Audresselles

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Audresselles
Audresselles
Le front de mer vu de la plage.
Blason de Audresselles
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Arrondissement Boulogne-sur-Mer
Intercommunalité CC de la Terre des Deux Caps
Maire
Mandat
Antoine Benoit
2020-2026
Code postal 62164
Code commune 62056
Démographie
Gentilé Audressellois
Population
municipale
624 hab. (2021 en diminution de 8,1 % par rapport à 2015)
Densité 109 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 49′ 28″ nord, 1° 35′ 41″ est
Altitude Min. 0 m
Max. 114 m
Superficie 5,72 km2
Type Commune rurale et littorale
Aire d'attraction Boulogne-sur-Mer
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Desvres
Législatives 6e circonscription du Pas-de-Calais
Localisation
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Audresselles
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Audresselles
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Audresselles
Liens
Site web audresselles-mairie.com

Audresselles [odʁəsɛl] est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les Audressellois.

C'est l'une des huit communes formant le grand site des Deux Caps, labellisé « Grand Site de France » depuis 2011.

La commune fait partie de la communauté de communes de la Terre des Deux Caps.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Village côtier de la Côte d'Opale, Audresselles est située au bord de la Manche, à 11 km au nord de Boulogne-sur-Mer, 24 km au sud-ouest de Calais>, 105 km à l'ouest de Lille et à 225 km au nord de Paris à vol d'oiseau. Il est également situé à proximité immédiate du cap Gris-Nez, point du littoral français le plus proche de l'Angleterre.

Sa proximité avec trois des plus grandes capitales européennes (Paris, Londres et Bruxelles) a fait de cet ancien village de pêcheurs une station balnéaire attractive.

Audresselles comporte deux plages principales séparées par un cap dit « la Côte de Fer » en raison de sa couleur, avec des lignes de rochers en grès : la plage du sud s'étendant jusqu'à Ambleteuse, c'est le principal lieu de baignade, et la plage nord, qui s'étend vers le cap Gris-Nez et longe une falaise restée sauvage.

Carte

Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de trois communes :

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

La superficie de la commune est de 5,72 km2 ; son altitude varie de 0 à 114 mètres[1].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie[2].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 12,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 815 mm, avec 12,8 jours de précipitations en janvier et 8 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Boulogne-sur-Mer à 11 km à vol d'oiseau[5], est de 11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 824,5 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Paysages[modifier | modifier le code]

Une vue de ces « paysages des falaises d’Opale » et le cap Blanc-Nez.

La commune s'inscrit dans les « paysages des falaises d’Opale » tels que définis dans l’atlas de paysages de la région Nord-Pas-de-Calais, conçu par la direction régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL)[Note 1],[9].

Ces paysages, qui concernent 30 communes, s’étendent le long de la côte, d’Équihen-Plage à Sangatte, sur une bande d’environ 50 kilomètres de long et d’un maximum de 5 kilomètres de large, l'autoroute A 16 étant la frontière à l'est. Ils sont constitués, d’une part, par les falaises d’Opale où se trouve le grand site des Deux Caps qui, avec le cap Blanc-Nez, culmine à 150 mètres, ces falaises offrent un belvédère sur le pas de Calais avec la possibilité de voir les côtes d’Angleterre, et d’autre part, vers l’intérieur des terres, avec les paysages littoraux qui jouxtent ceux des coteaux calaisiens et du pays de Licques, d'un paysage alternant collines, vallons et bocages.

L’occupation des sols se répartit en 43 % de cultures pour les paysages arrière-littoraux, 20 % de sols artificialisés, 20 % de prairies et forêts et 10 % de plage.

Les crans constituent une des particularités de ces côtes à falaises. Les crans sont des vallées suspendues qui se sont retrouvées le « nez en l’air », soit du fait de l’affaissement du pas de Calais[Note 2], soit par la baisse du niveau de la mer[Note 3] comme le cran d’Escalles, le cran Mademoiselle, le cran Poulet, le cran Barbier, le cran des Sillers, le cran de Quette et le cran aux Œufs, situés, eux, sur la commune d’Audinghen[10].

Ces paysages sont traversés par trois fleuves côtiers, la Liane (Boulogne-sur-Mer), le Wimereux (Wimereux) et la Slack (Ambleteuse), et par le sentier de grande randonnée GR 120 ou GR littoral, appelé aussi sentier des douaniers, qui chemine le long de ces paysages et offre un magnifique panorama.

