Beaurainville

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Beaurainville
Beaurainville
La mairie.
Blason de Beaurainville
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Arrondissement Montreuil
Intercommunalité CC des 7 Vallées
Maire
Mandat
Jeannie Sergent
2020-2026
Code postal 62990
Code commune 62100
Démographie
Gentilé Beaurainvillois
Population
municipale
2 050 hab. (2021 en diminution de 1,58 % par rapport à 2015)
Densité 157 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 25′ 32″ nord, 1° 53′ 56″ est
Altitude Min. 9 m
Max. 102 m
Superficie 13,09 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Beaurainville
(ville-centre)
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton d'Auxi-le-Château
Législatives 4e circonscription du Pas-de-Calais
Localisation
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Beaurainville
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Beaurainville
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Beaurainville
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Beaurainville
Liens
Site web http://www.beaurainville.fr/

Beaurainville est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les Beaurainvillois.

La commune fait partie de la communauté de communes des 7 Vallées qui regroupe 69 communes et compte 29 602 habitants en 2019.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

La commune est située à 12 km à l'est de la sous-préfecture de Montreuil-sur-Mer et est drainée par la Canche.

Carte

Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de six communes :

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

La superficie de la commune est de 13,09 km2 ; son altitude varie de 9 à 102 mètres[1].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie[2].

La commune est drainée par deux cours d'eau :

Par ailleurs, deux petits ruisseaux, le Jumel, d'une longueur de 1,82 km, qui prend sa source à Campagne-lès-Hesdin, et le Fiez ou Fliez, cours d'eau naturel de 4,68 km, qui prend sa source dans la commune de Contes et se jette dans la Canche, finissent leurs courses au niveau de la commune[5],[6].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[7]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[8].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 847 mm, avec 12,9 jours de précipitations en janvier et 8,3 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Radinghem à 21 km à vol d'oiseau[9], est de 10,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 038,1 mm[10],[11]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].

Paysages[modifier | modifier le code]

La commune est située à la jonction de deux paysages tel que définis dans l’atlas des paysages de la région Nord-Pas-de-Calais, conçu par la direction régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL)[Note 1],[13] :

  • le « paysage montreuillois », qui concerne 98 communes, et qui se délimite : à l’Ouest par des falaises qui, avec le recul de la mer, ont donné naissance aux bas-champs ourlées de dunes ; au Nord par la boutonnière du Boulonnais ; au sud par le vaste plateau formé par la vallée de l’Authie, et à l’Est par les paysages du Ternois et de Haut-Artois. Ce paysage régional, avec, dans son axe central, la vallée de la Canche et ses nombreux affluents comme la Course, la Créquoise, la Planquette…, offre une alternance de vallées et de plateaux, appelée « ondulations montreuilloises ». Dans ce paysage, et plus particulièrement sur les plateaux, on cultive la betterave sucrière, le blé et le maïs, et les plateaux entre la Ternoise et la Créquoise sont couverts de vastes massifs forestiers comme la forêt d'Hesdin, les bois de Fressin, Sains-lès-Fressin, Créquy[14] ;
  • le « paysage du val d’Authie », qui concerne 83 communes, et qui se délimite : au sud, dans le département de la Somme par le « paysage de l’Authie et du Ponthieu, dépendant de l’atlas des paysages de la Picardie et au nord et à l’est par les paysages du Montreuillois, du Ternois et les paysages des plateaux cambrésiens et artésiens. Le caractère frontalier de la vallée de l’Authie, aujourd’hui entre le Pas-de-Calais et la Somme, remonte au Moyen Âge où elle séparait le royaume de France du royaume d’Espagne, au nord.
Son coteau Nord est net et escarpé alors que le coteau Sud offre des pentes plus douces. À l’Ouest, le fleuve s’ouvre sur la baie d'Authie, typique de l’estuaire picard, et se jette dans la Manche. Avec son vaste estuaire et les paysages des bas-champs, la baie d’Authie contraste avec les paysages plus verdoyants en amont.
L’Authie, entaille profonde du plateau artésien, a créé des entités écopaysagères prononcées avec un plateau calcaire dont l’altitude varie de 100 à 163 mètres qui s’étend de chaque côté du fleuve. L’altitude du plateau décline depuis le pays de Doullens, à l'est (point culminant à 163 m), vers les bas-champs picards, à l'ouest (moins de 40 m). Le fond de la vallée de l’Authie, quant à lui, est recouvert d’alluvions et de tourbes. L’Authie est un fleuve côtier classé comme cours d'eau de première catégorie où le peuplement piscicole dominant est constitué de salmonidés. L’occupation des sols des paysages de la Vallée de l’Authie est composé pour 70 % en culture[15].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Espace protégé et géré[modifier | modifier le code]

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[16].

