24′ 29″ est
Altitude Min. 19 m
Max. 63 m
Superficie 5,7 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Norrent-Fontes
(ville-centre)
Aire d'attraction Aire-sur-la-Lys
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Lillers
Législatives 8e circonscription du Pas-de-Calais
Localisation
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Liens
Site web http://www.norrent-fontes.fr

Norrent-Fontes est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.

Ses habitants sont appelés les Norrent-Fontois.

La commune fait partie de la communauté d'agglomération de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane qui regroupe 100 communes et compte 276 238 habitants en 2019.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

La commune est située à 6 km de Lillers, 20 km de Béthune, 50 km d'Arras, 60 km de Lille, et 250 km de Paris et est desservi par l'ancienne RN 43 (actuelle RD 943). Le bourg est aisément accessible par l'Autoroute A26.

Carte
Les limites du territoire communal.
Carte interactive (double-cliquer sur la carte).

Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de huit communes :

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Sa superficie est de 570 ha. Son point culminant est à 63 mètres au-dessus du niveau de la mer, le point le plus bas est à 19 mètres.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie.

Le territoire de la commune est marécageux, et est drainé par de nombreux canaux qui se rejettent dans la Guarbecque, affluent de la Lys[1].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 781 mm, avec 12,8 jours de précipitations en janvier et 8,3 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Lillers à 6 km à vol d'oiseau[4], est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 731,5 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Le « marais pourri », qui constitue sur 5 hectares un lieu d'habitats humides remarquables pour le secteur du lillerois, est géré par le Conservatoire d'espaces naturels du Nord et du Pas-de-Calais[8].

Espaces protégés et gérés[modifier | modifier le code]

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[9]. Dans ce cadre, la commune fait partie de deux espaces protégés :

  • le marais pourri et marais groette (parcelle acquise en maitrise foncière), terrain acquis (ou assimilé) par le Conservatoire d'espaces naturels des Hauts-de-France, d'une superficie de 1,568 hectare[10] ;
  • le marais pourri et marais groette (parcelle en maitrise d'usage), terrain géré (location, convention de gestion) par le Conservatoire d'espaces naturels du Nord et du Pas-de-Calais, d'une superficie de 5,842 hectare[11].

Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique[modifier | modifier le code]

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal comprend une ZNIEFF de type 1[Note 1] : le complexe humide du Guarbecque et marais Pourri, d’une superficie de 136 hectares et d'une altitude variant de 15 à 20 mètres. Cette ZNIEFF présente une mosaïque de prairies, de fourrés, de haies de saules têtards, d’ourlets et de boisements, et le marais pourri est bordé de puits artésiens, ce qui a permis le développement de la cressiculture[12].

Carte de la ZNIEFF sur la commune.

Espèces faunistiques et floristiques[modifier | modifier le code]

Le site de l’Inventaire national du patrimoine naturel (INPN) recense 305 espèces faunistiques et floristiques sur le territoire de la commune dont 86 protégées et 29 menacées[13].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Panneau de sortie du bourg.

Typologie[modifier | modifier le code]

Norrent-Fontes est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[14],[15],[16]. Elle appartient à l'unité urbaine de Norrent-Fontes, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[17] et 2 844 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[18],[19].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Aire-sur-la-Lys, dont elle est une commune du pôle principal[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 15 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[20],[21].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (75,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (76 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (52,2 %), prairies (18,8 %), zones urbanisées (14 %), forêts (10 %), zones agricoles hétérogènes (4,9 %)[22]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Lieux-dits, hameaux et écarts[modifier | modifier le code]

À l'origine se trouvait le bourg de Norrent et trois hameaux : Fontes, la Goulay et le Malznoi.

Voies de communications et transports[modifier | modifier le code]

La halte de Ham-en-Artois

La commune de Norrent-Fontes se situe à 500 m de la station-service autoroutière Saint-Hilaire-Cottes servant d’aire de repos à un certain nombre de camions qui parcourent l’autoroute A26 reliant Reims à Calais, ou venant de Paris par l’A1.