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Le cap Gris-Nez.

Espaces protégés et gérés[modifier | modifier le code]

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[11].

Dans ce cadre, la commune fait partie de deux espaces protégés :

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique[modifier | modifier le code]

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal comprend trois ZNIEFF de type 1[Note 4] :

  • le cap Gris-Nez et falaise au nord d'Audresselles qui est le seul exemple de falaise européenne à soubassement de marnes kimméridgiennes recouvertes de sables et de lentilles de grès du Portlandien[14] ;
  • la garenne d’Ambleteuse[15] ;
  • le bois et friches calcaires entre Audresselles, Bazinghen et Wissant. Ce site est constitué d’habitats non exploités de diverses natures (ourlets, végétations marnicoles plus ou moins hygrophiles, friches calcicoles…) ainsi que de boqueteaux de feuillus régionaux naturels ou plantés, marqués par les vents venant de la mer[16].
Carte des ZNIEFF sur la commune.

Sites Natura 2000[modifier | modifier le code]

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des directives « habitats » et « oiseaux ». Ce réseau est constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[17].

Sur la commune, deux sites Natura 2000 de type B sont définis en site d'importance communautaire (SIC) :

  • les falaises du Cran aux Œufs et du cap Gris-Nez, Dunes du Chatelet, marais de Tardinghen et dunes de Wissant, d’une superficie de 1 059 hectares et d'une altitude variant de 0 à 55 mètres[18] ;
  • le site des falaises et dunes de Wimereux, estuaire de la Slack, garennes et communaux d'Ambleteuse-Audresselles[19].

Biodiversité[modifier | modifier le code]

Faune[modifier | modifier le code]
Oiseaux les plus courants sur la plage et dans les dunes[modifier | modifier le code]

Le goéland, la mouette rieuse, l'hirondelle de mer, le cormoran, la poule d'eau, le canard col-vert, le héron cendré, l'huîtrier-pie, le guillemot, le pingouin torda ou marblette, le courlis, la bernache, le fou de Bassan, la bécassine, le choucas des tours, l'aigrette blanche, le butor étoilé, le cygne tuberculé, le cygne trompette, le faucon pèlerin, l'émouchet, le faisan commun, et divers passereaux.

Mammifères marins[modifier | modifier le code]

Plusieurs phoques gris (plusieurs femelles et un grand mâle à tête noire) installés dans une crique au nord du village depuis juillet 2006 ; l'un d'eux s'est approché d'un pêcheur sous-marin et lui a volé les poissons accrochés à sa ceinture. Le 10 et le 11 août 2006, deux nageuses sont raccompagnées par les phoques jusqu'à la plage. Observations quotidiennes de phoques à moins de cinquante mètres du rivage.

Autres mammifères[modifier | modifier le code]

Marsouins, dauphins communs, et parfois passage d'orques (dernier passage en date du 10 avril 2007) ou de globicéphales, mégaptère (dernier passage en janvier 2008).

Flore halonitrophile (résistant au vent salé)[modifier | modifier le code]
Arbustes[modifier | modifier le code]

Lyciet ou alliure, qui produit le goji, fusain, troène, ronce, aubépines, et depuis les années 1980 : éléagne et véronique.

Plantes annuelles[modifier | modifier le code]

Depuis 2003, on assiste à une invasion générale du haut estran par la betterave maritime (Beta maritima) aux dépens des autres végétaux y compris les plantes arborescentes. La betterave maritime provoque des modifications génétiques de la betterave sucrière cultivée au-dessus des falaises.

Autres plantes annuelles : chou de mer, sedums jaune et blanc, tussilage, carottes et panais sauvages, armérie ou gazon d'Espagne, graminées diverses.

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Audresselles est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[20],[21],[22].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Boulogne-sur-Mer, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 80 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[23],[24].

La commune, bordée par la Manche, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[25]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[26],[27].

La commune comptait 594 logements en 2008, dont 301 logements secondaires ou occasionnels et sept vacants. Les résidences principales, au nombre de 286 à cette date, ne représentaient donc pas la majorité des logements[28]! Parmi elles, on comptait 20,5 % de logements sociaux en 2005[29] et 18,5 % en 2008[28](53 logements).

Un SCOT paysager a été approuvé en 2010 à l'échelle de l'intercommunalité ; un PLU est en cours pour le même territoire.

