Beuvrequen

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Beuvrequen
Beuvrequen
L'église de Beuvrequen.
Blason de Beuvrequen
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Arrondissement Boulogne-sur-Mer
Intercommunalité CC de la Terre des Deux Caps
Maire
Mandat
Alain Barré
2020-2026
Code postal 62250
Code commune 62125
Démographie
Gentilé Beuvrequentois
Population
municipale
459 hab. (2021 en augmentation de 4,79 % par rapport à 2015)
Densité 97 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 48′ 11″ nord, 1° 40′ 00″ est
Altitude Min. 3 m
Max. 93 m
Superficie 4,75 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Boulogne-sur-Mer
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Desvres
Législatives 6e circonscription du Pas-de-Calais
Localisation
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Beuvrequen
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Beuvrequen
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Beuvrequen
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Beuvrequen
Liens
Site web beuvrequen.fr

Beuvrequen est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les Beuvrequentois.

La commune fait partie de la communauté de communes de la Terre des Deux Caps qui regroupe 21 communes et compte 22 249 habitants en 2019.

Elle est située dans le parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

La commune est située à proximité de Boulogne-sur-Mer (11 km), sur un plateau arrière-littoral, au sein du grand paysage nommé Paysages des monts et vallons bocagers dans le SCOT paysager de la Terre des 2 Caps. Cette entité relativement naturelle et agricole s'inscrit entre les vallées de la Slack et du Wimereux. Les deux Caps - Blanc-Nez et Gris-Nez - sont à proximité.

Les communes littorales ou arrière-littorales d'Ambleteuse, Wimereux et Wimille sont à environ 7 km.

Carte
Carte interactive (cliquer sur la carte).

Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de quatre communes :

Communes limitrophes de Beuvrequen
Marquise
Beuvrequen
Wimille Wacquinghen Offrethun

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

La superficie de la commune est de 4,75 km2 ; son altitude varie de 3 à 93 mètres[1].

Le socle géologique se compose d'argiles, grès, calcaires et d'alluvions au nord. Le secteur situé au sud de l’Épître présente des dégâts liés à l'érosion superficielle des sols.

Le village est implanté sur un promontoire délimité par la basse vallée de la Slack, zone de marais inondable au nord, des vallons sur les côtés est, ouest et partiellement refermé vers le sud (ambiance naturelle). Il existe une covisibilité depuis le Mont Duez de l'ensemble du territoire communal.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie[2].

La commune est traversée par deux cours d'eau : le fleuve côtier la Slack, dont elle est limitrophe au nord, cours d'eau naturel de 21,78 km, qui prend sa source dans la commune de Hermelinghen et se jette dans la Manche au niveau de la commune d'Ambleteuse[3] et, un de ses affluents, le Lohen, cours d'eau naturel de 2,81 km, qui prend sa source dans la commune de Wacquinghen et conflue dans la Slack au niveau de la commune de Wimille[4].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[6].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 12,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 877 mm, avec 12,5 jours de précipitations en janvier et 8,1 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Boulogne-sur-Mer à 9 km à vol d'oiseau[7], est de 11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 824,5 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].

Paysages[modifier | modifier le code]

La commune est située à la jonction de deux paysages tel qu’ils sont définis dans l’atlas des paysages de la région Nord-Pas-de-Calais, conçu par la direction régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL)[Note 1],[11] :