Norrent-Fontes est desservi par la ligne no 538 « Norrent-Fontes - Saint-Hilaire-Cottes - Lillers - Gonnehem - Béthune » du réseau de transport interurbain départemental Oscar par le transporteur « groupement Artesiens-Mullie-Inglard-Westee ».

La gare ferroviaire la plus proche est celle de Ham-en-Artois, halte voyageurs de la Société nationale des chemins de fer français (SNCF), desservie par des trains TER Hauts-de-France de la liaison Arras - Hazebrouck.

Toponymie[modifier | modifier le code]

Sous les gallo-romains, Norrent s'appelait Norremum. Le lieu est nommé Norhem (1182) ; Norhen (1259) ; Norrem (1281) ; Norem (1294) ; Norham (XIIIe siècle) ; Noireng (1306) ; Norens (1474) ; Noirem (vers 1512) ; Noerrem (1559) ; Norran (1559) ; Norremum (XVIIe siècle) ; Norren-lès-Aire (1670) ; Norem (1720) ; Nourent (1739)[23].
De nord + heim « village du nord »[24]. Norrem en flamand[25].

La commune instituée sous la Révolution française sous le nom de Norrent Fontes, prend le nom de Norrent-Foules avant de prendre définitivement celle de Norrent-Fontes[26], regroupement au nom de Norrent de celui du hameau, le plus peuplé, de Fontes attesté sous les formes Adfondenis dans la donation d'Aroald à Saint-Omer en 654, Fontenes en 1207 (chap. d’Aire) Fontes en 1222 (cart. de Saint-Barthélemy, no 47), Fontes en 1386 (arch. du Nord, comptes de la bailie de Lens), Fontenes-lez-Aire en 1615 (arch. du Nord, B. 1801)[27].
Dérivé de l'ancien français font (source, fontaine).

Histoire[modifier | modifier le code]

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

  • À l'origine se trouvait le village de Norrent et trois hameaux : Fontes, la Goulay et le Malznoi.
  • Sous Charles Quint, plusieurs habitants du village ont été pendus dans l'église. La raison reste inconnue.
  • Lors de la guerre franco-espagnole, en 1651, une troupe française venue piller le village a mis le feu à l'église ; 142 personnes y étaient réfugiées[28]. L'Artois était alors une province des Pays-Bas espagnols et le théâtre de nombreuses guerres.
  • Malbrancq rapporte que, au XVIIe siècle, on a trouvé un sarcophage de pierre blanche avec un vase de forme ronde, scellé au plomb. Des lacrymatoires de verre étaient mêlés aux ossements[réf. nécessaire]. À l'époque, pareilles découvertes étaient courantes dans les environs. Les Romains enterraient leurs morts importants le long des grands chemins[réf. nécessaire].

Circonscriptions d'Ancien Régime[modifier | modifier le code]

Avant la Révolution française, Norrent dépendait de la subdélégation d'Aires de la généralité de Picardie[29].

Norrent, en 1789, faisait partie du bailliage d'Aire et suivait la coutume d'Artois[29].

Sur le plan religieux, la paroisse dépendait du doyenné d'Aires, archiprêtré de Saint-Omer, diocèse de Saint-Omer[29].

Histoire contemporaine[modifier | modifier le code]

  • Première Guerre mondiale : 51 noms sur le monument aux morts.
  • Entre les deux guerres mondiales, le territoire accueillait l'un des plus grands camps d'aviation militaire du Nord de la France. Créé en 1939, le groupe de chasse III/1 y était basé. Au début de la Bataille de France, le , parti de l'Aéroport du Bourget), le général Weygand a atterri à Norrent-Fontes. Il en a profité pour déjeuner dans une auberge avant de repartir, le soir, pour Calais puis pour Ypres (Belgique) afin d'y rencontrer le roi Léopold.
Abandonné, le camp a été réutilisé par les Allemands. Ils y ont installé des rampes de lancement de V1. Ses restes sont visibles de la route de Rely. Un livre a été publié sur ce camp d'aviation[réf. nécessaire].
  • En , une unité avignonnaise, le 5e bataillon de Pontonniers, sous les ordres du commandant Farget arrive à Norrent-Fontes. Elle le quitte le pour se rendre à Anvers (Belgique). L'unité s'est ensuite repliée dans le nord de la France. La totalité des effectifs a été fait prisonnier à la bataille des Flandres le , à Sailly-sur-la-Lys (Nord)[réf. nécessaire].