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (84,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (84,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (68,8 %), prairies (16 %), zones urbanisées (7,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,7 %), forêts (1,8 %), zones humides côtières (1,1 %)[30]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

L'autoroute A16, qui relie la région parisienne à Dunkerque, passe à proximité de la commune. On peut rejoindre Audresselles en prenant la sortie no 33 en venant du sud, ou la sortie no 36 en venant du nord.

Elle est également desservie par une route départementale, la D 940, aussi appelée route du littoral.

La gare ferroviaire la plus proche est celle de Wimille-Wimereux, desservie par des TER Nord-Pas-de-Calais (ligne Boulogne-Calais). La grande gare la plus proche est celle de Calais-Fréthun, située à environ 20 min en voiture d'Audresselles. Cette gare se trouve à 30 min de Lille et h 30 min de Paris et Bruxelles avec le TGV, ainsi qu'à h de Londres avec l'Eurostar.

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous les formes Odersele (1150), prononcée encore aujourd'hui par certains habitants, Odressele (1208), Ordressele (1285), Audresel (1323), Odresselles (1506), Andresseilles ou Audreisseilles (1576), Audresseilles (XVIe siècle), Audrezelles (1739)[31],[32], Audresselles (1793) et Audrecelles puis Audresselles (depuis 1801)[1].

Le premier élément Audre- est, comme dans la plupart de ces formations toponymiques en -sele, un anthroponyme d'origine germanique. Albert Dauzat suggère pour expliquer Audre-, le nom de personne germanique Other[33], alors qu'Ernest Nègre lui préfère un autre nom de personne germanique Audaherus[34].

Le second élément - selles représente la francisation de l'ancien flamand sele « demeure » ou « maison ne comprenant qu'une pièce » (cf. moyen néerlandais sale, sael, vieil anglais sæl, sele, même sens). Cet élément se retrouve dans le nom du hameau voisin de Haringzelle. Dans le Westhoek, le terme apparaît sous forme de terminaison -zeele, comme dans Herzeele (Hersele en 1195) ou Lederzeele (Lidersele en 1139), alors qu'en Belgique, on trouve Herzele ou Elzele (Ellezelles en français). Sele est issu ultimement du vieux bas francique *sal-, tout comme le français salle. La forme directement issue du vieux bas francique est illustrée par le toponyme Guerquesalles (Gargasala, sans date) dans l'Orne.

En picard, le nom de la commune est Auderselle et en néerlandais Oderzele.

Histoire[modifier | modifier le code]

En 1150, Guy d'Odersele donne à l'abbaye Saint-Médard d'Andres la chapelle de la sainte Trinité et de sainte Marie d'Odersele ainsi que tous ses alleux. Milon, évêque des Morins (évêque de Thérouanne) confirme la donation la même année[35].

Jusqu'à la fin du Premier Empire, et ainsi qu'il ressort des actes de baptême et de décès puis des actes d'état-civil des archives municipales et départementales, les familles de souche constituant Audresselles ont toujours porté les mêmes patronymes depuis la fin du treizième siècle, pour la plupart néerlandais puisque, jusqu'à la guerre de Cent Ans, les habitants d'Audresselles parlaient un dialecte flamand. Ce sont donc eux qui ont participé à la construction de l'église Saint-Jean-Baptiste d'Audresselles et inclus dans le dialecte picard du village des mots néerlandais non usités ailleurs sur la côte.

Aujourd'hui encore, au moins quatre grandes familles d'Audressellois portent ces anciens patronymes flamands parfois francisés. Depuis la fin du XIXe siècle, des familles flamandes de Belgique ou de la région de Dunkerque sont venues s'installer aussi à Audresselles, mais il s'agit d'un apport moderne de population.

Après le départ ou l'extermination des Anglais par les troupes d'Henri II, de nouvelles populations sont arrivées de Picardie et d’Île-de-France ainsi que le montrent les patronymes, notamment pour repeupler Ambleteuse. Ils se sont mêlés ensuite aux Audressellois.

Entre 1558, fin de l'occupation anglaise, et le milieu du XVIIe siècle, la seigneurie d'Audresselles comportait aussi le hameau d'Haringzelle[36] où se trouve actuellement un bois cachant la batterie allemande Todt d'Audinghen. Elle appartenait à la famille Acary[36], qui a donné quelques amiraux à la France et dont descendent la plupart des vieilles familles de pêcheurs du bourg.