  • le « paysage boulonnais » qui concerne 66 communes, se délimite : au Nord, par les paysages des coteaux calaisiens et du Pays de Licques, à l’Est, par le paysage du Haut pays d’Artois, et au Sud, par les paysages Montreuillois.
Ce paysage, constitué d'une boutonnière bordée d’une cuesta définissant un pays d’enclosure, est essentiellement un paysage bocager composé de 47 % de son sol en herbe ou en forêt et de 31 % en herbage, avec, dans le sud et l’est, trois grandes forêts, celle de Boulogne, d’Hardelot et de Desvres et, au nord, le bassin de carrière avec l'extraction de la pierre de Marquise depuis le Moyen Âge et de la pierre marbrière dont l'extraction s'est développée au XIXe siècle.
La boutonnière est formée de trois ensembles écopaysagers : le plateau calcaire d’Artois qui forme le haut Boulonnais, la boutonnière qui forme la cuvette du bas Boulonnais et la cuesta formée d’escarpements calcaires.
Dans ce paysage, on distingue trois entités : les vastes champs ouverts du Haut Boulonnais ; le bocage humide dans le Bas Boulonnais et la couronne de la cuesta avec son dénivelé important et son caractère boisé[12].
Une vue de ces « paysages des falaises d’Opale » et le cap Blanc-Nez.
  • les « paysages des falaises d’Opale », qui concernent 30 communes, s’étendent le long de la côte, d’Équihen-Plage à Sangatte, sur une bande d’environ 50 kilomètres de long et d’un maximum de 5 kilomètres de large, l'autoroute A 16 étant la frontière à l'est. Ils sont constitués, d’une part, par les falaises d’Opale où se trouve le grand site des Deux Caps qui, avec le cap Blanc-Nez, culmine à 150 mètres, ces falaises offrent un belvédère sur le pas de Calais avec la possibilité de voir les côtes d’Angleterre, et d’autre part, vers l’intérieur des terres, avec les paysages littoraux qui jouxtent ceux des coteaux calaisiens et du pays de Licques, d'un paysage alternant collines, vallons et bocages.
L’occupation des sols se répartit en 43 % de cultures pour les paysages arrière-littoraux, 20 % de sols artificialisés, 20 % de prairies et forêts et 10 % de plage.
Les crans constituent une des particularités de ces côtes à falaises. Les crans sont des vallées suspendues qui se sont retrouvées le « nez en l’air », soit du fait de l’affaissement du pas de Calais[Note 2], soit par la baisse du niveau de la mer[Note 3] comme le cran d’Escalles, le cran Mademoiselle, le cran Poulet, le cran Barbier, le cran des Sillers, le cran de Quette et le cran aux Œufs, situés, eux, sur la commune d’Audinghen[13].
Ces paysages sont traversés par trois fleuves côtiers, la Liane (Boulogne-sur-Mer), le Wimereux (Wimereux) et la Slack (Ambleteuse), et par le sentier de grande randonnée GR 120 ou GR littoral, appelé aussi sentier des douaniers, qui chemine le long de ces paysages et offre un magnifique panorama.

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Espaces protégés[modifier | modifier le code]

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[14]. Dans ce cadre, la commune fait partie de deux espaces protégés :

Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique[modifier | modifier le code]

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal comprend une ZNIEFF de type 1[Note 4] : la basse vallée de la Slack. Cette large vallée est composée d’un remarquable complexe de prairies alluviales pâturées ou fauchées, plus ou moins longuement inondables et ponctuées de mares et d’étangs de chasse[17].

Carte de la ZNIEFF sur la commune.

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Beuvrequen est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[18],[19],[20].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Boulogne-sur-Mer, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 80 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[21],[22].

Extension urbaine à haute qualité environnementale de Beuvrequen.

Un schéma de cohérence territoriale (SCOT) paysager a été approuvé en 2010 à l'échelle de l'intercommunalité. La commune est dotée d'un plan local d'urbanisme (PLU), révisé en 2011 vers un PLU sur l'ensemble du territoire de l'EPCI.

La commune comptait 158 logements en 2008 (tous des maisons, aucun appartement), dont 7 logements secondaires ou occasionnels et 9 vacants. Les résidences principales, au nombre de 142 à cette date, constituent l'essentiel des logements[23].

Beuvrequen réalise, à la suite d'études d'élaboration dans les années 2000, une extension de son urbanisation selon des principes d'urbanisme durable au début des années 2010 : économie d'espace, densité, qualité architecturale et paysagère, mixité sociale[24]. Après les travaux liés aux fouilles archéologiques, les travaux d'aménagement se déroulent jusqu'à la fin de l'année 2011. Huit logements aidés, les premiers sur la commune, sont alors inaugurés. Ils représentent environ 5 % des résidences principales.

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (91,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (69,8 %), prairies (21,3 %), zones urbanisées (8,9 %)[25]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]

L'urbanisation actuelle est relativement linéaire, le long d'une crête de colline. Le village est un village-rue avec deux rues principales.

Cette commune est caractéristique des communes de l’arrière littoral avec un bâti à maçonnerie de grès et calcaire très présent avec quelques altérations.