Installation d'un camp de réfugiés près de l’aire de repos[modifier | modifier le code]

La guerre du Kosovo (1998-1999) met des réfugiés économiques sur la route de l’Angleterre. N’arrivant pas à embarquer à Calais, les migrants se replient sur l’aire d’autoroute de Saint-Hilaire-Cottes pour tenter de grimper chaque nuit sur les camions à destination de l’Angleterre.

Quotidiennement harcelé par la police, des exilés de la jungle de Calais se sont installés en 2006 à quelques centaines de mètres de Saint-Hilaire-Cottes, le long d’une haie à la limite de deux champs agricoles[30]. Le camp est accessible par un chemin piéton de plusieurs centaines de mètres qui rejoint la rue de Rely partiellement goudronnée sur 2 km puis la départementale RD 943 qui traverse Norrent-Fontes. Le prix du passage clandestin serait beaucoup moins élevé qu’à Calais.

Le [31], à la demande du propriétaire, le camp est détruit pour la deuxième fois avec 2 tractopelles, 2 broyeurs et un camion de 38 tonnes. Les forces de l’ordre ont arrêté vingt migrants : quinze ont été remis en liberté et cinq placés en CADA de Coquelles pendant 24 heures, puis relâchés. Une cinquantaine d’habitants de Norrent-Fontes ne craignant pas d’être mis en examen pour délit de solidarité ou aide au séjour irrégulier, ont créé l’association « Terre d’errance »[32]. Après des négociations difficiles avec les propriétaires des parcelles, un nouveau camp s’est installé à quelques dizaines de mètres du précédent. Le camp appartient aux Kurdes qui le « sous-louent » aux Soudanais. Le Secours populaire français du village voisin de Lillers leur apporte de la nourriture.

Entre janvier et , toutes les semaines, la police arrête les exilés et détruit le camp. Pour échapper au règlement Dublin II, les migrants qui ont leurs empreintes digitales enregistrées, se brûlent les doigts à l’acide. En , 80 Érythréens reprennent le parc aux Kurdes. La police détruit le camp. Les élections municipales et cantonales de mars inversent la tendance politique, Joël Fily remplace Didier Lauga comme sous-préfet de Béthune. Après quelques mois, la sous-préfecture accepte le principe de la réhabilitation du camp sur un terrain communal au lieu-dit « La Marnière »[33]. En accord avec les municipalités environnantes, les migrants peuvent utiliser les douches publiques de chaque village. Selon les périodes, 10, 30 ou 80 migrants de nationalité érythréenne, quelques Soudanais et Éthiopiens vivent dans le camp. En mi-avril, 25 personnes vivent dans 7 tentes. En mai, l’effectif n’était plus que de 20 personnes. Deux jours plus tard, seulement 8 dont 3 femmes, parmi lesquelles, Hellen, une éthiopienne, qui a traversé le Soudan, la Libye, l’Italie, Paris puis enfin Calais. Le , l’effectif était de 19. Pendant la nuit du 22 au , sur l’aire de repos, un groupe de 7 Kurdes assassine Mansour, un jeune Érythréen, a failli tuer un autre, et a terrorisé le reste des Érythréens pour reconquérir le site, sans succès, car des Érythréens de Calais sont venus secourir leurs compatriotes.