Village de pêcheurs-naufrageurs millénaire implanté sur une dune, Audresselles a perdu plusieurs de ses rues et de ses chaumières ainsi que l'église du XIe siècle, qui ont été avalées par la mer jusqu'aux années 1880. À la fin du XIXe siècle, des plaisanciers, venus de Paris, de Lille et de Reims, ont acheté le rivage et construit des perrés (digues) individuels pour protéger leur chalet de vacances. De ce fait, depuis la fin du XIXe siècle, le rivage d'Audresselles a cessé de reculer et n'a presque plus changé, formant même un cap au lieu-dit la Côte de Fer. Depuis, Audresselles a conservé une architecture caractéristique, avec ses longères blanches à bande de couleur en bas des murs, au centre du village, et quelques villas de la Belle Époque face à la mer.

Jusqu'à la Seconde Guerre mondiale, des puits dont certains remontent au Moyen Âge, assuraient l'approvisionnement en eau. C'est pendant la période allant de juin 1940 à septembre 1944, que les autorités allemandes ont installé le réseau urbain d'alimentation en eau courante. Elles l'ont aussi installé dans les villas que les militaires habitaient. Les canalisations collectives sont toujours utilisées aujourd'hui par Véolia en raison de l'excellente qualité des matériaux employés. Mais ceci a entraîné le comblement de nombreux puits depuis 1945 par les propriétaires des parcelles.

Les cartes postales d'avant la Seconde Guerre mondiale indiquent aussi les premiers travaux de voirie importants réalisés par les autorités d'occupation. Toutefois, les pillages des résidences secondaires consécutifs à la Libération de septembre 1944 ont créé de nombreuses ruines, réhabilitées depuis par des plaisanciers.

Audresselles est encore habitée par une famille d'artisans pêcheurs professionnels et le doris de l'un d'entre eux utilise la plage d'échouage du village.

Les flobarts traditionnels, petits bateaux bordés à clin, sont encore utilisés par les plaisanciers.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Découpage territorial[modifier | modifier le code]

La commune se trouve dans l'arrondissement de Boulogne-sur-Mer du département du Pas-de-Calais.

Commune et intercommunalités[modifier | modifier le code]

La commune est membre de la communauté de communes de la Terre des Deux Caps.

Circonscriptions administratives[modifier | modifier le code]

La commune est rattachée au canton de Desvres.

Circonscriptions électorales[modifier | modifier le code]

Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la sixième circonscription du Pas-de-Calais.

Élections municipales et communautaires[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mars 1925 mars 1953 Gustave Danquin   instituteur
mars 1953 mars 1971 Paul Forestier   agriculteur
mars 1971 mars 1977 Daniel Leunens DVG instituteur
mars 1977 mars 1983 Jean-Paul Averlant PS instituteur
mars 1983 mars 1995 Roger Tourret DVD agriculteur
mars 1995 mars 2001 Joël Lecouffe SE cadre
mars 2001 mars 2020 Roger Tourret[37],[38],[39] DVD agriculteur
mars 2020 En cours
(au 6 juillet 2020)
Antoine Benoit SE cadre[40],[41]

Équipements et services publics[modifier | modifier le code]

Enseignement[modifier | modifier le code]

Audresselles abrite une école maternelle et primaire publique, l'école Les Flobarts[42].

Les écoles privées les plus proches se trouvent à Marquise et Wimereux tandis que les collèges et lycées les plus proches se trouvent à Marquise et à Boulogne-sur-Mer[43].

Les sites de Boulogne et de Calais de l'université du Littoral-Côte-d'Opale sont également situés à proximité d'Audresselles.

Santé[modifier | modifier le code]

La commune est actuellement médicalisée avec sur place un médecin, une infirmière et une kinésithérapeute.

Justice, sécurité, secours et défense[modifier | modifier le code]

La commune dépend du tribunal judiciaire de Boulogne-sur-Mer, du conseil de prud'hommes de Boulogne-sur-Mer, de la cour d'appel de Douai, du tribunal de commerce de Boulogne-sur-Mer, du tribunal administratif de Lille, de la cour administrative d'appel de Douai, , de la cour administrative d'appel de Douai et du tribunal pour enfants de Boulogne-sur-Mer[44].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Les habitants de la commune sont appelés les Audressellois[45].

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[46]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[47].