Dans ce cadre, on trouve sur le territoire de la commune un terrain géré (location, convention de gestion) par le Conservatoire d'espaces naturels des Hauts-de-France : le marais de Beaurainchateau, d'une superficie de 62,371 ha[17].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique[modifier | modifier le code]

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal comprend cinq ZNIEFF de type 1[Note 2] :

  • les marais et prés de Lespinoy et marais de la Bassée[18] ;
  • le réservoir biologique de la Créquoise[19] ;
  • le marais de Beaurainchâteau[20] ;
  • les bois et coteau de Beaurainville. Cette ZNIEFF est constituée d’un boisement pentu et de pâtures mésotrophiles[21] ;
  • les marais et prairies humides de Contes et d’Ecquemicourt. Cette ZNIEFF est occupée par des prairies humides pâturées, des saulaies et des étangs bordés de végétations palustres[22].

et deux ZNIEFF de type 2[Note 3] :

  • la basse vallée de la Canche et ses versants en aval d’Hesdin[23] ;
  • les vallées de la Créquoise et de la Planquette. Ces deux vallées se situent aux confins de deux régions naturelles : le Haut Pays d’Artois et le Ternois et constituent un des paysages ruraux traditionnels du Nord-Pas-de-Calais les mieux conservés[24].

Site archéozoologique[modifier | modifier le code]

Sur le territoire communal existe un site archéozoologique datant du Mésolithique : la Mort. Il y a été découvert des restes osseux dont une cheville osseuse d’aurochs intacte[25],[26].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Une entrée de la commune.

Typologie[modifier | modifier le code]

Beaurainville est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[27],[28],[29]. Elle appartient à l'unité urbaine de Beaurainville, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[30] et 3 303 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[31],[32]. La commune est en outre hors attraction des villes[33],[34].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (78,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (81,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (52,5 %), prairies (19,8 %), zones urbanisées (15,6 %), zones agricoles hétérogènes (6,6 %), forêts (5,4 %)[35]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Voies de communication[modifier | modifier le code]

La commune est desservie par les routes départementales D 113, D 130 et par la D 349 qui relie Hesdin et Montreuil[36].

Transport ferroviaire[modifier | modifier le code]

Sur la commune se trouve la gare de Beaurainville qui est située sur la ligne de Saint-Pol-sur-Ternoise à Étaples. C'est une halte voyageurs de la Société nationale des chemins de fer français (SNCF), desservie par des trains TER Hauts-de-France.

Risques naturels et technologiques[modifier | modifier le code]

Risque inondation[modifier | modifier le code]

À la suite du passage des tempêtes Ciarán, Domingos et Elisa et des inondations et coulées de boue qui se sont produites, la commune est reconnue, par arrêté du , en état de catastrophe naturelle pour inondations et coulées de boue sur la période du au , comme 179 autres communes du département[37].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous les formes Belrem, Belramus et Beelram (fin XIe siècle), Belraim (1118-1119), Belrinium (1131), Belreim (1157), Bellrin (1171), Baurem (1201), Belram (1207), Bialreim (1215), Biaurein (1224), Beaurein et Beauren (1226), Bellum ramum villa (1236), Biaureim (1278), Biaurain (1311), Biaurraim (1343), Biauraing (1346), Beaurain-le-Ville-lès-Hesdin (XIVe siècle), Beaurain-sur-Cange (1368), Beaurain-le-Vile (1507), Beaurainsville (1644), Beaurainville (1789 et 1801)[38] et Beaurainville depuis 1793[1].

Le village est appelé belrinio en latin, dans une charte de l'abbaye Saint-Bertin de Saint-Omer en l'année 722-723[39].

Beaurainville est un composé Bellum ramum villa : sens originaire de « beau rameau »[40]. Mais le sens de rameau s'est élargi et a pu désigner un bois. Nom composé de l'adjectif « beau » et d'une racine qui pourrait être le gaulois *rin « source ». En effet, les premières mentions (Belrinio en 723, pour Beaurainville) ne comportent pas de a, ce qui exclut tout rapport avec le latin ramus « rameau ».

Histoire[modifier | modifier le code]

Beaurainville était située dans le diocèse de Thérouanne puis, après la disparition de celui-ci, dans le diocèse de Saint-Omer.

