Bonnières (Pas-de-Calais)

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Bonnières
Bonnières (Pas-de-Calais)
La mairie.
Blason de Bonnières
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Arrondissement Arras
Intercommunalité CC du Ternois
Maire
Mandat
Jean-Luc Fay
2020-2026
Code postal 62270
Code commune 62154
Démographie
Gentilé Bonnièrois, Bonnièroise
Population
municipale
675 hab. (2021 en augmentation de 2,9 % par rapport à 2015)
Densité 25 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 14′ 42″ nord, 2° 15′ 40″ est
Altitude Min. 54 m
Max. 154 m
Superficie 27,16 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Saint-Pol-sur-Ternoise
Législatives 1re circonscription du Pas-de-Calais
Localisation
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Bonnières
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Bonnières
Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
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Bonnières
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Bonnières

Bonnières est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les Bonnièrois.

Les revenus des habitants sont essentiellement agricoles ou dépendent de l'agriculture, avec 25 exploitations sur la commune au début du XXe siècle.

Le , la commune de Canteleux est intégrée à celle de Bonnières avec la création d'une commune nouvelle sans l'institution de communes déléguées.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

La commune est située sur le plateau qui sépare les deux fleuves côtiers parallèles que sont la Canche de l'Authie.

Après l'intégration de Canteleux en 2019, sa surface est d'environ 2 716 ha, ce qui en fait l'une des cinq communes les plus vastes du Pas-de-Calais[1].

Carte
Bonnières à la suite de la fusion avec Canteleux

Les communes limitrophes de Bonnières avant la fusion de 2019, avec Canteleux, étaient :

depuis la fusion de 2019 avec Canteleux, les communes limitrophes sont :

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

La superficie de la commune est de 27,16 km2 ; son altitude varie de 54 à 156 mètres.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie[2].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 892 mm, avec 12,7 jours de précipitations en janvier et 9,4 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Bernaville à 14 km à vol d'oiseau[5], est de 10,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 877,3 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Paysages[modifier | modifier le code]

La commune est située à la jonction de deux paysages tels qu'ils sont définis dans l’atlas des paysages de la région Nord-Pas-de-Calais, conçu par la direction régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL)[Note 1],[9] :

  • les « paysages du val d’Authie, qui concerne 83 communes, se délimitent : au sud, dans le département de la Somme par le « paysage de l’Authie et du Ponthieu, dépendant de l’atlas des paysages de la Picardie et au nord et à l’est par les paysages du Montreuillois, du Ternois et les paysages des plateaux cambrésiens et artésiens. Le caractère frontalier de la vallée de l’Authie, aujourd’hui entre le Pas-de-Calais et la Somme, remonte au Moyen Âge où elle séparait le royaume de France du royaume d’Espagne, au nord.
Son coteau Nord est net et escarpé alors que le coteau Sud offre des pentes plus douces. À l’Ouest, le fleuve s’ouvre sur la baie d'Authie, typique de l’estuaire picard, et se jette dans la Manche. Avec son vaste estuaire et les paysages des bas-champs, la baie d’Authie contraste avec les paysages plus verdoyants en amont.
L’Authie, entaille profonde du plateau artésien, a créé des entités écopaysagères prononcées avec un plateau calcaire dont l’altitude varie de 100 à 163 m qui s’étend de chaque côté du fleuve. L’altitude du plateau décline depuis le pays de Doullens, à l'est (point culminant à 163 m), vers les bas-champs picards, à l'ouest (moins de 40 m). Le fond de la vallée de l’Authie, quant à lui, est recouvert d’alluvions et de tourbes. L’Authie est un fleuve côtier classé comme cours d'eau de première catégorie où le peuplement piscicole dominant est constitué de salmonidés. L’occupation des sols des paysages de la Vallée de l’Authie est composé de 70 % en culture[10] ;
  • les « paysages du Ternois » qui concernent 138 communes avec trois pôles d’attraction que sont Hesdin à l'ouest, Saint-Pol-sur-Ternoise à l’est et, dans une moindre mesure, Frévent en lisière sud, sont délimités par deux cours d’eau : la Canche au Sud et la Ternoise au Nord. Ces paysages sont composés de plateaux, de vallées et de bocages. Les plateaux du Ternois montrent une structure tabulaire assez plane et une altitude assez régulière avec des points culminants entre 150 à 160 m.
Le territoire d’une vingtaine de kilomètres du Nord au Sud et d’Est en Ouest, est traversé par la D 939 reliant Saint-Pol-sur-Ternoise à Hesdin, par la D 912 entre Saint-Pol-sur-Ternoise et Frévent et par la ligne ferroviaire de Saint-Pol-sur-Ternoise à Étaples dans la vallée de la Canche. La position excentrée, en l’absence de grands axes autoroutiers ou ferrés structurants, a permis au Ternois de conserver un caractère rural et une certaine qualité de paysage.
Au niveau de l’occupation des sols, les surfaces cultivées sont omniprésentes sur les plateaux, avec majoritairement la culture de la betterave et de la pomme de terre, et représentent près de 72 % de la surface totale de ces paysages du Ternois, les espaces artificialisés, cantonnés dans les fonds de vallée, représentent 13 % et les surfaces boisées, présentes dans les deux principales vallées de la Ternoise et de la Canche, ne représentent que 6 %[11].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Dans le cadre des projets de la commune en 2012 au hameau de Beauvoir, la peupleraie devrait être transformée en corridor biologique dans le cadre de la Trame verte et bleue communale et régionale. « Une action qui - c'est en tous cas l'espoir du conseil municipal - devrait permettre d'éviter la disparition de milliers d'espèces animales et végétales »[12].