En 2021, la commune comptait 624 habitants[Note 7], en diminution de 8,1 % par rapport à 2015 (Pas-de-Calais : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
660623605740746720708693660
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
608588575525513510522508468
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
452497454434425435410457430
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
424440489538587681706712684
2018 2021 - - - - - - -
636624-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[1] puis Insee à partir de 2006[48].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 32,4 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 33,3 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 315 hommes pour 321 femmes, soit un taux de 50,47 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,5 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[49]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,3 
90 ou +
0,3 
8,3 
75-89 ans
10,9 
22,5 
60-74 ans
24,3 
19,4 
45-59 ans
19,6 
13,7 
30-44 ans
15,9 
19,7 
15-29 ans
14,6 
16,2 
0-14 ans
14,3 
Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2020 en pourcentage[50]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,6 
5,5 
75-89 ans
8,9 
16,4 
60-74 ans
17,8 
20,3 
45-59 ans
19,3 
19,1 
30-44 ans
18,2 
18,1 
15-29 ans
16,2 
20,2 
0-14 ans
18,1 

Toutefois, à partir des feuilles de recensement ou d'imposition, il est difficile, dans un village comme Audresselles, de distinguer les habitants-électeurs résidant à l'année et les habitants-électeurs plaisanciers, résidant seulement une partie de l'année, parfois pour des raisons fiscales. Parmi ces derniers, ce sont essentiellement les plus âgés qui sont recensés, votent et payent les taxes locales car ce sont ceux qui ont acheté la résidence, alors que leurs enfants et petits-enfants ne sont pas recensés dans la commune même s'ils sont actionnaires des SCI propriétaires des résidences familiales. De plus, comme toutes les villas en front de mer sans exception sont achetées par des ressortissants d'autres pays européens, il est impossible d'établir leur décompte exact ainsi que celui de leurs descendants qui viennent s'installer pour des séjours de moyenne durée à Audresselles.[réf. nécessaire]

Ceci aboutit à ce que la présence d'une grande partie des Européens non-français et des 0 à 29 ans ne soit pas recensée et fausse ainsi la pyramide des âges réelle. Néanmoins, les électeurs européens qui se sont inscrits (surtout néerlandophones et germanophones) représentent plus de 10 % de l'électorat. (voir listes électorales en mairie)[réf. nécessaire].

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

La fête de l'Assomption, le 15 août, est restée la fête du village. Elle attire chaque année à Audresselles des milliers de fidèles et de touristes à l'occasion de la messe suivie de la procession de l'église jusqu'à la plage d'où un prêtre part en doris pour bénir la mer.

La fête du Crabe, week-end de la Pentecôte : place du Détroit, devant la halle où la famille de pêcheurs d'Audresselles vend crustacés, mollusques et poissons, viennent s'installer des stands des associations et des artisans locaux qui proposent leur production. Sur un podium, un conseiller municipal à la voix puissante annonce les différents spectacles qui s'y succèdent. C'est l'occasion pour les hommes politiques locaux, maires du village et des environs, conseillers généraux, candidats aux élections législatives, de venir rencontrer directement leurs électeurs à l'heure de la sortie de la messe dominicale.

La fête culturelle des Européens, chaque année depuis 2002, en juillet ou en août, avec la participation de musiciens et d'artistes plasticiens venus de Belgique, d'Allemagne, de Croatie, d'Italie et de Russie.

Sports et loisirs[modifier | modifier le code]

Pistes cyclables[modifier | modifier le code]

La piste cyclable « La Vélomaritime », partie côtière française de la « Véloroute de l’Europe - EuroVelo 4 », qui relie Roscoff en France à Kiev en Ukraine sur 5 100 km, traverse la commune, en venant d'Ambleteuse pour desservir Audinghen[51],[52].

Sentier pédestre[modifier | modifier le code]

Le sentier de grande randonnée GR 120 ou GR littoral (partie du sentier européen E9 allant du Portugal à l'Estonie), appelé aussi sentier des douaniers, traverse la commune en longeant la côte[53].

Cultes[modifier | modifier le code]

La messe n'est plus célébrée dans l'église d'Audresselles qu'exceptionnellement.

  • La mosquée Aboul Ibrahim est implantée chez un particulier. La prière y est guidée tous les vendredis.

Médias[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

L'économie d'Audresselles repose principalement sur les PME (transport de marchandises périssables ou non périssables, industrie du bâtiment), la pêche et le tourisme. Par arrêté préfectoral no 626 du , la pêche des moules a été limitée aux professionnels et punie d'une forte amende pour les particuliers sans licence récoltant plus de cinq litres.