Le , 23 Érythréens sont hébergés dans la salle paroissiale ouverte par la mairie[34]. La SANEF a déposé plainte pour cause de dégradations du grillage. La même année, la police et la gendarmerie ont fait 497 interpellations de migrants en situation irrégulière sur cette aire[35]. Le , profitant que le froid hivernal ait fait vider le camp de la cinquantaine d’étrangers en situation irrégulière, Pierre de Bousquet, préfet du Pas de Calais, écrit à Marc Boulnois, maire EELV de Norrent-Fontes, de raser le camp et de demander l’expulsion en cas de réinstallation des migrants. Le préfet relève que les conditions sont insalubres, sans point d'eau, ni toilettes et ni ramassage des ordures. Pendant tout l’hiver, les autorités municipales et des habitants de la commune se mobilisent pour permettre aux migrants de se protéger du froid.

En , l’État détruit le camp de la Marnière ou vivent 160 exilés[36]. Le maire EELV, Marc Boulnois fait voter la construction de quatre chalets pour 12 000 euros, dont 10 000 euros subventionnés par le conseil régional PS-Verts[37],[38],[39]. Le premier chalet s’appelle « Liberté », le deuxième « Égalité », le troisième « Fraternité » et le quatrième « Hospitalité ». Ils sont entourés par des dizaines de tentes. En 2015, deux chalets sont détruits par un incendie[40]{, les migrants sont ensuite hébergés dans une salle communale réquisitionnée.

Depuis le , Gynécologie sans Frontières intervient sur le camp de Norrent-Fontes, comme ceux de Calais, Grande Synthe, Steenvoorde et Angres, pour rassurer et accompagner physiquement les femmes[41].

Le , le commandant de la compagnie de gendarme de Béthune, Didier Michaud, a déclaré que le nombre de migrants du camp de la Marnière est passé de quelques dizaines à 150-200 selon les semaines[42].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Découpage territorial[modifier | modifier le code]

La commune se trouve depuis 1926 dans l'arrondissement de Béthune du département du Pas-de-Calais.

Commune et intercommunalités[modifier | modifier le code]

La commune était membre de la communauté de communes Artois-Lys, créée fin 1992.

Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants[43], celle-ci a fusionné avec ses voisines pour former le , la communauté d'agglomération de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane, dont la commune est désormais membre.

Circonscriptions administratives[modifier | modifier le code]

La commune était depuis 1801 le chef-lieu du canton de Norrent-Fontes[26]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est désormais rattachée au canton de Lillers.

Circonscriptions électorales[modifier | modifier le code]

Pour l'élection des députés, la commune fait partie depuis 2012 de la huitième circonscription du Pas-de-Calais.

Élections municipales et communautaires[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
    Jacques Joseph Lourme    
an XI   Charles Réant    
1818   Jacques Willay   cultivateur
1837 1839 Augustin Coubronne   notaire
1845   Pierre Joseph Hanotte   brasseur
1848 1869 Auguste Wambergue    
1870 1876 Fleury Lourme    
1876   Constantin Réant    
1879 1890- Édouard Cossart   receveur de l'enregistrement
Les données manquantes sont à compléter.
1894   Cyr Louis Leflon   notaire
1901   Benoît Leflon   notaire
Les données manquantes sont à compléter.
1929 1941 Jules Fréville   directeur d'écoles
    Auguste Demarles    
1945   François Thelliez    
1959   Alain Lefebvre   directeur d'écoles
Les données manquantes sont à compléter.
mars 1969 mars 1983 Marcel Cocq    
mars 1983 mars 2001 Alain Lefebvre    
mars 2001 mars 2002 Liliane Poette    
mars 2002 mars 2008 André Delgéry    
mars 2008 avril 2014[44] Marc Boulnois EELV  
avril 2014 En cours
(au 30 mai 2020)
Bertrand Cocq DVD Tecnicien[40],[45],[46]
Réélu pour le mandat 2020-2026[47]

Équipements et services publics[modifier | modifier le code]

Espaces publics[modifier | modifier le code]

Le village a été reconnu « village patrimoine du pays de la lys romane » en 2012 mais a perdu son label en 2016[48].

La commune fait partie des villages labellisés Village Patrimoine[49], qui œuvrent à mettre en avant leurs patrimoines matériels et/ou immatériels (historique, culturel, naturel, architectural, etc.).