La commune est située dans un fond alluvial de petite vallée, qui est d'intérêt pour la trame verte et bleue.

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique[modifier | modifier le code]

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal comprend deux ZNIEFF de type 1[Note 2] :

  • les coteaux et bois de Remaisnil, Frohen et Courcelles. Cette ZNIEFF est constituée de boisements relativement diversifiés et gérés en futaie et taillis sous futaie[13] ;
  • le fond de Croisette. Cette ZNIEFF est constituée d'une flore calcicole très diversifiée, typique de l’Artois méridional[14].

et deux ZNIEFF de type 2[Note 3] :

  • la moyenne vallée de l’Authie et ses versants entre Beauvoir-Wavans et Raye-sur-Authie. Cette ZNIEFF de la moyenne vallée de l’Authie comprend une organisation paysagère régulière avec le fond de vallée humide, des versants calcaires, pentes boisées et hauteurs cultivées[15] ;
  • la haute vallée de la Canche et ses versants en amont de Sainte-Austreberthe qui se situe dans le pays du Ternois. Il offre un relief de coteau abrupt au Nord et des pentes douces au Sud. Le fond de vallée est constitué de pâturages et de zones de cultures. Les versants les plus pentus et inaccessibles accueillent des boisements[16].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Une entrée de la commune.

Typologie[modifier | modifier le code]

Bonnières est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[17],[18],[19]. La commune est en outre hors attraction des villes[20],[21].

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Voies de communication[modifier | modifier le code]

La commune est desservie par les routes départementales D 114, D 115 et D 916 qui relie Saint-Pol-sur-Ternoise et Doullens[22].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous les formes Boniræ en 1079 (D.Bét., cartulaire d'Auchy, p. 19). Boneres en 1163 (cartulaire de Saint-Georges, f° 3 r°), Boneries en 1172 (ibid., f° 6 v°), Boneriæ en 1196 (cart. de Cercamp). Boniiex, xu° s. (cart. de Saint-Georges, f° 20 r°). Bonieres en 1218 (D. Bét., cart. d'Auchy, p. 117), Bonneriœ en 1260 (abb. de Cercamp., c. 11). Bounieres en 1271 (ibid.). Bonnierea, 1393 (ibid.). Bonnières en 1326 (cart. des charlr. de Gosnay, T.1, f°56 r°). Bouniere en 1326 (sc. d'Art., no 897). Bonnyères en 1515 (Arch. nat., F. 1005, no 1), Bounniers en 1640 (arch. de Béth., GG. 48)[23].