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Le noyau villageois est desservi par la D 941. L'autoroute A 16 est facilement accessible par la sortie no 14 située à 2 km et la gare la plus proche est celle de Marquise-Rinxent à 5,5 km, située sur la ligne de Boulogne-Ville à Calais-Maritime et desservie par des TER Hauts-de-France[26].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous les formes Bovorkem (1040), Bofrihem (1097), Boveringhem (1107), Bovinkehem (1139), Boverinkeem (1144), Boveringahem (1156), Boverchem (1163), Beverghem (1214), Bouverinchen et Bouvrinchen (1269), Bovringhem (1275), Bouverkem (1277), Bouvringham et Bovringham (1285), Bouvrechem (1289), Buvrikem (1292), Bouvringhem (1296), Buevrehem, Buvrekem, Buevringhem et Burikem (1293-1298), Budrekem (fin XIIIe siècle), Buevrekem et Buevringhem (XIIIe siècle), Boeverkhem (1305), Bouverinchem (1321-1322), Bouvrequem (1376), Boevrequen (1492), Boeuvreken-lez-Marquise (1496), Boevurequen (1501), Boeuvreken (vers 1512), Beubreghem et Beuvreken (1559), Beuvreghen (1715), Beuverg-Hem (1739), Beuvrequent (1793), Beuvrequen (depuis 1801)[27],[28].

Ernest Nègre donne comme origine toponymique l'anthroponyme germanique Boetharius, suivi de -ingen « gens (de) » + he(i)m « demeure, maison », donnant « demeure du peuple de Boetharius ». À noter que le -t- intervocalique de Boe(th)arius est devenu un -v- afin de résoudre l'hiatus, donnant *Boe(v)arius[29].

Beuverguin en picard.

Histoire[modifier | modifier le code]

À Wimereux et Ferques, des traces d'occupation humaines très anciennes ont été trouvées.

Une présence romaine est attestée par la découverte de sépultures au centre du village et au hameau de Cotten[30]. La région est ensuite occupée par des Anglo-Saxons.

Peu après la Révolution, à la suite d'inondations causées par une mauvaise gestion de l'écoulement des eaux de la Slack, la population est décimée par des maladies[30].

Au début du XIXe siècle, Napoléon regroupa les troupes militaires à Boulogne-sur-Mer durant plusieurs années, afin d'envahir l'Angleterre, puis abandonna ce projet.

Durant la Seconde Guerre mondiale, un résistant est mort en déportation, et la commune fut occupée de mai 1940 à août 1944.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Découpage territorial[modifier | modifier le code]

La commune se trouve dans l'arrondissement de Boulogne-sur-Mer du département du Pas-de-Calais depuis 1801[1].

Commune et intercommunalités[modifier | modifier le code]

La commune est membre de la communauté de communes de la Terre des Deux Caps.

Circonscriptions administratives[modifier | modifier le code]

La commune était rattachée au canton de Saint Martin en 1793, puis au canton de Marquise de 1801 à 2014[1] et, depuis 2015, au canton de Desvres.

Circonscriptions électorales[modifier | modifier le code]

Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la sixième circonscription du Pas-de-Calais.

Élections municipales et communautaires[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mars 2001 En cours
(au 29 juillet 2021)
Alain Barré   Réélu pour le mandat 2020-2026[31]

Équipements et services publics[modifier | modifier le code]

Enseignement[modifier | modifier le code]

Une école maternelle est en regroupement pédagogique intercommunal (RPI) avec les communes de Maninghen-Henne, Offrethun et Wacquinghen.

Santé[modifier | modifier le code]

Il n'y a en 2010 aucune activité de santé sur la commune[32]. Marquise regroupe toute la gamme intermédiaire de services de santé, l’hôpital le plus proche étant celui de Saint-Martin-Boulogne.

Justice, sécurité, secours et défense[modifier | modifier le code]

La commune dépend du tribunal judiciaire de Boulogne-sur-Mer, du conseil de prud'hommes de Boulogne-sur-Mer, de la cour d'appel de Douai, du tribunal de commerce de Boulogne-sur-Mer, du tribunal administratif de Lille, de la cour administrative d'appel de Douai, de la cour administrative d'appel de Douai et du tribunal pour enfants de Boulogne-sur-Mer[33].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Les habitants de la commune sont appelés les Beuvrequentois[34].

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[36].