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[50]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[51].

En 2021, la commune comptait 1 362 habitants[Note 4], en diminution de 6,71 % par rapport à 2015 (Pas-de-Calais : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 0011 1511 2671 3581 4801 4571 4451 4331 433
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 3661 4061 4381 4161 3591 3321 3421 3241 288
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 2811 2601 2301 2401 1781 1171 1361 1381 205
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
1 2801 3431 4011 4901 4991 4441 4351 4311 452
2018 2021 - - - - - - -
1 3871 362-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[26] puis Insee à partir de 2006[52].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 30,3 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 28,1 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 676 hommes pour 711 femmes, soit un taux de 51,26 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,50 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[53]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,4 
90 ou +
0,4 
7,4 
75-89 ans
12,1 
17,0 
60-74 ans
18,7 
24,4 
45-59 ans
20,1 
18,8 
30-44 ans
20,0 
12,9 
15-29 ans
12,0 
19,1 
0-14 ans
16,7 
Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2020 en pourcentage[54]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,6 
5,5 
75-89 ans
8,9 
16,4 
60-74 ans
17,8 
20,3 
45-59 ans
19,3 
19,1 
30-44 ans
18,2 
18,1 
15-29 ans
16,2 
20,2 
0-14 ans
18,1 

Économie[modifier | modifier le code]

Cressonnière à Norrent-Fontes.

Réputé pour la culture du cresson, le village comptait autrefois plusieurs hectares de cressonnières et des dizaines de cressiculteurs.

Un marais commun existait entre Ham, Norrent-Fontes, Mazinghem, Molinghem, Guarbecque et Berguette. Un plan de lotissement de ce marais (a été dressé le - 2 messidor an II), cité par L'archiviste départemental[55].

À la suite du drainage généralisé des zones humides et de l'industrialisation lourde (avec pompages) de la région, le niveau des nappes d'eau a fortement baissé. Les puits artésiens ne donnant plus assez d'eau, de nombreuses cressonnières sont aujourd'hui asséchées et comblées. Il reste trois cressiculteurs en activité[56]. La confrérie du cresson de Norrent-Fontes a été créée en 2012. Elle a vocation à valoriser cette plante au niveau de la gastronomie française et les puits artésiens, particularité de leur culture.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Chapelle Marie-Reine-de-la-Paix.
Pierre plate
la Pierre plate de Norrent-Fontes.
  • L'église Saint-Vaast. Sa cloche datée de 1743 est classée[28],[57]. Dans l'église, le monument aux morts paroissial avec sa pietà, commémorant la guerre de 1914-1918 ; un dessous d'autel au relief de l'adoration des mages ; un chemin de croix.
  • Au cimetière, une tombe de guerre de la Commonwealth War Graves Commission.
  • Le monument aux morts communal, commémorant les guerres de 1914-1918 et de 1939-1945.
  • La chapelle Marie-Reine-de-la-Paix.
  • La Pierre plate est une pierre de grès de 2,75 mètres de long sur 0,9 mètre de large, épaisse de 20 centimètres. Longtemps située dans un champ entre la Goulée et Fontes, près du chemin de l'ermitage, c'est en 1716, lors de la vente du terrain de Monsieur Foubert au profit de Monsieur Louchart, qu'il est fait mention de la pierre plate[58]. Plus tard, lorsque le propriétaire des lieux trouva la pierre trop gênante pour la culture du champ, il la fit enlever et constata que des piliers de grès qui supportaient la pierre s'étaient enfoncés sous son poids. Ce plateau fut déplacé et servit de pont au-dessus d'un fossé d'écoulement pour les cressonnières. Ensuite, vers 1950, lorsque les fossés sont comblés, la pierre faillit servir de table d'autel pour l'église Saint-Vaast, mais le marbrier trouva le grès trop dur et renonce au travail. La pierre se trouve aujourd'hui dans le nouveau cimetière et sert de piédestal à la nouvelle croix.