L'activité liée au tourisme de courts séjours s'est particulièrement développée. Le bourg compte deux hôtels, cinq campings, une vingtaine de gîtes ruraux et onze restaurants dont la clientèle est belge à 80 %. Au cours de la dernière décennie, de nombreux Belges, des Allemands et des Britanniques ont acheté des maisons et se sont installés à Audresselles. Depuis 2006, un commerce d'alimentation générale s'est installé place du Détroit, et, depuis 2012, un cabinet d'infirmière y est adossé sous la halle[54].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • L'église Saint-Jean-Baptiste, fortifiée, du XIIe siècle avec trois grands tableaux du Second Empire (1858), dont l'un est signé des initiales du peintre victorien Arthur Gilbert, « peints aux ateliers catholiques de l'abbé Migne Montrouge » (Jacques-Paul Migne à Montrouge) et un petit retable du XVIIIe siècle représentant sainte Véronique Giuliani. Le porche est du XVIIIe siècle. Elle est l'église la plus ancienne des sept clochers de la nouvelle paroisse Notre-Dame-des-Flots. Ce sanctuaire surélevé, d'où l'on voit le soleil se coucher dans la mer, doit son origine au désir de l'Église de lutter contre l' Odinisme (paganisme) ravivé par le passage des Vikings. Encore aujourd'hui, c'est à Saint-Jean-Baptiste d'Audresselles que se réunissent les catholiques de la région pour célébrer l'Assomption et commencer la procession qui s'achève par la bénédiction de la mer.
  • La ferme Saint-Jean (XVIIe siècle) ; avec un porche, un pigeonnier et une maison d'habitation sur la façade de laquelle se trouve un bas-relief en pierre représentant une croix grecque indiquant que le seigneur des lieux a participé aux Croisades entre le XIe et le XIIIe siècle.
  • Le relais de poste, rue Édouard-Quénu (XVIIIe siècle).
  • L'allée Maurice-Boitel, belvédère d'où l'on domine toute la plage.
  • Le monument aux morts[55].
  • Sur la plage d'Audresselles, au nord et au sud, se trouvent encore les câbles téléphoniques sous-marins reliant la France et l'Angleterre. Ces câbles, encore intacts et sans oxydation, ont été installés par Siemens, en 1907 et en 1911, qui en assura la maintenance jusqu'à 1914. La légende voudrait qu'ils aient été utilisés pendant la Seconde Guerre mondiale entre les belligérants.

Gastronomie[modifier | modifier le code]

Un fromage, le Fleur d'Audresselles, porte le nom de la commune. C'est un fromage fabriqué à partir de lait cru de vache à la fromagerie Sainte Godeleine à Wierre-Effroy. Il est à pâte molle et à croûte mixte, agrémenté de sel de Guérande[56].

Langues[modifier | modifier le code]

La langue principalement parlée à Audresselles est le français. L'anglais et le néerlandais servent aussi de moyen de communication. Une petite minorité de la population parle encore son dialecte, le picard maritime.

Audresselles possède un dialecte avec un vocabulaire anglo-picard propre : parties du corps (la nèque), noms de poissons (la mallett, le rouget barbet). Il s'agit d'un picard maritime avec transformation des sifflantes en chuintantes sourdes comme dans les autres variantes du picard, mais aussi sonores (exemple : le hameau de Zutphen se prononce Juphen). Il serait plus proche du patois de Saint-Pierre, quartier nord de la ville de Boulogne-sur-Mer, notamment en raison des mariages d'Audressellois avec des épouses venues de Boulogne (on relèvera en particulier qu'à la troisième personne du pluriel, le « t » final est prononcé). Jusque dans les années 1950, Audresselles a constitué une société relativement fermée et endogamique, moins néanmoins que dans beaucoup d'autres régions de France, en raison de naufrages de navires dont certains passagers ont fait souche à Audresselles, et de la présence récurrente de militaires étrangers et de « baigneurs » qui se sont établis sur place.

Les noms jetés ou sobriquets des habitants sont[57] : chés carcahutes d'Auderselle (les gens vivaient dans des cahutes faites avec des carcasses de bateaux retournées) et chés dos d'cayelles (en français, les dos de chaises). Un dicton populaire de la commune est : « vint d'amont va coutcher aveuc les files d'Auderselle » (« avec le vent du Nord, les bateaux ne sortent pas en mer et les pêcheurs peuvent aller voir les filles »).