Le nom de « Bonnières » viendrait de l'ancien français bonnier (ou bonier), désignant une mesure agraire dans le nord de la France et en Belgique, qui équivalait à plus ou moins un hectare, avec de grande variations selon les régions.

D’un point de vue étymologique, toutes les hypothèses étant possibles, il est vraisemblable que Bonnières peut avoir été, à l’origine, un territoire dont la superficie s’étendait sur un tel bonnier.

Histoire[modifier | modifier le code]

Durant l'Ancien Régime, la paroisse dépendait des abbayes d'Anchin et de Cercamps.

Bonnières était le siège d'une seigneurie.

La commune a donné son nom à une importante famille noble, les de Bonnière, qui descendent au XVIIe siècle des comtes de Guînes[24].

  • Guillaume de Bonnières, sire de Bonnières, a été chambellan du roi Charles VI et de Jean de Bourgogne (Jean Ier de Bourgogne dit Jean Sans Peur), puis gouverneur d'Arras, Bapaume, Renty.
  • Jean Ier de Bonnières, sire de Bonnières, fils de Guillaume, a été chambellan du duc de Bourgogne Philippe le Bon et a épousé l'héritière des Souastre. Jean Ier, chevalier , seigneur de Souastre, a été gouverneur d'Arras.
  • Jean II de Bonnières, fils de Jean Ier, a été gouverneur de Dunkerque.
  • Charles de Bonnières, fils de Jean II, chevalier, seigneur de Souastre, a été gouverneur de Saint-Omer.
  • Philippe Albert de Bonnières, fils de Charles, seigneur de Souastre, a été gouverneur de Binche.
  • Charles Ignace de Bonnières, chevalier, seigneur de Souastre, Maisnil, Noulette, Aigny, etc., plusieurs fois député de la noblesse d'Artois, issu de la très noble famille des comtes de Guînes, (son fils va ajouter le nom de « de Guînes » à son nom), est bénéficiaire de l'érection en comté de la terre de Souastre en 1676[24].
  • Louis Benoit Hippolyte de Guisne de Bonnière, chevalier, seigneur de Souastre, obtient le 26 mars 1695 une sentence de noblesse en sa faveur[25].

Circonscriptions d'Ancien Régime[modifier | modifier le code]

Bonnières, en 1789, faisait partie de la généralité et de l'intendance d'Amiens, prévôté de Doullens, du bailliage et subdélégation d'Hesdin et disposait d'une coutume locale rédigée en 1507 d'après la coutume d'Artois

La paroisse relevait du diocèse d'Amiens, doyenné d'Auxi-le-Château et avait comme annexe l'église de Canteleu[23].

Première Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Pendant la Première Guerre mondiale, Bonnières était située à l'arrière du front d'Artois et de la Somme. Des troupes françaises sont passées par la commune. Y ont séjourné des soldats relevés du front et envoyés à l'arrière pour récupérer, reconstituer les unités, etc., par exemple au début de juillet 1915[26].

Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Au cours de la Seconde Guerre mondiale, Bonnières subit de lourds bombardements alliés en raison des trois rampes de lancement que les Allemands avaient construit aux abords du village, pour leurs missiles V1. Aucun V1 ne fut pourtant jamais lancé depuis Bonnières.

Un aérodrome militaire, situé entre le hameau de La Croix Tempez et celui de Beauvoir, a été aménagé de façon sommaire, dès septembre 1939 par la Royal Air Force, durant la Drôle de guerre, mais, inachevé, n'a pas été utilisé. Après l'Armistice du 22 juin 1940, il est mis en service par l'armée nazie et comprend une piste d'envol bétonnée (mesurant 980 m de long et 40 m de large), avec un taxiway ceinturant l'ensemble du site. À partir de 1943, il est abandonné et utilisé comme un leurre pour attirer les bombardiers alliés[27].