En 2021, la commune comptait 459 habitants[Note 7], en augmentation de 4,79 % par rapport à 2015 (Pas-de-Calais : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
284216242264293296284312297
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
338303322314309320318311299
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
289327293295240238241278256
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
240237313306322392409391451
2021 - - - - - - - -
459--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[1] puis Insee à partir de 2006[37].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 34,5 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). De même, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 22,9 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 228 hommes pour 233 femmes, soit un taux de 50,54 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,5 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[38]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
0,9 
5,9 
75-89 ans
5,9 
15,1 
60-74 ans
17,4 
22,0 
45-59 ans
26,0 
21,1 
30-44 ans
16,0 
17,8 
15-29 ans
15,7 
17,6 
0-14 ans
18,0 
Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2020 en pourcentage[39]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,6 
5,5 
75-89 ans
8,9 
16,4 
60-74 ans
17,8 
20,3 
45-59 ans
19,3 
19,1 
30-44 ans
18,2 
18,1 
15-29 ans
16,2 
20,2 
0-14 ans
18,1 

Sports et loisirs[modifier | modifier le code]

Loisirs[modifier | modifier le code]

Sur la commune existe un sentier de petite randonnée et le GRP Tour du Boulonnais.

Économie[modifier | modifier le code]

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Ferdinand Ferber (1862-1909), pionnier de l'aviation français, est mort accidentellement sur le territoire de la commune.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Beuvrequen Blason
Gironné de gueules et d'or, à une crosse du même brochante[41].
Détails
Inspiré des armes de l'abbaye Saint-Bertin de Saint-Omer, qui était seigneur du lieu et qui portait : « de gueules à un rais d'escarboucle pommeté et fleurdelisé, excepté la branche du milieu, terminée en crosse, le tout d'or ». L'escarboucle est devenue gironnée où seule la crosse a été conservée.

Utilisé par la commune.

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. La DREAL distingue, dans la région Nord-Pas-de-Calais, quatre grandes familles de paysages : ceux du Haut Pays, Bas Pays, Littoraux et d’interface. Ces grandes familles de paysages comprennent 21 grands paysages régionaux.
  2. Ce détroit cénozoïque s'est ouvert au Paléogène puis refermé à l'Éocène et se serait à nouveau ouvert au Quaternaire
  3. Depuis la dernière glaciation, la mer a remonté de plus de 100 m de hauteur dans cette région. Lors de la dernière déglaciation le détroit a été rouvert il y a 9 000 ans environ
  4. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  8. "Remonter le temps" est un outil de comparaison de l’évolution de l’occupation des sols dans le temps sous forme de cartes ou photos aériennes : carte de Cassini (XVIIIe siècle), carte d'état-major (1820-1866) et période actuelle (1950 à aujourd'hui). Pour comparer deux autres cartes, sélectionner les cartes en haut de la page.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  2. « Données de la commune », sur le site du service d'administration nationale des données et référentiels sur l'eau (Sandre) (consulté le ).
  3. Sandre, « Fiche cours d'eau - Slack (E5100570) » (consulté le )
  4. Sandre, « Fiche cours d'eau - le Lohen (E5100960) » (consulté le )
  5. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  6. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  7. « Orthodromie entre Beuvrequen et Boulogne-sur-Mer », sur fr.distance.to (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Boulogne-Sem » (commune de Boulogne-sur-Mer) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  9. « Station Météo-France « Boulogne-Sem » (commune de Boulogne-sur-Mer) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  10. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  11. DREAL, « atlas des paysages de la région Nord - Pas-de-Calais : Synthèse des grandes familles de paysages et des paysages régionaux qui la composent » [txt], sur hauts-de-france.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  12. DREAL, « atlas des paysages de la région Nord - Pas-de-Calais : Paysages boulonnais », sur hauts-de-france.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  13. DREAL, « atlas des paysages de la région Nord - Pas-de-Calais : Paysages des falaises d’Opale », sur hauts-de-france.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  14. « Les espaces protégés. », sur le site de l’Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
  15. « ZNIEFF FR8000007 - Caps et Marais d'Opale », sur Le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  16. « ZNIEFF FR1100136 - baie de la Slack », sur Le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  17. « ZNIEFF 310013298 - basse vallée de la Slack », sur Le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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  19. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  20. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  21. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Boulogne-sur-Mer », sur insee.fr (consulté le ).
  22. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  23. « Marquise (62560) : Logement », Résultats du recensement de la population - 2008, sur INSEE (consulté le ).
  24. Vers de nouveaux types d'habitat en milieu rural, recueil d'expérience, fiche sur Beuvrequen, Parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale, 2007
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