C'est dans le premier château de Beaurainville (désigné sous le nom de latin de Belrem sur la tapisserie de Bayeux), alors construit en bois[41], que le comte Guy Ier de Ponthieu aurait retenu prisonnier le roi anglo-saxon Harold II et ses compagnons. Ceux-ci avaient échoué sur les côtes de Ponthieu, à la suite d'une tempête, alors qu’Harold se rendait auprès de Guillaume de Normandie pour régler la crise de succession au trône d'Angleterre. Face aux menaces du duc Guillaume, ordonnant la libération d’Harold, le comte Guy craignant que la situation ne devienne un casus belli, sera contraint de libérer ses prisonniers anglo-saxons.

La seigneurie de Lianne, château situé dans l'actuelle commune de Beaurainville qui surplombait et surveillait la Canche, appartenait à Enguerrand de Bournonville (vers 1368-1414) puis à son fils Antoine de Bournonville (vers 1403-1480). Ce fief avait été donné à Enguerrand par son frère, Aleaume de Bournonville, seigneur de Bournonville, qui trouva la mort lors de la bataille d'Azincourt en 1415[42].

Durant la Seconde Guerre mondiale, Beaurainville est envahie le par des éléments de tête de la 8e Panzerdivision. Ceci donne lieu à un face à face terrible au carrefour des Quatre Chemins entre des chars et l'infanterie motorisée du 10e Panzer-Regiment et un SOMUA S35 du 4e cuirassiers et des soldats de la 11e Régulatrice Routière. 52 victimes seront recensées (32 militaires et 20 civils). Une stèle leur rend hommage non loin de l'endroit où le SOMUA S35 fut détruit[43].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Découpage territorial[modifier | modifier le code]

La commune se trouve dans l'arrondissement de Montreuil du département du Pas-de-Calais.

Commune et intercommunalités[modifier | modifier le code]

La commune est membre de la communauté de communes des 7 Vallées.

Circonscriptions administratives[modifier | modifier le code]

La commune est rattachée au canton d'Auxi-le-Château.

Circonscriptions électorales[modifier | modifier le code]

Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la quatrième circonscription du Pas-de-Calais.

Élections municipales et communautaires[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1934 1950 Victor Pichon   Négociant en grains
1950 1965 Marius Bernard   Cultivateur
mars 1965 mars 1977 Roger Sellier DVD Vétérinaire
mars 1977 mars 2001 Gérard Lejosne PS Médecin
Conseiller régional du Nord-Pas-de-Calais
mars 2001 mars 2008 Ghislain Tétard UDF puis UMP Kinésithérapeute
mars 2008[44] mai 2020 Jean Lecomte PCF Enseignant retraité
Réélu pour le mandat 2014-2020[45],[46]
mai 2020 En cours
(au 28 mai 2020)
Jeannie Sergent[47],[48],[49]   Ancienne profession intermédiaire

Équipements et services publics[modifier | modifier le code]

Enseignement[modifier | modifier le code]

Les établissements scolaires de Beaurainville dépendent de l'académie de Lille et les écoles primaires dépendent de l'inspection académique du Pas-de-Calais. Pour le calendrier des vacances scolaires, Beaurainville est en zone B.

Sur la commune se trouvent une école maternelle, une école élémentaire, ainsi que le collège Belrem.

Santé[modifier | modifier le code]

La commune est dotée, depuis octobre 2022, d'une maison de santé qui porte le nom de Gérard Lejosne, médecin et maire de la commune de 1977 à 2001[50].

Justice, sécurité, secours et défense[modifier | modifier le code]

Justice[modifier | modifier le code]

La commune dépend du tribunal judiciaire de Saint-Omer, du conseil de prud'hommes de Saint-Omer, de la cour d'appel de Douai, du tribunal de commerce de Boulogne-sur-Mer, du tribunal administratif de Lille, de la cour administrative d'appel de Douai, du tribunal judiciaire de Boulogne-sur-Mer et du tribunal pour enfants de Saint-Omer[51].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Les habitants de la commune sont appelés les Beaurainvillois[52].

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[53]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[54].