Fusion de communes[modifier | modifier le code]

Canteleux était depuis des décennies la commune la moins peuplée du Pas-de-Calais et de l'ex-Nord-Pas-de-Calais avec ses 15 habitants recensés en 2015. Dépourvue de toute capacité d'action et de vie collective[28], elle a engagé en 2018 une réflexion en vue de sa fusion avec sa voisine — avec qui elle partageait la secrétaire de mairie — la commune de Bonnières.

La fusion est intervenue le et Bonnières a donc pris le statut de commune nouvelle à cette date[29],[30],[1].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Découpage territorial[modifier | modifier le code]

La commune se trouve dans l'arrondissement d'Arras du département du Pas-de-Calais.

Commune et intercommunalités[modifier | modifier le code]

La commune faisait partie de la petite communauté de communes de la région de Frévent, créée fin 1998.

Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants[31], le préfet du Pas-de-Calais a publié le 12 octobre 2015 un projet de schéma départemental de coopération intercommunale qui prévoyait diverses fusion d'intercommunalité[32].

À l'initiative des intercommunalités concernées[33], la Commission départementale de coopération intercommunale (CDCI) adopte le 26 février 2016 un amendement à ce projet, proposant la fusion de :

Le schéma, intégrant notamment cette évolution, est approuvé par un arrêté préfectoral du [35],[36] et la communauté de communes du Ternois, dont la commune est désormais membre, est créée par un arrêté préfectoral du qui a pris effet le [37].

Circonscriptions administratives[modifier | modifier le code]

La commune fait partie depuis 1801 du canton d'Auxi-le-Château[38]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est intégrée au canton de Saint-Pol-sur-Ternoise.

Circonscriptions électorales[modifier | modifier le code]

Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la première circonscription du Pas-de-Calais.

Élections municipales et communautaires[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mars 2001 En cours
(au 15 juillet 2020)
Jean-Luc Faÿ UMP Président de la CC Région de Frévent (2008 → 2016)
Vice-président de la CC du Ternois (2017 → )
Réélu pour le mandat 2020-2026,[39],[40],[41]

Équipements et services publics[modifier | modifier le code]

Enseignement[modifier | modifier le code]

La commune fait partie d'un regroupement pédagogique intercommunal (RPI) avec Fortel-en-Artois, Villers-l'Hôpital, Buire-au-Bois, Rougefay, Vacquerie-le-Boucq, permettant la scolarisation dans le primaire de près de 220 enfants dans les années 2000/2010.

Justice, sécurité, secours et défense[modifier | modifier le code]

La commune dépend du tribunal judiciaire d'Arras, du conseil de prud'hommes d'Arras, de la cour d'appel de Douai, du tribunal de commerce d'Arras, du tribunal administratif de Lille, de la cour administrative d'appel de Douai et du tribunal pour enfants d'Arras[42].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Les habitants de la commune sont appelés les Bonnièrois[43].

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[44]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[45].

En 2021, la commune comptait 675 habitants[Note 5], en augmentation de 2,9 % par rapport à 2015 (Pas-de-Calais : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 1311 1321 0941 0531 1071 0671 0451 0471 035
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
9839651 0531 0301 033944932900862
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
822841821743753734719529746
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
752765708677646607614616651
2018 2021 - - - - - - -
675675-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[38] puis Insee à partir de 2006[46].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 35,1 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 29,2 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 343 hommes pour 332 femmes, soit un taux de 50,81 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,5 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[47]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
2,1 
7,9 
75-89 ans
9,3 
19,0 
60-74 ans
19,6 
19,0 
45-59 ans
17,8 
18,1 
30-44 ans
16,6 
15,2 
15-29 ans
14,2 
20,4 
0-14 ans
20,5 
Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2020 en pourcentage[48]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,6 
5,5 
75-89 ans
8,9 
16,4 
60-74 ans
17,8 
20,3 
45-59 ans
19,3 
19,1 
30-44 ans
18,2 
18,1 
15-29 ans
16,2 
20,2 
0-14 ans
18,1 

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

  • Ducasse le 3e dimanche de mai.
  • Bal du 13 juillet.
  • rando quad Festi-Vallées organisé par l’association Autrement quad 62[49],[50].