Personnalités liées à Norrent-Fontes[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Les armes de la ville se blasonnent ainsi : de gueules à la fasce d’argent accompagnée de trois losanges du même.

Elles correspondent aux armes de l'ancienne Maison de Wissocq, seigneurs de Norrent.

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

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Références[modifier | modifier le code]

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  38. Anne-Sophie Hourdeaux, « Norrent-Fontes : un nouveau délit de solidarité : Deux plaintes pour construction illégale ont frappé l'association Terre d’Errance, solidaire du camp de migrants existant depuis 2008 », Lille actu,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  39. Haydée Sabéran, « Dans le Pas-de-Calais, la solidarité en chantier : Depuis mardi, des bénévoles construisent des abris pour les migrants », Libération,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  40. a et b « Un maire s’oppose à la reconstruction illicite d’un abri pour clandestins : Immigration. Le maire de la commune de Norrent-Fontes s’oppose à la reconstruction d’un abri pour clandestins sur une zone non constructible », Valeurs actuelles,‎ (lire en ligne, consulté le ) « En juillet 2012, cinq abris en bois avaient été construits pour accueillir les 150 migrants de la commune avec l’accord du maire de l’époque, écologiste. Deux de ces constructions avaient brûlé en avril dernier. Leur reconstruction avait été initiée début juillet par l’association Terre d’errance. Une initiative stoppée ce jeudi par l’arrêté du nouveau maire divers droite, Bertrand Cocq élu l’an dernier. En effet, ces cabanes ont été érigées sur une zone non constructible, comme le justifie au Figaro Bertrand Cocq ».
  41. Hélène Abalo, « Bilan de Gynécologie Sans Frontières à Calais : viols, prostitution, grossesses non désirées… : "C'est une réelle crise humanitaire qui s'organise sous nos yeux", l'association Gynécologie Sans Frontières, dirigée par le Corrézien Claude Rosenthal dresse un bilan de sa présence dans les camps de réfugiés à Calais depuis mi-novembre 2015 », France 3 Nouvelle-Aquitaine,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  42. « Tout savoir sur l’activité de la Communauté de brigades de gendarmerie d’Isbergues : Le village devait accueillir les gendarmes pour la Sainte-Geneviève mais, à la suite des attentats de Paris, tout avait été annulé. Mais ils sont venus jeudi pour la réception à l’occasion de l’inspection annuelle de la communauté de brigades d’Isbergues », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Le commandant de la compagnie de Béthune, Didier Michaud, a de son côté évoqué deux dossiers importants pour les gendarmes. Tout d’abord les migrants « avec une hausse du nombre sur place. De quelques dizaines à 150-200 selon les semaines aujourd’hui sur le camp de la Marnière » à Norrent-Fontes ».
  43. Section III de l'article L. 5210-1-1 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance
  44. Sheerazad Chekaik-Chaila, « Marc Boulnois, maire de Norrent-Fontes : « Pour être trivial, en fait ça m’emmerderait de décider tout seul » : Demain, c’est loin pour Marc Boulnois. Le maire de Norrent-Fontes ne sait pas encore s’il sera candidat à sa succession en 2014. Nouveaux rythmes scolaires, lutte contre les inondations ou encore travaux de la mairie, les projets en cours sont nombreux. L’élu fait un (premier) bilan de son action », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  45. Sarah Binet, « À Norrent-Fontes, Bertrand Cocq veut avancer dans son premier mandat à pas mesurés : Bertrand Cocq est maire de Norrent-Fontes depuis avril. Après avoir mis le nez dans les comptes, il élabore un plan d’action avec un credo, « ne pas foncer tête baissée » », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  46. Sarah Binet, « NORRENT-FONTES Début de mandat chargé pour Bertrand Cocq : Des trois listes, il était sorti en tête : après avoir été dans l’opposition, Bertrand Cocq s’est assis dans le fauteuil majoral en 2014. Et ces deux premières années ont été menées tambour battant, dans la continuité du prédécesseur mais, dans un contexte qui s’est durci, il a fallu s’adapter et lâcher parfois la feuille de route », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
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