Audresselles dans les arts[modifier | modifier le code]

Bord de mer à marée basse à Audresselles
Carolus-Duran, 1869
palais des Beaux-Arts de Lille
  • Une partie du roman La Grande Nuit d'André-Marcel Adamek (2003) se déroule à Audresselles.
  • Dans le roman Un loup quelque part d'Amélie Cordonnier[58], l'héroïne ainsi que son père ont vécu à Audresselles.
  • La série P'tit Quinquin (2014) et le film L'Empire (2024) sont tournés à Audresselles.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Historiques[modifier | modifier le code]

Actuelles[54][modifier | modifier le code]

  • Catherine Destivelle (1960-), alpiniste, passe ses vacances dans la commune ;
  • Frederic Colier (1963-), réalisateur, metteur en scène, auteur, musicien américain, né à Audresselles.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Armes de la famille Acary.
  • Blason originel : celui de la famille Acary (ou Accary), seigneurs d'Audresselles et d'Haringzelle au XVIe siècle, enregistré dans le nobiliaire de Picardie de l'Armorial général de France en 1696 : D'or à une aigle bicéphale de sable[60].
  • Blason actuel, élaboré par un restaurateur d'Audresselles, fondateur de la fête du Crabe :
Blason de Audresselles Blason
D'azur à un flobart d'or, naviguant sur trois ondes d'argent, au chef d'or chargé d'un crabe de gueules[61].
Détails
Le crabe et le flobart évoquent l'activité traditionnelle de la station balnéaire qu'est la pêche, mise à l'honneur tous les ans par la fête du Crabe.

Adopté en 1976.

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Olivier Lazzarotti, géographe, professeur à l'université Jules Verne Rivages boulonnais, éd. Association Mémoire d'Audresselles, décembre 2006.
  • Jacques Mahieu-Bourgain, ed. Christian Navarro, Noms des lieux picards du Boulonnais, éd. 2004.
  • Jérôme Bignon (1658-1725), intendant du roi Louis XIV à Amiens, Nobiliaire de Picardie, 1699.
  • Daniel Leunens, historien, ancien maire, Audresselles, éléments d'une histoire, éd. Association Mémoire d'Audresselles.

Ouvrages consultables aux archives départementales du Pas-de-Calais[62] :