Économie[modifier | modifier le code]

Les revenus des habitants sont essentiellement agricoles ou dépendent de l'agriculture, avec 25 exploitations sur la commune au début du XXe siècle.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • L'église Saint-Aubin, édifiée en 1959-1961 sur les plans d'Yves Huchez d'Arras et Pierre-André Dufétel de Boulogne-sur-Mer, à l'emplacement d'un édifice des XVIe et XVIIe siècles détruit lors du bombardement de Bonnières du .
Les baies en dalle de verre éclaté conçues par le verrier Gérard Lardeur occupent toute la surface des murs latéraux, un campanile se trouve à un angle de la façade[51].
  • Le monument aux morts, constitué d'une stèle surmontée de la statue du Poilu écrasant l'aigle allemand réalisée par Charles-Henri Pourquet[52].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Bonnières Blason
Écartelé : aux 1er et 4e vairé d'or et d'azur, aux 2e et 3e d'azur semé de fleurs de lis d'or au cerf d'argent[53].
Ornements extérieurs
Croix de guerre 1914-1918
Détails
Adopté par la municipalité en 1994.

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. La DREAL distingue, dans la région Nord-Pas-de-Calais, quatre grandes familles de paysages : ceux du Haut Pays, Bas Pays, Littoraux et d’interface. Ces grandes familles de paysages comprennent 21 grands paysages régionaux.
  2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  6. "Remonter le temps" est un outil de comparaison de l’évolution de l’occupation des sols dans le temps sous forme de cartes ou photos aériennes : carte de Cassini (XVIIIe siècle), carte d'état-major (1820-1866) et période actuelle (1950 à aujourd'hui). Pour comparer deux autres cartes, sélectionner les cartes en haut de la page.