En 2021, la commune comptait 2 050 habitants[Note 5], en diminution de 1,58 % par rapport à 2015 (Pas-de-Calais : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
7818209381 0801 1631 2121 3461 4221 485
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 4311 3771 3611 3501 3681 2461 3041 3251 214
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 1271 1231 1161 1231 0261 0351 0301 0751 122
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
1 4061 5661 9091 9762 0931 9941 9291 9772 099
2021 - - - - - - - -
2 050--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[1] puis Insee à partir de 2006[55].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 33,1 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 28,7 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 997 hommes pour 1 098 femmes, soit un taux de 52,41 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,5 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[56]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
1,2 
6,7 
75-89 ans
11,0 
19,6 
60-74 ans
18,1 
20,1 
45-59 ans
20,2 
19,4 
30-44 ans
16,8 
14,3 
15-29 ans
14,7 
19,3 
0-14 ans
18,0 
Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2020 en pourcentage[57]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,6 
5,5 
75-89 ans
8,9 
16,4 
60-74 ans
17,8 
20,3 
45-59 ans
19,3 
19,1 
30-44 ans
18,2 
18,1 
15-29 ans
16,2 
20,2 
0-14 ans
18,1 

Sports et loisirs[modifier | modifier le code]

La commune dispose d'une base de canoë-kayak au site de l'ancien moulin de Beaurainchâteau, sur la Canche,fleuve côtier[58],[59].

Économie[modifier | modifier le code]

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Site classé[modifier | modifier le code]

Un site classé ou inscrit, est un espace (naturel, artistique, historique,...) profitant d'une conservation en l'état (entretien, restauration, mise en valeur...) ainsi que d'une préservation de toutes atteintes graves (destruction, altération, banalisation...) en raison de son caractère remarquable au plan paysager. Un tel site justifie un suivi qualitatif, notamment effectué via une autorisation préalable pour tous travaux susceptibles de modifier l'état ou l'apparence du territoire protégé[60].

Dans ce cadre, la commune présente un site classé par arrêté du  : les ruines du château des Lianne[61],[62].

Autres lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • L'église Saint-Martin[63].
  • Le moulin de la Bleuance sur la Créquoise.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Beaurainville Blason
Écartelé : aux 1er et 4e d'argent à trois fasces de gueules, aux 2e et 3e d'argent à trois doloires de gueules, les deux du chef adossées; sur le tout, écartelé au 1er d'or à la bande de gueules chargée de trois alérions d'argent, au 2e d'azur à trois fleurs de lis d'or et à la bordure de gueules chargée de huit besants d'or, aux 3e et 4e d'argent à deux fasces d'or[66].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Florent Lavignon et Thierry Paradis, Beaurainville 1940-1941, Préparatifs pour Seelöwe, Édition Histoire Côte d'Opale, 2015.

Ouvrages consultables aux archives départementales du Pas-de-Calais[67] :

  • En pays d'Opale... Beaurainville. Guide pratique et touristique, Beaurainville, 1990.
  • La motte féodale de Beaurainchâteau, Beaurainville.
  • Roger Rodière, Essai sur les prieurés de Beaurain et de Maintenay et leurs chartes, Arras, Imprimerie Guyot, 1903-1906.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. La DREAL distingue, dans la région Nord-Pas-de-Calais, quatre grandes familles de paysages : ceux du Haut Pays, Bas Pays, Littoraux et d’interface. Ces grandes familles de paysages comprennent 21 grands paysages régionaux.
  2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  6. "Remonter le temps" est un outil de comparaison de l’évolution de l’occupation des sols dans le temps sous forme de cartes ou photos aériennes : carte de Cassini (XVIIIe siècle), carte d'état-major (1820-1866) et période actuelle (1950 à aujourd'hui). Pour comparer deux autres cartes, sélectionner les cartes en haut de la page.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  2. « Données de la commune », sur le site du service d'administration nationale des données et référentiels sur l'eau (Sandre) (consulté le ).
  3. Sandre, « Fiche cours d'eau - Canche (E54-003-) » (consulté le )
  4. Sandre, « Fiche cours d'eau - Créquoise (E5400850) » (consulté le )
  5. Sandre, « Fiche cours d'eau - Jumel (E5401520) » (consulté le )
  6. Sandre, « Fiche cours d'eau - Fiez (E5400800) » (consulté le )
  7. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  8. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  9. « Orthodromie entre Beaurainville et Radinghem », sur fr.distance.to (consulté le ).
  10. « Station Météo-France « Radinghem » (commune de Radinghem) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  11. « Station Météo-France « Radinghem » (commune de Radinghem) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  12. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  13. DREAL, « atlas des paysages de la région Nord - Pas-de-Calais : Synthèse des grandes familles de paysages et des paysages régionaux qui la composent » [txt], sur hauts-de-france.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  14. DREAL, « atlas des paysages de la région Nord - Pas-de-Calais : Paysages montreuillois », sur hauts-de-france.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
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