  • D. Leunens, Le patrimoine architectural d'Audresselles. Tome 1. Le village : la maison du pêcheur, la maison du ménager, les petites fermes, auto-édition, 2022.
  • D. Leunens, Le patrimoine architectural d'Audresselles. Tome 2. Les écarts : les grandes fermes, les moulins, le canot de sauvetage, la briqueterie, auto-édition, 2022.
  • D. Leunens, Le patrimoine architectural d'Audresselles, 2016.
  • D. Leunens, Audresselles (1890-1914). "Les Ephémérides Communales", journal des instituteurs d'Audresselles, Bazinghen, Association pour la Mémoire d'Audresselles, 2000.
  • D. Leunens, Audresselles. Éléments d'une histoire, Bazinghen, Association pour la Mémoire d'Audresselles, 1999.
  • D. Leunens, Audresselles. Reprise avec ajustements et corrections. Éléments d'une histoire, 2015.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. La DREAL distingue, dans la région Nord-Pas-de-Calais, quatre grandes familles de paysages : ceux du Haut Pays, Bas Pays, Littoraux et d’interface. Ces grandes familles de paysages comprennent 21 grands paysages régionaux.
  2. Ce détroit cénozoïque s'est ouvert au Paléogène puis refermé à l'Éocène et se serait à nouveau ouvert au Quaternaire
  3. Depuis la dernière glaciation, la mer a remonté de plus de 100 m de hauteur dans cette région. Lors de la dernière déglaciation le détroit a été rouvert il y a 9 000 ans environ
  4. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  8. "Remonter le temps" est un outil de comparaison de l’évolution de l’occupation des sols dans le temps sous forme de cartes ou photos aériennes : carte de Cassini (XVIIIe siècle), carte d'état-major (1820-1866) et période actuelle (1950 à aujourd'hui). Pour comparer deux autres cartes, sélectionner les cartes en haut de la page.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  2. « Données de la commune », sur le site du service d'administration nationale des données et référentiels sur l'eau (Sandre) (consulté le ).
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  5. « Orthodromie entre Audresselles et Boulogne-sur-Mer », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Boulogne-Sem » (commune de Boulogne-sur-Mer) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Boulogne-Sem » (commune de Boulogne-sur-Mer) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  9. DREAL, « atlas des paysages de la région Nord - Pas-de-Calais : Synthèse des grandes familles de paysages et des paysages régionaux qui la composent » [txt], sur hauts-de-france.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  10. DREAL, « atlas des paysages de la région Nord - Pas-de-Calais : Paysages des falaises d’Opale », sur hauts-de-france.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Les espaces protégés. », sur le site de l’Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  12. « ZNIEFF FR8000007 - Caps et Marais d'Opale », sur Le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  13. « espace protégé FR1100141 - Cap Gris-Nez », sur Le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  14. « ZNIEFF 310007017 - cap Griz-Nez et falaise au nord d'Audresselles », sur Le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  15. « ZNIEFF 310013269 - Garenne d’Ambleteuse », sur Le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  16. « ZNIEFF 310007014 - Bois et friches calcaires entre Audresselles, Bazinghen et Wissant », sur Le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  17. (en) « The Natura 2000 protected areas network », sur European Environment Agency (consulté le ).
  18. « ZNIEFF FR3100478 - Falaises du Cran aux Œufs et du cap Gris-Nez… », sur Le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  19. « ZNIEFF FR3100479 - falaises et dunes de Wimereux, estuaire de la Slack… », sur Le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  20. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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  22. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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  28. a et b « Audresselles (62056) : Logement », Résultats du recensement de la population - 2008, sur INSEE (consulté le ).
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  31. Auguste de Loisne, Dictionnaire topographique du département du Pas-de-Calais, Paris, (lire en ligne), p. 21.
  32. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, vol. 2 : Formations non-romanes ; formations dialectales, Genève, Librairie Droz, (ISBN 978-2-600-00133-5, présentation en ligne), p. 822.
  33. Albert Dauzat et Charles Rostaing, op. cit..
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  35. Alphonse Wauters,Table chronologique des chartes et diplômes imprimés concernant l'histoire de la Belgique, 10 volumes en 11 tomes, Bruxelles, 1866 à 1904. Tome II Année 1150
  36. a et b Nobiliaire de Picardie, page 1, réalisé en 1698 par Jérôme Bignon (1658-1725), Intendant de la province, sur ordre du Roy, Louis le quatorzième.
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  38. « Liste des communes et des maires »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) [xls], Préfecture du Pas-de-Calais, (consulté le ).
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  47. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  48. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  49. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune d'Audresselles (62056) », (consulté le ).
  50. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département du Pas-de-Calais (62) », (consulté le ).
  51. « Boulogne-sur-Mer / Calais - La Vélomaritime / EuroVélo 4 », sur francevelotourisme.com (consulté le ).
  52. « EuroVelo 4 - Véloroute de l'Europe Centrale », sur eurovelo.com (consulté le ).
  53. Fédération française de randonnée, GR 120 : De la Flandre à la baie de Somme, Hauts-de-France, imprimerie Corlet, coll. « Topoguides », 2022 pages totales=96 (ISBN 978-2-7514-1221-9)
  54. a et b Matrice cadastrale de la commune.
  55. « Le monument aux morts », sur monuments-aux-morts.fr (consulté le ).
  56. historique de la fromagerie Sainte Godeleine.
  57. André Accart, Les sobriquets des habitants du Pas-de-Calais : origine du nom de la ville, étymologie, de la Révolution au Ch'ti, armoiries, dictons, sobriquets collectifs, surnoms des habitants, Bouvignies, Nord Avril, , 456 p. (ISBN 978-2-915800-05-0).
  58. Cordonnier, Amélie., Un loup quelque part : roman (ISBN 978-2-08-151275-7 et 2-08-151275-0, OCLC 1153990672, lire en ligne).
  59. a b c d et e Ces artistes ont peint des paysages d'Audresselles et, pour certains, des portraits des habitants.
  60. Charles d'Hozier, Armorial général de France, dressé en vertu de l'édit de 1696, vol. 26 : Picardie, généralité d'Amiens, , 741 p. (lire en ligne sur Gallica), p. 28 et 213.
  61. « 62056 Audresselles (Pas-de-Calais) », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).
  62. « La commune d'Audresselles », sur archives départementales du Pas-de-Calais (consulté le ).