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Anaïs Hanquet, « Canteleux, plus petite commune du Nord et du Pas-de-Calais, fusionne avec sa voisine Bonnières : Avec seulement 15 habitants recensés en 2016, Canteleux était depuis des années la plus petite commune du Nord et du Pas-de-Calais. Depuis le 1er janvier, c'est terminé : elle a fusionné avec sa voisine, Bonnières, et ses 650 habitants. La fin d'une histoire », France 3 Hauts-de-France,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Ironie de l'histoire : en fusionnant avec Bonnières et ses 650 habitants, Canteleux fait maintenant partie des plus grandes communes du Pas-de-Calais... en superficie. Et c'est un autre village du Ternois, Guinecourt, qui devient la commune la moins peuplée du département, avec 18 habitants ».
  2. « Données de la commune », sur le site du service d'administration nationale des données et référentiels sur l'eau (Sandre) (consulté le ).
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  5. « Orthodromie entre Bonnières et Bernaville », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Bernaville » (commune de Bernaville) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Bernaville » (commune de Bernaville) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  9. DREAL, « atlas des paysages de la région Nord - Pas-de-Calais : Synthèse des grandes familles de paysages et des paysages régionaux qui la composent » [txt], sur hauts-de-france.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  10. DREAL, « atlas des paysages de la région Nord - Pas-de-Calais : Paysages du val d’Authie », sur hauts-de-france.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  11. DREAL, « atlas des paysages de la région Nord - Pas-de-Calais : Paysages du Ternois », sur hauts-de-france.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  12. La Voix du Nord (ed Ternois Ouest), compte rendu de conseil municipal intitulé Les financeurs ont donné leur accord, la défense incendie sera bien réalisée (Lien vers l'article)
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  14. « ZNIEFF 310013297 - le fond de Croisette », sur Le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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  28. EP, « Elections municipales : à Canteleux, plus petit village du Pas-de-Calais (15 habitants), ça se passe comment ? : Ce village est décidément une curiosité : pas d'éclairage public, un budget très réduit : 50.000 euros qui sert essentiellement à l'entretien de la voirie. Son maire par ailleurs est assuré d'être réélu en mars prochai », France 3 Hauts-de-France,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  29. « Arrêté préfectoral du 25 septembre 2018 portant création de la commune nouvelle de Bonnieres », Recueil des actes administratifs de la préfecture du Pas-de-Calais, no 44,‎ , p. 4 (lire en ligne [PDF], consulté le ).
  30. David Derieux, « Ternois Au 1er janvier, les villages de Bonnières et Canteleux ne feront plus qu’un : Après de longs mois de réflexion et de préparation, les conseils municipaux des deux villages ont délibéré en faveur de leur fusion au 1er janvier 2019. Une décision « dans l’ordre des choses », Canteleux étant la plus petite commune du Nord et du Pas-de-Calais avec ses douze habitants. », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  31. Section III de l'article L. 5210-1-1 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance
  32. « Ternois : le redécoupage des intercommunalités est en marche ! : La commission départementale de coopération intercommunale (CDCI) se réunissait hier après-midi à la préfecture pour continuer à dessiner les contours du futur nouveau découpage des com de com du Pas-de-Calais », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne).
  33. « Vertes collines du Saint-Polois: la fusion avec ses voisines est déjà sur de bons rails : C’est l’actualité du moment : dans la plupart des communautés de communes, les élus s’arrachent les cheveux pour se mettre dans les clous de la loi NOTRe (elle les oblige à fusionner pour créer des intercommunalités de plus de 15 000 habitants). Mais dans le Ternois, les Vertes collines du Saint-Polois et ses trois voisins (Pernois, Auxilois, Région de Frévent) font office de très bon élève et en sont déjà à discuter des modalités de l’« après-fusion », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne).
  34. Le populations mentionnées dans les actes concernant les intercommunalités sont des populations totales, au sens de l'INSEE, c'est-à-dire regroupant la population municipale, c'est-à-dire les personnes ayant leur résidence habituelle sur le territoire de la commune à laquelle s'ajoute la population comptée à part, qui regroupe principalement les personnes vivant dans certaines collectivités (internats, casernes, hôpitaux, couvents, prisons…).
    Dans les tableaux de population mentionnés dans les articles de wikipédia ne sont habituellement mentionnés que les populations municipales, ce qui explique l'écart entre les chiffres mentionnés dans le SDCI et ceux des tableaux démographiques
  35. « Arrêté préfectoral du 30 mars 2017 portant schéma départemental de coopération intercommunale du Pas-de-Calais »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) [PDF], SDCI, Préfecture du Pas-de-Calais (consulté le ).
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  39. Alexis Degroote, « La priorité à Bonnières : « Continuer d’améliorer le cadre de vie! » : Les aménagements concernant la défense incendie se terminent à Bonnières et les travaux de rénovation du deuxième logement communal doivent démarrer sous peu. Le point avec Jean-Luc Faÿ, qui a entamé son troisième mandat de maire. », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  40. « Bonnières Jean-Luc Faÿ élu maire lors du premier conseil municipal après la fusion avec Canteleux : Vendredi soir, le maire de Bonnières est en quelque sorte devenu le nouveau maire de Bonnières. L’élu reste le même, mais le village, lui, a changé de périmètre. », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  41. Alexis Degroote, « Jean-Luc Faÿ reconduit maire de la commune nouvelle de Bonnières : Issue de la fusion de Bonnières et de Canteleux, la commune nouvelle de Bonnières a installé son conseil municipal dimanche matin », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
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  49. « Bonnières : le quad s’ouvre au grand public les 2 et 3 mai avec Festi-Vallées : Comme depuis plusieurs années à Bonnières, l’association Autrement quad 62 organise une rando quad. Une association qui souhaite faire partager et expliquer ce loisir au grand public avec une sorte de salon du quad baptisé Festi-Vallées », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne).
  50. « Un rendez-vous de passionnés : Les associations Autrement Quad 62 et Team Quad 62 et Gépé leur président ont organisé une belle fête dans le village de Bonnières, dans le Ternois et les 7 Vallées », L'Abeille de la Ternoise, nos 8575-1624,‎ , p. 59.
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